Ot'USCU L UM
VIII.
1Ju1 ne
ff
avent ou fe
retirer. Lorfque
vous
vemz un
homme nud, revé
tez.le,
&
ne
méprifez
point v6trc propre
cbair
,,
Alors v ous. invoquerez le Seigneur
, &il
vous
_
daucera
•
(a)
L' Auteur Anonyme impute fauílemenr
&.
malicieufoment au Per
e Ale–
'.X4ndre d' avoir· dit que le moindre peché veniel en matiere d' avarice
o.tele '
merite
au
jeune- . 11 faut avoir perdu toute forte de pu<leur , pour at
t.rtbuer
une erreur de cette nature
a
un DoB:eur Catholiqne fans
aucune prenve •
Non , un
peché venid ne fait point perdre· le merite du jeune
:
Mais
celuy
'fui a des
biens
de ce
~nonde,
&
qui voyant fon frere · en
11ece!fi1e
luy
ferme fon ca-1!r
&
fef
entrailles
,
n' efl:-il coupable que
el'
un peché ven iel en matiere d'avart--·
ce; Saint Jea11 en a jugé· autrement , puis qn' il aíl ure- qne l' arnour de Dieu
ne demeure point en luy • (b)
Si
quis babuerit fub/lantiam bujus muñdi
,
&
vi–
derit
fratrem· {uum.
nece/]itatem. babere
,,.
&
clauferie. vifcera [ua ab eo
,.
quornodo cha-·
ritas Dei manet in eo
?
(e)
,, L' Auteur- A11ony1µe forme
une
difficulté , qui
le
jette , dit-ir , dans
,, un grJnJ embarras . 1\ demande '
{j
une feu le aumone fuffit pour tout la..
,,
Ca.r~me
, ou
fi
chanm des quarante jou rs
fornt
un
j
úne difiingué des an–
,, tres, il doit auffi erre accompagné d' une aum&oe difü.nguée .
Quoy que cette quefüo11
foit
ridicule. , cepe.ndant parce que not1s fommes
redevaDl es aux fages
&
aux fous. , comme dit Sai1Jt· Pau1 , on. repond que
fi
le
Cbreti.ens fait des aumones proportiannée s au bien. que Dieu· lni a c.\onné,
s' il donne
tout fon· fuperfl.l1
aux
pauvres felon
les Régles de: h Charité .'
fans écouter les. maximes.
&
les prétextes de la rnpiclité qui ne croit· jama1s
avoir trop de bien : 11 n' importe qu' il faffe fes aumones an, commencement
Oll
a
la fin. du Careme; un jour de
j
une
Oll
un jour de Fece ;
tout d' un
coup ou en plníieurs fois
:
aux hopitaux , ou
aLlx
puuvres han.teme ,
~r
ceux
que Ja Providence envoye
:i
fa
porte ou
a
fa
rencontre ;. aux pauvres. de h
ville ou de
la
campagne ,
de quelque
maniere· enfin
que
ce foit felon les
at–
traits d' une. charité judicieufe •. Elles fon t toujours prefentes· aDieu dans fon
éterniré qui renferme taus. les. temps;
&
leur bonn.e: odeur
fe
répand· fur rous
les
j
t\nes pour les rendre agré.tbles
a
Dieu. Si un homme riche de dix mille
livres de· rente fait
des
aumones reglées ,.
&
qu' il met'te au: commencement:
de 1' année ou dans un autre temps cent piltoles
a
l' écart ,,
foit
qu'
it
les em...
ploye
pour
d
' livrcr
des
prifonniers ,
oú
pour marier des pauvres ti lles , ou
pour
rel~vcr
une honnete: famille qui fera· prefque
rédu ite
a
la mendicité •.
Soit qu' il
les partage entre les Hopitaux , les pauvres de la Paroiffe , ccux
qu i fe
font
fairs pauvres volontxirement poor-
J
Es-U's- CHRIST,
&
ceux qui
fe
prefenrent
a
fa
rencontre ' fes jeÜnes
font
fanétifiez par 1' aum&ne.' quand
il ne la feroit p:is précifement un jour· de
j
une.
J'
ay·
app.oné l' exemple d' un, homrne· riche de dix mil te Hvres d'e rente
~
qui don ne reglément cent piíl:oles· aux pau vres, routes le.5· années. Ce n' eft pas
trop', p·eut étrc: memé gue· ce n' eíl: pas affez .. Les miferes. publiques , les
n e~
ceffit z des pauvres ,. comrnunes, preifanres ou excrémes ,. doi vent: donner d'es
tlégles
a
fa:
~hat:)té
•
•
I
,
.
.
, ,
.
Le Pere Alexandre en a traue a fond dans le fept1em·e Tome de
(a.
Theo–
logie· Morale •. (d) 11
efl:
toujou rs certain que
e'
ert le moins qu' un ricbedoive
· donner· aux· pau vr·es que la dixiéme parüe de· fon· reven n . Les
Pharifiens
donnoient. ·la dixrne, de Leu rs biens • La jufüce. des. Chreriens- doit
et.replus.
aoon-
(a)
Diff. p.
3<'>.
(b)
1.Joan.
; .
17.
(e)
Diff: p.
~o~
(d)
Tom. 7. c. 6.
A.~t.
9.
Reg;,:
S· 6. 7, 8.
&
9,p.
76y..
jxfqu'
a
la pttge
8oi:l:·