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u

el'e ·,

&

qua orz.e de

e luí

de Lyon:

on •

trou

b

•es d' mbournai, d S.

ulpic , de

ai

ambert

de Joufe, le prieur de

ran·ua · quarre

ri hes

charrr

u

es , Por es ,

1eria ,

ierre-Chat

Arvier .

e pays

d'

'tats eíl arro{¡' par le

hone,

t

A

in

1

lbarine

le

uran

& .

Furan. Le habitans tone

le commerce de mouton avec le

omtois

les

uiífes ; les chanvres paífent en Dauphine , les bois

de apin, les noix, l'huile qu on en tire e d 'bitent

a

Lyon; les fromages

qui

font renomm ·s, dan

les

provinces oifines.

Daos

1

mandement d Amberieux, on voit les' e·

ftiges d un camp fortific par les Romains, fous les

ordres de

J.

Galba, un des lieutenans de

'{ar;

il

fi

appellé

la

molte

des

arratins.

A

lfarnor , dans le mandement d Matafelon,

étoit un temple dédi

1

a

ercure dont

il

fubú e

quelques colonnes de marbre : l'inf:ription port

qu'il fut

'levé par Rutellus

&

fa famtlle.

On trouve en pluúeurs endroits des infcriptions;

des tombeau.·

&

des m' dailles quí prouvent que les

omains

y

ont fait un Long féjbur. Le

Bug

y

&

le

ays de Gex font régis par le droit écrü ,

&

font de

la gén · ralité de Bourgogne.

(C.)

BU!

UK,

(arme

de la mi!ice

Turque.)

Les Tures

ppellent ainfi une arme défenfi e, marquée G,

pi.

JI,

Art milltair

,

milice des Turcs, Arme$, &c.

compofée de deux ais attach

1

s enfemble qui fe

ferment en embraífant Je cou du cheval, ainfi que

le prariquent les Tartares. (

V.

)

§

B

l , (

Botani.:¡.)

en Latin

buxus,

en Anglois

~x-tree ,

en Allemand

buclzsbaum.

Caraél re

générique.

Les m mes boutons, fur le meme indi id

u ,

don–

nent naiífance

a

des fleurs males

&

a

des fleurs fe–

melles, les unes

&

les atltres fe touchent, lorfqu'elles

font clofes. Les premieres ont un calice divi{¡' en

troi parties, deux p 'tale concaves , quatre étami–

nes droite ,

&

le rudiment d'un embryon fans ilyle

ni

fiigmate. Dans les fecondes on trouve trois pé–

tale

reuf~s

en cueilleron , un calice de quatre

feuilles d'ou s'

'1

ve un embryon en forme d une

rnarmite ren er(i'

e:

cet embryon devient une cap-

ule divifée en trois e llules dont chacune conti nt

d

ux

menees oblongues.

Efp~ces.

1.

Bu.is

en arbre

a

femlles ovaleso

Buxus arbonfcens fobis OYdtis.

Box

t.r~e

with

oval

Üal'~s.

2.

Buis

en arbre

a

uilles en lance

Bu).U.S

arhore

{ce.ns

fo!izs

l

znceolatis.

Bo.

-Lr e witlz

fP

ar

fhaped

leaves.

3.

Buis

nain

a

D

uilles rondes.

Buis

d'Artois.

13

ux u

s humilis

,

foliis orbi ulatis.

Dwarfor druch box.

Variét

1

S.

I.

Buis

a

feuilles ovales bordées de jaune.

:l.

Buis

a

euille ovales bord.

S

de blanc.

3.

Buis

a

uilles en lance, dont le bout eíl bordé

de jaune.

Buis

nain

feuilles panaeh ' es.

nelque reífemblance qu il

y

ait entte les

huis

qu nous a ons donn

comme efpeces, aucun d'eux

cependant ne

arie dans le

indi idus qui en pro–

\iennent par la graine, ou du moin il confervent

lOUJOur

leur priPcipal cara8ere fp cifique c'eíl ce

donr

j

ai eré con 'ain u par ma propre e

rience.

1.

uhamel rapporte dt:ux

ari

' t

's

e

huis

pa·

nach<;: que nou ne rranfcriron pa . Les

ngloi

&

es Hollandoi '

1

rieu.. des

ari

[.S

a

pana,h

S

u

1

d s arbres tOUJours 'er s n en fon al

e

entiot

d os leurs ln·res dejar ·naoe ·

1

ur

1i

ence

o

de a

mo·ns des dour s fur leur e. ·iílen

.

Les

buis

n

. '·

r.

