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E

P

I

ce vifc:ere

&

fon ligament fufpenfoire,

&

méme

a p.!ri

oine a t-dela de ce ligamen . La parrie flo -

t ante

de cer

t!pi.ploon

vienr

enfuire · lJe

re

•ienr fur

lle-mcme pol

r

s'arracher a u colon tranfverfa ,

d ep

is

la rare jufqu'a fon e tremir' du cot' droir.

L e

cul-de-fac gauche fe termine par

L'épiploon,

q ui remonte le long de la lame upérieure du m

'(o –

colon tranfrerfal ,

a

Jaquelle

il

s'a tache oblique–

men ' jufques

a

la ra e.

e

cul-de-fac

uu

córé droit

eft

formé en partie par

PJpiploon

colique, dont nous

allons parler,

&

en parrie par le

fi

uiller pofi 'rieur

de

l'épiploon

gafirocolique attach

1

a la lame fupé–

rieure du méfocolon tranfv rfal le long de l'artere

coligue moyenne.

L'épiploon

coligue efi une continuation de celui

dont nous venons de parler : elle efi conique,

&

fa

longueur efi variable : nous l'avons vue s't::r ndre

ju qu'au ccecum. Le feuillet anrérieur

&

le euillet

pofiér ieur de cet

épiploon

eft également une conti–

nuation de la tunique externe du colon, mais en

d eux lignes diffi' remes. Il eftboíTelé comme les deux

a utres

épiploons,

quand on le gonfle. Il paroir que

M.

Lieuraud en a parlé; mais il en dérive un feuillet

du m ' focolon. M. de Hall r l'a décrit &l'a fair graver

en meme tems .

Nou avons d ' ja parlé des petits

épiploons

coli-

q u

S

a

l'arti Le

CoLO. 'eft une d ' couverte de

. e fa le, renonvell ' e par Ruyfch.

L es arreres du perit

épiploon

naiífent de la grande

coronaire , de la perite & ,de l'hépatique ; Ies veines ,

de la veine-porre.

Les arteres du feuillet ant 'rieur de

répiploon

gaf–

t rocolique naiífent de la gaftroépiploique droite, de

la gaíhique gauche, de la gaíhoépiploique gauche ,

des vailfeaux de la rate & des vaiifeaux courts. On

a donné le nom d épiploiqne droire

&

gauche

a

la

plus grande branche de celles qui fortent de la gaf–

troépiplo1qne de l'un

&

de l'autre cotés.

Les arte res du feuillet pofr ' rieur naiífent encore

d es gafiroépiploiques, de que lque arte re de la ra te ,

d es aiífeaux du colon

~

e\

u duod ' num & de bra n–

c hes adipeufes. Les veines vont fe rendre

a

la fplé–

n ique ' a 1 ve ine-porte ,

a

la méfen térique.

Les veine de

l'épiploon

coliqne vie nnen t des vaif–

feaux du colon , de l'épiploique droite, de la duo–

d énale, de la méfentérique.

Tous e différens rroncs communiquent tres-fré–

q uemmen t entr'enx.

La colle qu on y injette paífe dans la graiífe dont

l es aiíreaux font accompagnés. On a abandonné les

vaiffeaux graiífeux différens des vaiffeaux ronges,

que Malpighí croyoi t avoir découverts,

&

qu'il a

r ' voqu

1

s

lu i-meme.

11

y

a des glandes

1

ymphatiques dans

1'épiploon

afirohépatique

&

dans le gafirocolique ; les uns

&

l es autres font plac ' s le long de l'attache de ces

épi–

ploons

a

l'ellomac. On a

Vll

quelqnes traces de_ vaif–

feaux lymphatiques dans

]'épiploon

gafirocohque ;

mai il ne faut pas fe hater de les admertre. ous

avon vu des r ' feaux tranfparens dans les intervalles

d es aiífeaux rouges , qui fe font trouv ' s n " tre que

d la <Yraifre.

. ·

I1

y

a quelques nerfs en petit nombre; auffi

l'épi–

ploon

n a-t-il que eu de entiment: le fang paro'lt

irculer av e beaucoup de lenteur: on ne le líe

pa ,

ron

ne craint aucune h ' morrhagie de la part

de fes arteres.

(H. G. D.)

PIP

MPE

TI A (

filujique d s anc.)

Voffius,

dan 1 inftitu tions po tiques, ra pporte qu on ap–

pelloit ainfi de chanfons faites pour de occafions

oit il

fi

lloit d la maanifi c nce.

(F. D. C.)

ÉPI R L

BA...

ME E

(/~tujique

des anc.)

nom que l on donnoit

a

la orde qui fe trou oit

Tome.

JI.

E

I

-5

fous a

projlJmbanom~ne.

qui r po doi ar

q uen .

a

notre

fol.

