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EQU

-rle l'ordre de la propofé e ; mais on ne peut pas lni

"fuppofer en général

n

imégrales algébriques de l'or–

dre

n-

1.

En effet, 0n a d'abord le terme

e

a x

~

qu'une

íeuledifférentiation ne pourroit pas faire difparoitre,

ainfi lorfque l'intégra1e de l'ordre

n-

2

doi-t le con–

tenir, une des intégrales de l'ordre

n-

1

le conte–

nant auffi' fa différentielle exaae contiendra

e

b

1

"

D'ailleurs (

~

étant le figne de l'intégration par

rapport aux différences finies ,

&

F

x

déíi,gnant une

fonB:ion donnée <le

x),

l'intégrale de 1'ordre

n-

r

peut contenir

~

F

x

,

&

cette. fomme peut ne pas

etre exprimable

e~. te~mes

fims 'par une fonthon

iinie de

x;

alors

fi

1

mtegrale de

1

ordre

n-

2

con–

~tient ~

F

1

x

,

&

que

F'

x

contienne

~

F

x,

il parolt

impoffible d'avoir denx intégrales de l'ordre

n-

1.

Mais

ft

on peut égaler

;E

F'

X

a

une fonB:ion fitlie de

x

&

F

x

plus une fonB:ion

~

F''

x,

F"

ne contenan1

plus

F

x,

on aura alGrs les deux intégrales,

&

comme

ae telles fonB:ions peuvent ebtrer dans la différen–

tielte exaB:e , fans que

x

foit dans la propofée , on

ne

pour:ra fuppofer qu'on ait

n

intégral_es de Fordre

12-

1

qui puiífent la pr0duil"e fans contenir

x & -e

b'

",

n

bu

e

b

"x

,

6--c.

dans leurs différentielles exaétes, o

u

meme des produits indéfinis.

\

-

9°.

n

fuit de-la qil"il faudra ou fnivre la rnérhode

oes intégrations fucceffives 'ou 'bien' lorfqu'on aura

tme

équation.

intégrate de l'ordre

n-

1

qui -contienne

ax

.x

ou

eP

x,

o

u

un produit indéfini, ou

e N

e

,

-fuppo–

fer une at1tre intégrale du meme ordre contient

x

OU

e

p

X'

QU

la fonB:i00 Í!ldéfinie)

&

de plus

e.

axt+b

1

X

&

une fonB:ion indéfinie qui

(n.O.

6)

peutdifparoitre

par deu.¡X différentiarions,

&

ne devient la propofée

-qu'en mettant

-au

lieu de celles de ces quantités qui

refien~

apres avoir comparé cetre nouvelie .inté–

.gral~

avec fa différentieUe, leurs valeut"s tirées ·de

l'équation -intégrale qu'on a trouvée d'abord,

&

fila

2+-bx

'DOUVelle intégrale <:Ontient

ea~

,

&c.

00

fup–

pofera que

e a x

2

+

b

x, &c.

entre ·auffi dans la ti·o.i–

ileme intégrate ,

&

ai-nfi de fuite-o

9°.

On obfervera

que~

~XA~Z:xAZ-~AxAZ+AXA~Z

=

x

A{ -A

xZ +D.Z.

10°.

Pom: intégrer la fonB:ion en

x

purs, on re–

marquera que la différentiation n'en ayant pu faire

évanouir

ni

radicaux , ni fonB:ions tranfcendantes

tQuteS }es fois qu'elle pourra efre exprimée par un-e

fonél:ion finie , cette fonB:i0n fera une.fraél:ion ra•

tionelle de

x

&

des fonB:ions de

x

contenues dat1s la

différentielle ,

&

on l'aura toujours en férie infinie

par la méthode dont j'ai parlé au commencement

de cet article.

1 1°.

Si

une

équation

propofée contenoit des quan–

tités tranfcen<lantes , alors il faudroit les regarder

comme fonB:ions algébriques de nouvelles variables

&

de lenrs différences , enforte que les regardant

-fous ce point de vuela propofée foit encore poffible.

Quel que foit une

équation

aux d:ifférences finíes,

ces prjncipes fuffiront pour l'intégrer par la méthode

'des coéfficiens indéterminés.

Quant aux intégrales qui échappent

a

cette

mé–

thode, on pent dans différens cas trouver des formes

<Íe fonB:ions qui les repréfentent; mais cette difcuffion '

nous entraineroit trop loin.

Si au lieu de favoir que

A

x

efr confrant, on favoit

"qU'il

eft éga}

a

~,

fonél:Íon de

X

&

y,

il n'y auroit

qu'a éliminer

y,

&

on auroit

x

par une

équatiorz

comme ci-deífus, dont l'intégrale contiendroit une

nouvelle variable

x

1

,y

feroit donné par une

équatiorz

femblable,

&

pour avoir

y

en

x,

il

faudroit élimi–

ner

x'. (o)

ÉQV~TlQN~

f.mx

ditfüm"s

fihi~s

&_

i!ZjinimeJZt pe-

- -

,

-

-

'

E

Q

U ·

tites.

