![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0895.jpg)
ETA
-ver beaut:oup de-'petits poitrons; te-s
armmifx
étant
enrrés- ·err'amouT-deSle commencement du printems.
~renez-en
toujmrrs
dans
ies
itangs
qtt-i
fdnt
Ies-ph1s
ptoch~s
·du votre: cela vous épargne de.J.a peirte,
&
wos
met hors de danger de perdre hegucoup
de
ces
¡>etits poiífons par le tranfporr:
q_orfqtion veut n'avoir recours
qtt'-a
{oi-mem-e ,
>póur-trouver de quoi empoiíf-ónneT {on
ltan!J;
on a
·urre-e{pece de vivier-, oitl'on
met
tout l'alevin-qn'on
~tiré
de
PltanD'
qu'on a peché, po-ur·l'y conferve-r
'j
ufqu'a ce que
P.étang
foit en état de tenir
1
ea
a ,
&
de
-recevo1r le peiíibn.
Pour ce qui eft de la qnantité de
poHfO'tTS
qu'il
faut
\j>OUr
empoif:funner
un
étang,
·on fe re:gle{ur l'e{pace
·d~
terre qu'11 occupe.
C'
eft -ordinairement un mtUier
~de
-petits poiífóns par ch'agne arpent:
Pl.:he de L'étang.
Il
n'eirpas poffibled'approuveria
rnéthode de ·bien des gens, qui efi
u
e-
pecher leurs
·bángstrois
ans apresq1:1'ilsies
ont
empoiifúnnés. En–
.attendant ju:fqu,a la cirrq 1ieme, orr a dé beaux-&'bons
poi:1forrs, que l'on ven-d
.~ le-
qoubie. Plu1im.trs -ptéten....
·dént
qu~apres
cinq ans, le po1ffon ne trouvce pasfttf–
·1ifamment de t¡noi vivre'
a
caufe de la multitudequi
·s~en'
efi forrnée de nouveau pendant ce tems-laA,
&
-que
~á
fcrih11es obligeant de- fe mange-r· les urus les
-aut:res, 1
'étang-
feroit
bientot
dégarni.
En levant la ]Qonde, l'eau s'écoule ·: le-poiífon fe
~amaífe
en tas;
&
on le prend alors aifément avec
·des· filets , des ·corbe1lles,
&c.
Lorfqu'on efi: fitué commodément-pres de la mer
•ou d'un lac, on peut confiruire une digue, o·h-on laif–
.fera une ouvert'ure par Iaquelle l'eau de lamer com–
munrquera avec un·
étang
formé par la digue. Au
moye-a de cetre ouvertttre cet étangdeviendra abon–
~dant
e·n poiífbns,
a
caufe de Pabri qu'ils-y trquveront
-dans l'agitation des flots.
Un gentilhornme du. Forez s'efi fait annuellement
'tm revenn confidérable, au moyen
d~llbe
fi.mple di–
gue
de
bois-, ou une petite·pa1·tie de la Loire fe jet–
>tant avec impétuofiré ,
y
entrainoit beaucoup de
fáumons, truites
&
autres beaux poiífons qui fe ven–
dent
~her.
-Étant une fqis entrés dans ce réfervoir
-6Yec le torrent, ils ne peuvent en fortir avec lui, ni
~monter.
Conferver
le
poijfon
dans
les
étangs,
penddnt un
hy–
vet
rigoureux.
Le grand chau d
&
le grand froid incom.
modent également le poiílbn
&
le portenr
a
fe plon–
ger, fe cacher daós des creux,
&
s'enfoncer dans
la
'\1'afe.
It
y
{ubfifte tant qu'il peut y recevoir un air
.nbuveau, qui lni eftl auffi néceífaire qu'aux antres
anhriaux,
&
aux plantes. Durant les plus forres
ge–
lées ce fecours luí eft apporté, dans lesrivieres, par
reau qui coule fous la glace,
&
dans les Iacs , . par
celle qui les traverfe, ·ou par les fources qui
y
dé–
bouchent. Mais
a
moins qu'il ne s'en trouve de meme
dans un
étang,
le poiffon
y
fouffre beaucoup :
&
fou–
vent il périt touHi-fait, Iorfque 1'
étang
n'a pas une
grande profondeur. Car alors la glace le reíferre;
&
l'aft: qui reíl:e enfermé dans.l'eau, n'étant pas renon–
veHé, fe ttouve bient6t épnifé de ce qu'il a de con–
vencib-le aux poiífons : d'ou fuit néceífairenrent la
maladie
&
la deftruétion de
l~efpece.
Pour pré\'enir ces pertes
>
on a imaginé deux
rnoyens, dont l'un tend
e\
introduire continuellement
qnelques colonnes d'air nouveau.
&
l'autre
a
en faire
entrer une aífez grande qtranrité dans tcmte l'étendue
.de
l'étang,
pour qu'elle puiffe fuffire jufqu'att dégel.
