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BUC
le gente que nous appellons
cochlea
ou
lima;oiz
pro·
prement dit, dont
la
coquille a l'ouv€rture demi–
ronde, íimple, fans opercule ; tels font ceux ñgurés
a
la
planche LXIV, n°.
1,
7, 8, 9,
&
planche LXV,
n°.
1
6';
2
°.
des vis ,
terebra
,
qui fort'nent
un
autre
genre dont la coquille a I'ouverture demi-ronde,
avec une échancrure en haut en canal fans oper–
cule ; telles font celles des
nQ.
12
t/
14
de la planche
LXV;
3
9.
des pourpres ,
pu.rpura
,
dont la coquille
a
l'ouverture elliptique plus longue que
fo~
fommet,
terminée en haut
&
en bas par
un
canal,
&
bou–
chée par un opercule ; telles font celles des pré–
tendus
buccins
des
n°.
1'
.2'
.5
'
a
1
o ' de la
planche
LXX;
4
°.
des
buccins
,
buccinum
,
dont la coquille
a
l'ouverture elliptique plus courte que le fommet,
terminée en haut
&
en has par un oonal ,
&
accom–
pagnée d'un opercule, tel que le
buccin nq. 4
de la
planche LXX;
5°.
des cerites ,
cerithium
,
dont
la
coquille a l'ouverture ronde , plus c<;)llrte que le
fommet, échancrée en haut
&
en has par un petit
canal,
&
bouchée par un opercule; telles font celles
du
n°.
t.5,
planche LXI/,
&du
n°:
3
,planche LXX;
6°.
des toupies,
trochus,
dont la coquille a l'ouver–
ture demi -ronde fans cancH , mais avec un oper–
cule ; telles font les épineufes qui font gravées aux
n°.
9
,
10
&
11,
&
qui vivent dans les ruiífeaux
&
les rivieres de l'Hle de France;
7°.
des fabots,
turbo,
~ont
la coquille a l'ouverture ronde fans al!-cune
echancrure, mais avec un opercule ; telles font
celles .des
n°.
3
&
4,
de la
planche
LXI17;
8°.
enfin
l'élegante firiée repréfentée au
n°.
.5
,
de la
planche
LXI
V,fait encpre un genre particulier différent de ce–
lui du fabot par fon opercole qui , au lieu d'etre de
fubíl:ance de corne , efr pierreux comme celui des
nérites ; ce coquillage qui efi de ce pays-ci,
&
fort
·commun fur les collines de Meudon, de Saint-Cloud,
de Marly , de
ontmorency ,
&c.
a cela de fmgu–
lier ,
qu'il eíl: le feul coquillage terreíhe qui porte
un opercule·, les autres coquillages operculés vivant
daos les eaux.
I1
eíl: vrai que les endroits qu'il habite
font tres-humides, mais le plus fouvent il lui fuffit
d'etre couvert par les feuillages
&
autres brouf–
f-ailles , fous lefquelles on le trouve ordinairement
caché.
(M.
ADANSON.)
§BUCCIN ALONGÉ,f.m.
(Hijl.nat. Conclzyliolog.)
Il
efr aifé de voir par les caraéteres de cette coquille,
gravée au
n°.
9
,
de la
planche LXVJI,
que fon ou–
verture étant alongée , plus longue que fon fommet,
&
échancrée a fon extrémité Ú.lpérieure
~
avec un
opercule , elle appar_tient au genre des pourpres
&
non a celui des
buccins.
Elle vient des !les Malouines ,
&
fe voit daos
la
Colleélion
de M. de Boullongne. Elle efi d'un blanc–
jaunatre ; elle a la levre droite de fon ouverture
tranchante , peu épaiífe ,
&
quatre dents fous la
forme de quatre cotes obliques '
&
defcendantes
fur la levre gauche qui forme l'axe de fa volute.
(M.
ADANSON.)
§
BucCIN FEUILLETÉ,
f.
m.
(Hifl.
nat. Conc/ry–
liologie.)
La coquille repréfentée fous ce nom au
n?..
10,
de la
planche LXVII,
au
volume
XXIII,
eíl:
une efpece de pourpre. Elle repréfente un ovoide
¡tointu aux deux extrémités , long de deux pouces
un quart, de moitié moins large , a ouverture demi–
ronde , u?e fois plus longue que ¡e íommet , por–
tant une echancrure en haut
&
en has,
&
un oper–
cule de fubfiance de corne. Le fommet efi conique,
a-peu-pres auffi long que large'
&
formé de huit
a
neuf fpires applatis.
Extérieurement elle eH feuilletée, ou pour parler
plus exafrement , cancellée, c'eft-a-dire rraverfée
P,ar
l~n
grand nombre de feuillets longitudinaux
q~i
s pbhterent en forme de cordons
&
qui font cror–
íés par d'autres cot'dons paralleles
a
la
longu~ur c;l~s
BUG
fpires , de forte que les mailles forméespar
leu~
rencontre font quarrées.