Je donne c-e noma des

équations

quí

c-on( enncnt

outre les variables

y,

&

x

leurs diffc' rences ficies

&

in–

finiment petites, tellcs que

d

x,

dy~

A

x,

dy,

Al:iy,

d Ay,

d

2

y ....

A

ny,

dA

n-

1

y'

&c.

Aucun géometre

n'a encore coníidéré la théorie de ces

équations.

Voici quelques remarques fondamentales qui pour–

ront conduire

a

une méthode de les réfoudre géné–

ralement.

1°.

La propofée pour un ordre

n

de difli' rences

pourra, ú

Z

en eft l'intégrale complette

&

finie

etre rnife fous la forme

aZ+h dZ+

cAZ+ed2Z

+fdAZ.+gA

2

Z ..

~

+P

Jnz .....

+qAnZ=

O.

Il

fuit de cette forme femblable

a

ceUe des

différen~

ces partielles, que la propofée n'a point ponr inté–

grale néceífaire une

équation

de l'ordre

n-

t,

dont

les différentielles combinées entr'elles produifent la

propofée.

p

2

o.

A

X

étant fuppofé cónfiant' les quantités

e

a

X

p

p

bx

étant un nombre entier , o

u

e

a"

e

!)

e

b

e::.

x

étant

un

nombre entier, font les feules qui fe trouvent

également dans

Z

,

Z

+A

Z, Z

+

d Z,

&

par con- –

féquent

fi

dans la propofée

p

&

q

(

1 )

ne font

pas égaux

a

zero

~

e'

eft-a-dire' ft

la

propofée con–

tient

a

la fois des différences nes :finies

&

infi-

-niment petires

~

l'inté&rale ne contiendra point d'au...

tres tran(cendantes

m

d~autres

arbitraires que des

fonB:ions fans variables'

p

pourra etre égal

a

n"-

+

3

ni

1

2

mais jamais plus grand,

&

femblablement pour les_

p

b

X

·fonélions

ed"

e

p

póurra

atre

>

n z

+

3

Tt

-

~~

.

2

3

°.

St

la propofée eft telle que les

équations

A

n

z

::.=o

¿n

Z

=o n'entrent pas dans fa formation,

rnais

feulement les

équations

i\

n.-

m

z

=o

d

n-m

1

z

==o,

&

des

équations

au.x différences, partie finies, par–

tie infininíent petites. Alors on pourra avoir une

intégrale qui contiendra

m

tranfcendantes quelcon•

ques, ou un plus grand nombre de tranfcendantes

en.

x

feulement,

&

tel.! es que l'une étant

V

une autre

!01t

V+

t:>.

r,

&

ainfi de fuite, ce nombre étant tou–

¡ou~s f~cile

a

d~terminer

pour chaque otdre'

&

m,

arbitratres paretlles

a

celles des

équations

aux diffé–

rences finies, c'efi-a-dire, qu'on aura pour inté–

grale une fonB:ion aigébrique des variables

&

de

leurs

diff~rences

infiniment petites, dont les coeffi-

,

"

p

1

Ctens pourront etre

e

a

X

'

&

en genéral des fonél:ions

Q

de

x

données par des

équations

aux différences

:6nies entre

x

&

Q.

_ Voyez fur ce fujet les

Mérnoires

de

l'académie de$

fciences,

année

1771.

'

Voyez auffi

l'anicle

ÉQUATIONS

LINÉAIRES

au

mot

LrNÉAIRES,

dans ce

Supplémerzt,

ou l'on con–

fidere quelques atltres hypothefes d'

équations

an:x

différences finies.

e

o)

ÉQUATIONS

empiriques.

On a nommé ainú des

équations

trouvées indép·endamrnent de toute théo–

rie

&

d'apres les feules obfervations d'une planete,

&

.comme elles repréfenteat avec

~xaB:itude

le

mouvement de cette pianete pendant les révolu–

tions obfervées , on en conclut qu'elles pourront les

repréfenter indéfiniment.

Ainfi 1es

équations

de mars, telles que Kepler

les

détermina lorfqu'il trouvá moyen d'expliquer

les

irrégularités qu'il avoit obfervées dans fon cours,

en

fuppofant que fon orbite étoit elliptique, ces

équa–

t-i.orzs,

dis-je, étoient empiriques. Mais lorfqu'en ap–

pliquant cette loi aux a

u

tres planetes

~

i1

prouva que

leurs orbites étoient auffi des ellipfes, alors leurs

équations-

trouvées d'apres cette hypothefe furent des

équations

données par la théorie,

&

non plus des

éq-uations

empirique¡, Ain!i, une

équation

a

qui on a