(

F. D

. )

IRE, (

ogr.2p>tt

. ) Les E hiti ns .... .. .

les mbrafien ....

Ltj

-les

th~

ten.s .....

1

s

Am–

bracjen . ( )

EPI

OP

T .... . .

L 1{¡

z

dans

cec

article

A lmatn

au lieu

d'

Alm n:.

§

É

I

O

E (

Poijie..)

C '

oit or· . nair ment,

au rappo rt d'Arifio e, un ou plutieurs cene

~r

e

' es

entre les chant du h ur

d~un

pie e d1am

i

;

en ffet ce terrne, dan fon tymologie d fign ce

qui efi mis

a

la fuite

d

un banr. Les an ienn

S

tra–

gé<.Ji

s

Grecques , de m me que les com 'dies, n

fiuenr au commencemen que l eh nt olemnel d'un

o

u

de pluú urs hreur . Dans

1

fui te on

iní~ra

une

a ion qu· 'roit r pr fenr

e

entre les hanrs, d'ot

elle eut le nom

d'¿pijod

.

Le modernes emend nt

par e terme, tout e qui

C·rr

a

remplir l'intervalle

d une a ion

1

pique ou dramatique , inrerrompue

ou fufpendue. Ainfi Homere, dan le fecond chant

de ll1iade , randis que les deu. arm es fe rangenr en

baraille , ne voulant pas s appefantir urce dera·l,

emploie ce tems nous dect ire toutes les r es na–

vales de Gre s;

&

dans le tro ifteme chanr, pen–

dant que 1

s

troupes rangées attendent 1arriv 'e de

Priam ,

&

pré parent les facrifices, le poere tranf–

porte fon leéleur

a

Troye,

&

luí fait connoirre

H lene. Ce font-la de vrais

ipifodes,

dans le fe ns

mod rne ; mais on donne encore le nom d

orne.me.ns

ipifodique.s ,

non-feulement en poéfie, mais auffi en

peinture '

a

cerrains acceífoires qui ne tiennent pas

elfentiellement au fujet principal.

Les

épijodes

détournent pour quelque t ems l'at–

tenrion de l'objet capital ,

&

produifenr par ce

moyen , des repos pour délaífer l'efprit, en lui pr ' ..

fentant des obj ts d'un autre ge nre , ou pour l'occu–

per aiUenrs, pendant qu'il fe paífe des événemens

qu'il ne

{;

roit pas poffible ou pas convenable de

l uí laiífer voir. es cas fe pr ' fentent fouvent dans

l'épopée

'

&

meme dans les drames dont l'atlion a

beaucoup

d'

' tendue,

&

qui efi fort compltqu e.

Pour que le r écit o u l'aélion ne foit pas fufpendue ,

l',éfifode

vient

a

propos r emplir le tems qui doit

s

couler.

Il

y

a encore un autre motif qui peut rendre les

é.pifod s

n ' cefiaires , c'efr lorfque deux {cenes tr ' s–

intéreífantes , mais d'un caratl-ere tout oppofé , fe

íuccéder0ienr immédiatement. Un

épifode

placé en–

tre ces deux {cenes' fen alors

a

difpofer infenfible–

menr l'efprit & ls cceur

a

ce paífage. C'eíl: ce qu'on

obferve auffi en mufique : le compofiteur, s'il n'y

eft néceffité par la nature du fujet , ne paífe jamais

d'un ton

a

un ton contraire ' fans placer

en tre

deux

quelques tons moyens qui, en affoiblilfant la fenfa–

tion du pr emier' préparent l'oreille

a

recevoir une

impreffion d'un genre d ifférent.

Au reíl:e, il n'efi: pas befoin d'obfcrver ici qu'il

y

a uroit de la mal-adreífe

a

choifir un

épifode

dont le

fujet fut t out-a-fai t étranger au fujet princjpal. II

faut au contraire qu il s'y rapporte exaélement,

&

q u'il foit amené bien

a

pro pos. L'

ripiJode

doit répon–

dre au caraélere général de l'enfemble , contribuer

au progres

&

a

la perfi B:ion de l'aél:ion principale,

o u du moins

y

r

1

pandre un certain jou r , contenir

des ' claircilfemens, qu'il n'eftt pas été convenable

d

y

faire entrer d'une autre maniere. Par ce moyen,

l'épifode

fe lie

ú

inrjmément au fond meme de 1ac–

tion, qu on ne pourroit l'en dé ra ber fans

ga

er l'ou–

vrage. (

C

t

arricl

eft

tiré

de la Théorie.

gént:raLe

des

ux-Arts de

J"vJ.

ULZER.)

§

ÉPITHETE,

(Artsdela parole..)

,efi:unter–

me ajour ' a celui qui contient l idée principale P.our

refireindre cerre idée en l'embelliífant , c'efi- -d1re,

en

y

joignant une

1

nergie e he ique.

uand par

r 1 mmm