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EQU

daos cet état, on les eífuie

&

on les dépofe daos une

falle baífe

&

humide, -afio que la rouille indique

&

rnanifefte les défauts qui auroient pu

éch~pper

aux

viíites précédentes : s'il y a la plus peute fente ,

rneme fuperficielle' la rouille les deqinera

~

en

marquera les contours. Apres un mo1s de · feJour

daos cette falle ils font viíités de nouveau, avec

attention,

&

to~s

ceux qui paroiífent fans

défa~1t

&

qui ne pechent dans aucune des formes

prefc~ttes,

{ont res;us définitivement,

&

marqués d'un pom<;on

convenu.(

A A.)

EPTAPHONE , f. m.

e

Acouflique.

)

nom d'un

portiq~e

de, la ville.

d'~lyn~pie, d~ns

leque.l on av.oit

ménage un echo qm repetolt la vo1x fept fots de fmre.

11

y a grande apparence que l'écho fe trouva

1<\

par

hazard,

&

qu'enfuite les Grecs, grands charlatans,

en firent honneur

a

"l'an

d~

l'architeéte.

e

S)

EPYTHIMBIEN, (

Mujiq. des anc.)

furnom d'un

nome propre

a

1a fl[He, inventé par Olympe,

&

dont

Pollux parle dans le

chap.

10,

Liv. IV

de fon

Ono-

majliéon.

e

F. D. C.)

.

EQ

§

EQUANT,

e

terme de l'ancienne Ajlronomie)

c'efi le cercle qui efi placé de maniere que le mou–

vement d'une planete foit uniforme autour du centre

de ce cercle. C'eft done un cercle que l'on imagine

décrit du point d'égalité ou du centre des moyens

mouvemens, qui, dans l'hypothefe des anciens,

étoit au·deffus du centre du déférent, autant que le

centre de la terre étoit au- de.ífous;

e

M.

DE LÁ

LANDE.)

§

EQUATEUR,

(Aflron.)

Les planetes qui tour–

nent fur leur axe, auffi bien que la terre, ont auffi

le

u

r

équateur

&

leur póle. L'

équateur

du foleil fe dé–

termine par le moyen de fes taches ; il eft incliné de

7d

fur l'écliptique'

&

illa coupe

a

2

5

IOcl

de Ion·

gitude.

M.

Caffini, dans fon

Difcours fur La lumure {odia–

cale,

&

M.

de

M

airan, dans fon

Traité de

t'

aurore ho–

réale,

prouvent que l'atmofphere du foleil ou la lu–

miere zodiacale eft dans le plan de

l'équateur

du fo–

leil' femblable

a

une lenrille' dont le tranchant fe

confond avec le plan de

l'équateur

folaire,

&

c'eit

de-la que

M.

de Mairan déduit les fttuations que doit

avoir en divers tems de l'année la lumiere zodia–

cale.

M.

Caffini le fils penfa de m eme, que

1'

équateur

du

foleil pourroit fervir de terme de comparaifon

pour les mouvemens célefies,

&

qu'on pourroit avec

raifon rapporter

a

fon plan toutes les orbites plané–

taires; alors, par exemple, on diroitque le nreud bo–

xéale on afcendant de l'orbite de la terrea

8s

1od

de

~

longitude, puifque le nreud afcendant de

l'équateur

fo–

laire efi

a

2s 1

od ;

en conféquence

M.

Caíiini fir im·

primer une table

Oti

l'on voit les orbites de toutes les

planetes rapportées

a

l'équateur

du foleil.

Mém.

acad.

1734·

On appelle

tems de l'équateur

ou

tems du premier

mohile

celui qui fe compte

a

raifon de

1

5 dégrés par

heure. Cette pratique eft fondée fur ce que les ares

de

l'équaaur

font la mefure la plus naturelle du tems:

quand le foleil efi éloigné du méridien de

1

5

d,

il

~fi

une heure; quand il efi éloigné de

100

dégrés il eft

6h

40

1

;

paree que le mouvement diurne fe faifant uni–

formément fur

l'équateur,

il palfe réguliérement au

méridien

a

chaque heure' la vingt-quatrieme partie

de la circonférence entiere de

1'

équateur:

auffi le tems

vrai ou l'heure vraie dans le fens précis

&

exaét de

l'afironomie, n'eft autre chofe que l'arc de

l'équateur,

compris entre le méridieo

&

le cercle de déclinaifon

qui paífe par le

fo~eil'

convehi en tems

a

raifon de

I

~d

par heure. Le plus fouvent

a

la place de cet are

EQU

de

l'équateur,

on fubfiitue l'angle au pote mefuré par

cet are,

&

que l'on appelle

angle horaire:

on prend

C~t

angle horaire

a

la place de l'heure meme, c'eft-a–

~lre,

qu'au líe

u

d'une heure on rnet

1

5

dégr 's,

&

a

u

he

u

de deux heures

30

dégrés,

&c.

