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EQU

dea'vus ,

depu~

g

jufqu'a

d,

&

depuis

h

jufqufa

<J,

lefquelles s'engrainent avec celles de deux roues

s

&

t

de mcme diametre, dont l'axe

p

r

eíl: foutenu

dans

de~x

endroits, favoir

u,

&

un autre qu'on ne

peut VOir dans la figure. Ces dent.s ferveJI!t

a

régler

le _mou

vem~nt

des

tr~verfans

g

k

&

h

i

,

lorfqn'on

falt mouv01r la machme ; au moyen de quor, les

harres

nx

_&yz,

qui coulent dans deux pieces r

&

:1.

font tOUJOurs paralleles. Elles font repréfenrées

par la ligne

M M

de la premiere fioure. Celle de

d~íf?us

n;c.

eíl: garnie d'une pointe 3

~

dont l'extr@–

mite fupeneure paífe dans la rainure de lá barre 4,

5 ,

&

l'inférieure par celle de l'alidade

N O.

Sur la

b~rre ~e

deífus

y

{,

eíl: attachée une pointe p-erpen–

d~culatre

6' 7' dont on peut oter la pointe pour

y

mettre un crayon; cette pointe repréfente le point

s

&

la premiere 3, le point

r

de la premiere figure.

Sur la barre

4,

5

eíl: unboulon rivé

8,

qui eíl: placé

dire8ement au-deífus de la rainure de la barre

P

Q,

&

qui repréfente

te,

le point

a

de la pr€miere figure.

Les deux traverfans

9,

10

&

1 I,

&

12,

coulent dans

les fupporrs 13 , 14,

1

5

&

16 , font garnis de dents

triangulaires , qui engrainent avec celles des roues

17

&

I

8 ,

dont l'axe eíl: marqué par les nombte9 19 ,

2.0.

Ces roues reglent le mouvement des

barres~

&

font que celle qui efr marquée par les chiffres

4,

5 ,

fe meut toujours parallélement ; elle eíl: repréfentée

par la ligne

la

de la premie

te

figure. Les coulans

e,

f,

e,

N

&

R,

étant arretés avec des vis dans les

en_droits convenables, felon les coefficiens de l'

équa-

tion,

ainíi qu'on le verra dans l'article fuivant, en

avanc;rant ou reculant la barre

g

h,

on fera mouvoir

la machine,

&

la pointe

6,

7 ,- décrira une cou be

qui fera le Iieu de

l'équation.

Les endroirs oü elle

paífera fous la foie

ef,

a

compter de la ligne ponc–

tuée, qui efr marquée fur la traverfe

U X,

indi–

fJUer-a les racines réelles ;

&

le nombre de fois qu'elle

approchera

&

s'éloignera de la meme foie {ans paf–

fer deífous, rnarquera celui des racines imaginai·

res.

Au-deífus des montans

E F, G H, 1 K

&

L M,

font de pe tites pieces :".

I , 2 2

&

2

3 , qui empechent

les barres qui coulent deífous de fortir de leurs pla–

ces. Voici maintenant

la

maniere de reél:ifier la ma–

chine pour une

équation

donnée.

Arretez les noix

e

,f,

auxquelles la foie e·fi atta–

c.hée

a

égales diílances des foutiens

E F

&

L M;

avancez en(uite la noix

e,

qui porte l'extremité de

la barre

ah,

deforte qu'elle foit plus éloignée du

foutien

E F,

que-l'endroit

~11.

vous

a~ez

arreté la

noix

e,

d'un nombre de dtv1fions pnfes fur une

échelle de parties égales , égal au terme connu de

r

équation'

s'íl eft poíitif'

&

plus pres s'íl eíl: négatif;

&

arretez-la dans cet endroit. Faites enfujte couler

la noix

N,

qni porte la barre

NO,

l'éloignant ou

Papprochant du foutien

_E_F,

plu~

que ne

l'e~

la

noix

e,

d'un nombre de div1íions pnfes fur la meme

échelle égal au coefficient de

l'équation,

je veux di–

re, celui oh la quantité inconn ue n'a qu\me dimen..,

fion; plus loin íi le coefficient efr pofitif,

&

plus pres

s'il eíl: négatif. Faites enfuite couler la noix

R,

qui

fixe l'autre extremité de la barre

NO,

jufqu'a ce

qu'elle foit

plu~

éloignée__ d'une lig?e tirée

d~ ~ou­

tien

E F

aq

foutten

LM.,

Je veux d1re, du cote

D

du chaffis, que la noix

N,

d'autant de diviíions que

le coefficient du terme de

l'équation,

ou l'inconnue

a

deux dimenfions l'indique' plus loin s'il eíl: pofi–

tif,

&

plus pres s'il efr négatif. Pour cet effet , on

aoü graduer le coté

A

du chaffis , les barres

S T,

U X, Y Z

&

le traverfant

P

Q,

a

commencer du

front

D.