Selon la premiere méthode , ou prend un tuyau
de bois, de fer, ou de plomb, qu'on entoure de
'beauconp de paille longue, liée en pi.ufi.eurs .en–
·droits. Ayant fait une ouverture dans la glace, on
y
introduit ce tuyau, enforte qu'il defcende au-ddfous
de la glace,
&
qu'i.lla furmonte en deífus. Quoique
l'eau fe gele dans la fnite autouP
dlt
tuyau
&:
d-e la
1
E T H
:
p~r1ílé,
'I?aiP
paíf.e cependant
a
travets
m~J:fl.e clescl!~
lumeaw.x
de
la
pail:le,
&
on prétend que
les
nreuds
de la
'J?~Ii~le
n'r
o.pp'O~eflt
aucun
o1>fr.ade
paree
que
1ape~lumk;rui-fer.m01-t
leurs <:onduits lorfqu elle étoit
fur-
p1ed ,.
s eft
cht~oa., deífé~hée
&
rompue depms.
qa'eUé..a
été.cou~ée,
feif.rée dans
la
grange.,
&
bat
tue. Pou:r plus de-fure-té, on a encore foin detoQl•
p~e
de tems en tems 1a glace qui fe forme. dans
le_
tuya u de bois, ou .autre, en
y
faifa-ntentr-er une verge
de fer, ou une pe-rche.
La f-econde ·méthod€ confifl:t?
~
planter , en <hvetS:
endroits de
l'étang,
deS' pieux fourchus, que l'eau
COHVre
d@<¡l.lelques ponces,
&
a
pofer de .fortesper•
ches fu'r ces piemc,
av~t
les
gelées~
Lorfque la fur·
fa~e
de-l'bang efr entiéremeat prife-,
&
q\Ie la gla,·ce
eíl:"forte , on leve
4a
bonde pour laiffet ecouler une
cert>aine quant:iré
d'eau,
don.r
1'-ai.~
extéFieur occupe
auffi::.tot -la place. On referme en fuite Ja bonde.
La .
glace, foutenue par les pieux
&
les
p~rch~, n~
s
af·
ralfe poit'}t,
&
l'air reFlfermé dans
P~au
&
dans le
V·túde qni eft entre
1'
eau
&
Ja gla oe-, circule fuffifa·m–
menr peur entretenir le poiífon jufqu'a ce que la fai..
{b.n
s'adouciífe.
V
oici un troifieme •móyen
~
a
la vérité plus
ftmple,'
ma:is qui de-mande, p-lus-de [Qin ·evde
peine~
&
qui...
conféquemment peut•eA pluíieuts nmcot1ttes devenil\
moins
1
praticabler C'efi' de caífer la gláce fouvent:
& ,
en plufi.eurs
endn~its-
& ·la releve:r fur. celle qui relte .
, entiere. L'air fe communiqne
a
l'eau, des qu'elle eft
decouV'erte.,& .circule-a vee ce.Jui·qtl'elle contient, juf–
qu'é\
ce -que la rigueur du .froid la condenfant denou
V'eau lui ferme le paffiig€
QLHmd
un •étang
éfi}deíféché, o n commence ordh··
nairement par'Y'r11etrre de l'avo.tne. Les racines
&
prefque ·tous les légumesy réuffiínmt tres-bi€n. Le lin
&
le chanvre peuvent auffi y venir, pGurvu. que la
terre ait eu•le rems de s'affineravantJla-femaille,
En·
cycL. Econ .
(
+ )
*
§!. ETENDAR!B•;
<(•étoit a\Itrefois un chiffon
de•
>~
foie .... Les dt·agons ont ferví d!enfeignes
a
bien des
" peuples .... Les Scythes eurent r.our enfeignes de–
»
femblables d:ragons.... U n'e-0:- pas douteux que l'u–
" fage n en ait éré adopté par les Perfe5', puifqu·e,
>'
Zénobie leur en · a pris pluúeur-s )). Pour- autorifet
ce fait o
1
citeau bas-de la page,
in
Vopifcr->.
t
0 •
Ilfal~
loit
citer
Vopifous in AureLiano,
2
°.
Zénobie ne· prit
point' p-hdieurs drag0ns aMx Perfes, elle fut prife att
contraire elle-meme par l'empereur-
Aur~lien
avea
les- Perfes qu'il appelteir-a f0n•feconrs
&
les dragons;
les
enf'eigll'es des- Perfes,
&
tout lear bagage furent
enlevés par Aur-éli'en. (
bettres
fur
L'
Encyalopédie.)
E'FEND'QJE , (
Mujiq.)
différen<:e de demc
fon~
donnés qui en· ont
d~íntermédiaires
, ou fomme de
tous les intervaHes compris
entr~
les deux extre–
mes . Ainíi la phts g·rande
étendue
poffible ou celle
qui comprend toutes les autres , eft ceHe du plHs .
grave au plus aign de•tens les fons fenfil>l-eq ou ap–
préciab1'es. Selon Ies·ex.périeflees-de M.
E~1ler,
tóttte
cene
étendue
f-orme ·un intervalle d'environ huit otra–
ves,
entre uñ' fon qni fait trente vib-rations par f-e–
conde '
&
un at1t-re-
q-ui
en fait 7 55
2
dans le meme
tems.
Il
n'ya pcint
d'étendue
en muúque entre les
deü"
termes de- laquelie on ne puiífe inférer -une infinité
efe {ons intermédia1res qui le parra-gent en une
inñ–
rrité
cfi~tervall(ts,
d'oit il fuit que
l'étendtu
fonore ou
rtmfrcale
efrdivifible
a
¡•jnfini, comme celles du tems–
&
du Heu.
Yoyez
INTE:RVALLE.
LJiétionn. rai:f. des
Sciences,
&c.
(S)
*
§
ETERN
U
EMEN-T....
E>ans- cet article au lieu
de---
Scltooterius,
li{ez
Scoockius. Letúes
fltr
l'Ency-
clopédie.
'
.
.
,
ETHELBALD, (
Hijl. d'Angleterre.)
GUide par
les.
confeils
d;un minillr.e
infidele,
Etkelbald,
fiht