Le mouvement diurne qui s'acheve en vingt-qua–

tre he ures

&

par lequel 36o dégrés de la fphere tra–

ver~ent

le méridien, étant fubdivifé en vingt-quatre

partleS, chacune vaut une heure,

&

répond

a

I

5

dé–

grés, car

15°

font la vingt-quatrieme partie de

3

6o;

en continuant de fubdivifer on pourra trouver de

meme les parties du tems qui répondent aux parties

du

cercle; un dégré vaudra

4

minutes de tems; une

minute vaudra

4

fecondes; en général, il fuffit de

prendre le quadruple des minutes de dégrés pour en

faire aes fecondes de tems du premier mobile'

&

le

quadruple des dégrés pour en .faire des minutes de

tems fur

l'équateur.

·

De meme pour convertir le tems de

l'lquateurou

du premier mobile en dégrés, on prendra d'abord

1

5

dégrés pour chaque heure, on prendra le quart des

minutes de tems, on en fera des dégrés; le quart des

fecondes on en fera des minutes; le quart des tierces

de tems l'on en fera des fecondes de d ' grés.

Ces regles aifées

a

retenir

&

a

pratiquer, fe peu–

vent faire

fa.ns

le fecours des tables; cependant on

trouvera des tables propres

a

faire ces converfions de

tems en parriesde

l'équateur,

&

des partí es de

l'équateur

en tems, dans

la

Connoiflance des tems,

&c. L'opérqtion

fe réduit

a

multiplier par

l

5

le tems qu'on veut ré–

duire en partÍeS du .cercle,

OU

a

divifer par

I

5

les

parties de

1'

équateur

qu'il s'agit de convertir en tems.

La convedion du

tems

en parties de

l'équateur

eft

différente de la converfion en tems folaire moyen

dans laquelle on pr nd

3

6o

0

59' 8" pour vingt-qua–

tre heures ou

I

5o

2'.

27

11

1

8

0

,~our

chaqúe heure; c'eft

le

~?n:bre

des parues d;

1

equateur

qui

p~ffe

par le

mend1en pendant

la

duree des heures fola1res mar–

quées par une pendule du moyen mouvement; quand

cette pendule a fini fes vingt·quatre heures, il a palfé

non- feulement

3

6od . de

l'équateur,

mais encore

le~

59' 8"

que le foleil a parcourues en fens contraire

&

qui doivent paffer par le méridien pour que le fo:

leil

y

arríve.

e

M.

DE L.tJLANDE.)

E

Q

U

AT ION.

ConjlruBion

&

ufage d'une ma–

ehine pour trouver les racines de quelque équation

q:te ce

fUiJ!t

ét;e.

(

4lgebre. Machines.)

M.

Pafcal

s

eft fan une reputat10n dans le monde pour avoir

inventé fa machine arithmétique. Ceile dont je vais

donner la defcription n'eft pas moins ingénieufe;

&

on peut l'appliquer

a

toutes les

équations

de quel–

que dégré qu'elles foient. Avant que d'en donner

~a

confiruétion, il convient d'expofer en peu de mots

la théorie fur .la9uelle elle eft: fondée : elle fuppofe

~

daos ceux qm hront cet art1cle , quelque connoif-

fance de

1'

Algebre.

Soit

1'

équation

a

réfoudre

a+ h

X

+

e X X+ d X

x,

&c.=o.

Tirez fur la ligne

Z Z

prife pour bafe dans · la

fi–

gure

1

ou

.2

de la

pl. 1 d'ALgehre, dans ce S upplément

~

les perpendiculaires

S S

&

R R,

éloignées l'une de

l'autre de telle difiance qu'il vous plaira. Prenez en–

fuite fur la ligne

S S

de l'une ou de l'autre figure

les parties

O

A, A

B, B C, CD,

&c. proporrion–

nelles aux coefficiens

a, b, e, d,

&c. de

l'équa–

Lion,

obfervant de prendre chact!ne de ces Jignes de

basen haut,

a

compter de l' xtremité de Ia derniere,

lorfque le coefficient qu'elle doit repréfenter efi po–

fitif,

&

dans un fens contraire lorfqu 'il efi négatif.

Cela

fait,

tirez par Fextremité de Ia derniere des

lignes

OA, A B, B C,

&c. favoir par

D

,

la ligne

D C,

parallele

a

la bafe

Z Z

,

&

par le point

C,

D C

coupe

R R cC,

&

parallelement

a

S

S,

&

a

telle difiance qu'il vous plaira

M

M;

par le point

o

u