Ces gradations fonr marquées différemment

fur la machine ' mais d'une maniere moins commo–

de. Si l'on obferve les endroirs o\1 la pointe , ou le

crayon 6, 7, coupe la foie

ef,

a

commencer de la

11gne ponauée marquée fur la traverfe

U ({;

~

Tome 11,

E

Q

U

83 5

qu'on ies mefure fur une échelle , fur laqttelte

A

dif~

tan

e~ ~u

trav;rfan!

P.~,

prife depuis une ligne tirée

d~t ~mheu

de 1

extre~ue

A

de

E

Fa

GH

repréfente l'u•

mte ( on peut en vo1r la raifon dans la démonílration

ci-deífus, ou

IJ_

e

ou

O T

,figure

1

,

qui marque la dif–

t;m~e

,de cette hgne

P

Q

_de la

bar~e

A,

efr prife poul"

lnmte. ), on aura les racmes que l on cherche. Si l'on

ote la foie

ef,

&

qu'on mette un carton fur la ma–

chine , {ur le deux traverfaos fup ' rieurs

U X

&

Y Z,

apres avoir tracé deífus une ligne qui repré–

fe~te

la foie

ef,

&

mis un crayon en place de la

POI!lte 7; ce dernier décrira une courbe, qui avec

la hgne droite donr je viens de parler, confrruira

l'

équation

donnée. Plus les coefficiens feront grands

( on peut les augmenter autant qu'on veut fans

chaoger les racines, en les multipliant par tel nom–

bre qu'on voudra.) , plus les angles, que la com·be

&

la ligne formeront, feront grands; ce qui eft avan–

tageux dans la coníl:ru8ion des

équations.

Comme il

paroit par la dérrionfiration précédente, qu'en au..

gmentant les barres de cette machine, on peut l'em"'

ployer généralement pour toutes les

équations

de

quelque

d~gré

q_t:t'elles puiífent ecre ' on peut l'ap–

peller,

a

)Ufie htre, un

conflr~t~.éfeur

univerfel

d'équa•

tío~

. (

P)

EQUATIONS DÉTERMINÉES. (

Algebre~

)

Je

me

bornerai dans cet article

a

expofer ce qui a été fait

jufqu'ici fur la foJ.urion générale des

équations,

dont

on n'a point parlé dans le

Diélionnaire raifonné des

Sciences,

&c. paree que lorfque

1'

articl~

ÉQUA–

TION

fut imprimé , les analiíl:es ne s'étoient pas en–

core occupés de cet obj et , comme ils l'ont fait

depuis.

Le premier

qttl

ait fait que1ques pas dans cette re-·

cherche ,

~ft

le célebre Tchirfnaus, géometre Alle–

mand,

a

qui l'on doit la découverte des cauftiqueso.

Il propofa une méthode pour faire difparoitre autant

de termes qu'on voudroit d'une

équation

propofée

.ear le moyen d'une fubilitution;

&

il trouva que

fi

l'on vouloit la réduire

a

deux termes' le premier

&

le dernier,

&

faire difparoitre les intermédiaires ,

on feroit dépendre la folution de la

propoJ~'

e, de

celle d'une

é

1

uation

Yn +A==

o,

n

étant le d 'gré de

la,

p~opofée,

&

A

dépendant d'une

équation

du

degre

n-

1 ,

n-

2 •••• 2. 1.

M. Euler

&

M. Be1.out, l'un dans le

tome

Xl

des

Mémoires de Petersbourg;

l'autre dans les

M t!moi–

res de

l'

Académie des Seiences,

pour l'année 1765;

ont pris une autre méthode. lis ont fuppofé que la

racine d'une

équation

du dégré

n,

étoit de la for-

n

n

me

v

A

+

v

B .

..

le

nombre des

A,

B,

&c. étant

n-i;

&

ils ont trouvé que l'on avoit

A

par une

équation

auffi du dégré

n-

I

~

n-

2 ,

n-

3 ...

2 .

I.

La folution d'une

équation

du

5e

d ' gré fe trou..

voit done réduite

a

celle d'une

équation

du vingt–

quatrieme. Et quoique (

f/oye'{

les

R eaherclzes

da

M. de la Grange

&

de M. de Vandermondfl, fur cet

objet. ) cette

équation

foit réduaible

a

une du íixie;¡,

me,

l'éqrtation

du cinquieme dégré n'efi pasrabaiífée

par ce moyen ;

&

celle du fixieme le feroit encore

moins.

Il reíl:e done ici deux objets

a

confidérer' l'un

lét•

poffibilité de parvenir

a

cet abaiffement ' auquel

les

équations

femblent s'y refufer; l'autre les moyens

de rendre praticables les calculs immenfes o\t cette

m 'thode générale doít néceífairement conduire.

MM. \Varing

&

\Vandermonde fe font occupés

avec beaucoup de fucces du fecond objet. On fait

que le fecond terme d'une

équation

efi égal

a

la

[o

mme des racines; le troifieme

a

celle de leurs pro–

duits deux a deux ;

&

ainíi de fuite. On fait auffi que

ces foñ8ions qui font connues , puifqu'elles font les

coefficiens de la propofée étant données, on pe1.1t en

N N

n

n

n

ii