~
. Sa couleur extérieure eíl: un blanc fale ; inté–
rteurement elle
dt
d'un violet foncé.
Ce coquillage eft commun aux iles Moiuques
&
aux iles Malouin;s.
(M.
ADANSoN.)
•
§
BUCC..INA f~UR ,
(Anatomie.)
Lemufcle qui
porte ce nom a tro1s tetes ou origines ; la ptemiere
Vlent
ele
la machoire fupérieure au-deífus de la der–
nier~
d.ent molaire, a l'endroit excavé par lé finus
ma.xillaire;
J:
la face extérieure de I>apophyfe ptery-.
goide'
&
de {a peti
e
corne du meme
nom.
.
L~s
1_Jbres moyennes viennent du pharynx meme;
Vdls-
1
ct · VI~"duh
I:terygopharingien; les plus inférieures,
e
a mac
OH
e
mfeneure, a l'entrée du nerf der-
riere les
d~.:.
nts molaires.
'
,
~es
fibr es íu¡:>érieures
def~endent
un peu, les
in~
~eneures
remontent
&
le_ muícle devienr plus étroit:
ll
~{[ tranv e~fal ~n
gr<?s,
Il
forme les joues
&
fe
ter–
mm
e daos
1
Ol'biculaae de la levre fupérieure
&
dans_ceh!i
d~
la le re inférieure. Quand la bot;che
efi fermee, 1l pre.ífe les joues contre les dents
&
~omp~im,e ~'avant-bouche
(bucea)
;
il
peut daos cet
etat retrecu le pharynx
&
le tirer en avant contre
les levres. Quand la bouche efl: relachée, ill'ouvre
davantage ,
&
agit dans l'éclat de rire . (
H. D.
G.)
BU~H~,
f.
f. (
Lu.t~.)
N
e trouvant nulle pan le
nom d un
m~rument ~res-peu
connu, appellé en Al–
lem~t~d fc,h~td-hol{,
Je l'ai traduit littéraletnent, en
quo1
J
~~
ete en quelque facron autorifé par la figure
de c;t
mfirm~ent
qu1
C_?nfi~e
en une caiífe longue
~
tantot quarree
&
tantot tnangulaire, reffemblant
aífez a une
buche.
Sur
la
table de cet iníl:rument fom:
tendues _trois cordes de laiton par le moyen d'autant
de chevllles; ces cordes fe rnettent
a
l'uniífon
&
en–
fuite on
e~
fixe une par un petit crochet, ;nforte
que la part1e entre le chevalet
&
ce crochet fonne
1~
quinte
au-deíf~s
des deux autres. Quelquefoís on
aJoute une quatneme corde a l'oétave. Pour jouer
de cet iníl:rument' on touche toures les cordes
a
la
fois ayec le pouce de
la
main droite, tandis
qu'o~
prodmt, le chant en prornenant de ·. la main <Ya
u
che
un
~etit b~ton
poli fur la corde la"'Plus
hat~te
,
la
~~rt1e
de l'mfirument qui fert de manche étant.divi–
íee par des touches, comme les manches des gui–
tarres.
Voye{.ftg•
.5
J
planche I de Luth.
dans ce
Suppl.
(F.D.C.)
.
. *
§
BUCKEIRA
ou
BUCHIARA, (
Géogr.)
c'ejl
auifi
q':'-'
on nomme un lac d'Egypte
a
fept milles
d' A
le–
xandrze.
C'eíl: unlac; imaginaire.
Voye{
La Martiniere.
Lettresfur
f
Encyclopédie.
*
§
BUCZA
V
A
ou.
BusKo , (
Glogr.)
H
ville
de
)' Pologne...
&
Bus
K
o, ville de Pologne...
»
font la
meme ville.
Lettres fur l'Encyclopédie.
*
§
BUDACK,
(Géogr.) villecapitaledela Croa–
tie:
I
0
•
On ne trouve point cette ville daos les bons–
Diél:ionn~ires;
2.
0
•
~'eft
Carl{tat
qui efr la capitale de
la Croane
utnch1enne,
&
Wihits
de la Croatie
Turque.
Lettres /ur l'Encyclopédie.
*
§
BUDNOCK, (
Géogr.) petite vi/le de la hauta
Hongrie. Budnock
n'eíl: point une ville, mais un
:fi.mple chatean.
Voyez.
La Marciniere.
L ettres fu.r l'En-:
cyclopédie.
•
§
BUGEY, (
Géogr.)
province de France entre
la Savoie, la Breífe & la Franche-Comté, dont Bel–
ley efl: la capirale ; elle faiíoit aurrefois partie de la
cité des Séquano1s ,
&
depuis partie du royaume de
Bourgogne, dont Rodolphe
fc1t
proclamé roi en
888.
.
Le
Bugey
a été uni a la couronne par Henri
IV;
en r6o
1 ,
&
placé daos le reífort du parlement de
Bourgogne. By a cinquante-quatre cures , dont dix–
neuf du diocefe de Belley, vingt-une de celui de
Geneve, qu'
!1
travai11e
a
réunir par écbange
a
celut-