0

.2.

peu · nt a tein re fu

n

rige unique

a

J

hauteur d

quinze o

1

fei

c.

pieds. J'en ai v

1

q ti appro hoient de e

le·

qu~.::

ques aureurs

ífur nt qu'tls de\

i

nnent

b

au

cou

plus grands

fi

je ne dois

a

les cro·re

fur

leur parole, je n puis pas no

plus 1

s contr dire ·

rnais tl eíl

tr' s-Yraí

que les indi ··du de ce5

fpece

obt

nns

par la

'01

des femís,

..

e

n enabl mene

oigm:s

d

iendronr plus hauts

plus droits que

ne feroient ceu. ·

~le

's

par tout autre mo en.

'eíl en o obre

au moment que

1

s

apfule

fon pr s de s ou ·rir, qu'il

fa

tt n t1rer

la

graine ·

ous

1

femer z tour de íuite daos des caiífes

fttÍV

nt

les m thodes d raill es aux

art.

1 PRE

&

THUY

,

tt.ppl.

· mais comme elle efi plus gwfl.e ,

11

,·eur

"tre recouverte d'une couche de terre plu

paiífe

de quelques lignes: vous enterr rez. e s cadle

on–

tre un mur ou une hate e:xpofés aule\ ant; cou\'rez–

les pen ant l'hiver d'un peu de paillc

ae

OÍ:,

- toUS

os foins' au printems' fe borneront

a

le arrofer de

tems

a

atare' la gratne levera \ ers le moi de mai.

La rroiúeme annee

é

la fin de fepren1bre, choifift

z

pour vos jeunes arbuíle un endroit ti·ais un p

u

ombragé : c'eíl-la que vous le rranfp ant rez daos

de planches d'une bonne terre

1

'gere , en obíer–

vanr entr'eux une diílance de di. p

uce

en tout

fens: trois ans apr's, au commen em.ent de rau–

tomne , vous pourr

z

l s fi

er

daos

le

líeu

d

leur

deílination ; f1 l'ufage qu

ou voul

1

n tdire de..

mande qu'ils foient plus for

s ,

il tauura 1 s planter

en

pépiniere

a

trois pieds les un

de

al.ltl

es

&

1

y

laiífer quelques ann

'e .

Ces arbres fe multipli nt auffi de mar otes

&

de

boutures. Les premieres

fe

fo!lt en amom.

~

& au

bout

d

un an elles font fuffiíamm nr pourvue de

racines. Ponr les fecondes,

je

me íuit;

trL:~-bien

trouvé de les planter

a

la fin de jtún' il n'en ffidnque

pas une, fi

1

on

y

apporte les pr

~cau tion

· con

na–

ble

qui coníifrent principalement

a

éloJgner les

taupes,

a

étendre de la mouífe enrre

1

S

boutures

~

a

les arrofer fou ent'

a

les couvrir pt:ndar.t la ri–

gueur de Phiver,

&

a

les ombrager a

u

pnntt ms.

ettc

m' thode efi excellente pour les

bu.is

panachés

qu

on

ne peut multiplier de graine.

Les grands

huís

conrribuent beaucoup

a

la

déco–

ration des bofquets d

bi,·

r; on peut leur former

une tige

&

les planter en ligne fur les

devar.rs

des

maffifs. Ils prennent fou s le cifeau la

forme q

t'on

veut leur donner; mais le bon goí'tt a

b

nni des

jardins

ces

figures bizarrement ontournées quin ont

point de modele dans la nature. Il approuve encore

moins ce

arbres verds raill 's en figures humctines

qui

reíl'emblent

a

des fpe8res,

&

qUJ' pl ce daos

des lieux faits pour offrir

a

nos regards

les

ícenes

les plus riante , ne font que refroidir

&

dfrayer

notre ima.gination. Toutefois n fuyanr un art tro

recherché, craignons

de

to ber dans un

aurre

e. cts.

Le gol'u nouveau de Jar Iins Argloi

efl

rotal·mtnt

oppof ' aux orr.emen art1hC1

1 ,

mai je

ne puis dif–

fimuler que je

le e

ois

ourr~.

n a beau faire ,

un

jardin d ' élera

ar quelyu'endroit

ld

main qui

l'a

créé;

&

fi j'e ccp e le

'\afie

l'CtS,

a'} le d

S

Om

bres

&

du úlence • trou

t-on

{

r la tt rre habtt e

un li u qui ne porte pa

l'

mpreinre de 1indt

fui

e

humaine?

ue la vue fe pron

ene

fur un p;:¡y(age"

efr-eHe bleífée par de iolie maifon

'le rée d'elpace

en {pace, par

1

s fillons qui deffinenr la plaine,

&

par

le~ c~s

r 'guliérement efpace q·

i

rev1:!tent le

oteaux

?

1

on,

fe~n

don te; ce

ob · s·la m me

rendent l perfpe

i'

e gracieufe e r ante.

Eh! quoi, 1indufrri plairoit dans les campagnes