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EPI
Les buiffons
d' epine-vinette
qu'on cultive poür
ieurs fruits' doivent etre ifolés,
&
il convient de les
{oulager, en retranchant les jets gourmands
&
am–
bicieux. Par ce úmple fecours, on en obtiendra de
plus beaux f.ruits
&
en plus grande abondance.
Je panfe qu'on pourroit enter les efpeces rares
fur les communes. Je ne l'ai pas eífayé. (
M. le Ba–
rca
DE TSCHOUDI.)
EPIODIE, (
Mttjiq.
d~s
anc.)
chanfE.lndes Grecs
avant
t-es
funérailles ; on l'appelloit auffi
n~nia.
(F. D. C.)
§
EPJPHALLUS,
e
Mujir¡. des
anc.)
Il
paroit
par un
paífa ge d'Eufiathius, tres-fouvent cité dans
Meurfius, que ce mot étoit auffi le nom d'un air 9e
danfe des anciens,
&
qu'on l'exécutoit fur des
flu–
tes. Ce
me~e
paífage met encore l'hédycome
&
le
polemicon au rang <les a!rs de danfe joués fur la
fl(he .
Voye{
HEDYCOME
&
POLEMICON. (
Mujiq.
áes anc.) SuppL.
Et
Athénée dit pofitivement, d'a–
pres Tryphon, que c'étoient des airs de danfe pro-
pres aux flutes. (
F.
D. C.
)
·
*
§
EPIPHANIE,
fit.esdesrois ... Les chrétiens d'O–
rimt nommen.t au.Jli ceue féte La t!dophanie ou feíe des
lumi.eres.
Théophanie fignine
manife{lation
de
D ieu
&
non
pasflce
des
lumieres
~
.• Jean. b ejlions afait un
petit tivre fur
le
Roí boit .
M.
Deflyons a fait un pe–
tit:
livre
&
un
autre aífez gros fur le
Roi boit. Lettres
fur
L'Encyclopédie.
§
ÉPIPLOON, EPIPLOIQUE,
e
An.atomie.)
ar-
ticles extremement incomplets;
lifez:
·
E PIPLOON,
c'efi le nom de différentes membranes
graiífeufes, qui flottent dans la cavité du bas-ventre de
prefque tous les animaux. Les chenilles elles-memes
ontdes monceaux de graiífe autour des intefiins. Ce
font cependant les quadrupedes, dans lefqnels ces
mernbranes font les plus marquées. Elles naiífent du
péritoine, mais jai]lais immédiatement. Ce font des
produélions de la membrane extérieure de l'efiomac,
de ta tate, du foie, du colon ; mais
ces
membranes
e1les-memes naiffent du péritoine.
T ous les
épíploons
ont la m&me ftruél:ure dans
l'homme, dont nous allons parler , fans entrer dans
le détail des
épíploons
des animaux ; la variété y efi:
trop grande. Ce font deux lames extremement fines,
appliquées immédiatement l'une
a
l'autre ,
&
qui
font une duplicatnre, dans laquelle rampent de nom–
breux vaiffeaux qui
y
forment des réfeaux. Nous
avons réuffi
a
féparer ces deux lames par l,air que
nous
y
avons introduit.
H
faut fe garder de confon–
dre ces deux lames avee les deux grands feuillets de
l'épiploon.
Chaque tronc d'artere
&
de veine efl: accompa–
gné d'une trainée de graiífe , dant les globules font
féparés
&
tres-éloignés les uns des autres. Les pe tites
branches étantabfolument fans graiífe dans les jeunes
fujets, on fouffie avec facilité
l'épiploon,
la partie dé–
nuée de graiffe prete,
&
toute la membrane s'épanouit
&
prend la fo.rme d'une veffie toute relevée de boífes.
Les arteres qui réfiftent a l'aír rampent dans les val-
1ons. Dans l'adulte la graiífe fe multiplie; elle ac–
compagne les petites branches du réfeau artériel,
&
tout
l'épiploon
deviem: une maffe de graiífe
pa–
t eufe.
Nous avons dit que les
épiploons
fe lai ent fou
ffL.erdans le fretus
&
dans les enfans: c'efi une propri 'té
qui leur paroit etre eífentielle. Tous les
épiploons
ont deux. feui llets. Nous avons averti le leéteur de
ne pas confondre les feuiflets avee les lames. Un de
ces feuillets eíl: antérieur,
&
l'a utre eft pofiérieur:
ils fe joignent a leur extremité'
&e
forment un fac
dont l'orifice ou la bafe efi faite par le vi(cere , ou
par 'les vifceres dont
la membrane externe, en s'éle–
vant avee un peu de
celluloti.té, a produit les deux
lames de chaque feuillet.
E ·pI
11
y
a trois
épiploons
continués )'un
a
r autre ;
&:
plufieurs a1.1tres petits
épiploons
difirilmés le lona da
colon. .Ces trois
épiploons
ont une entrée
comm~me
par laqnelle on peut les fouffler : elle a été décou–
verte,
a
ce qu'il paroit, par du Verney , puifqu'elle
fe trouve dans fes ouv rages pofihurn€s, .dont Ja date
n'efi pas
c~nnue'
mais
~ui'
vu
~e
grand age de
l'au–
teur, parolt ne pouv01r contemr que des obfer
a–
tiohs antérieures
a
l'année ·
171
5 ,
date
a
laqueUe
\Vi~ílow
a
p~blié c~tt_e
découverte. Du Verney
avon alors f01xante-qumze ans ,
&
avoit di[équé
depuis plus de cinquante ans : puifqu il a vu
cette
o uverrure'
i(
ne paroit guere probable qu'il ne
rait
pas vue avant.cet
~ge.
Cett<'l
porte-cochere,
ce>mme 1'appelle Winilow
~
eft placée entre le petit lobea queue
du
foíe
&
le
duodénum prefque contigus; il y a une 'ouverture
qui n'a d'aurre figure que
e
elle de ce lobe.
La
membra..
ne externe du foie , née de la fauffe tranfverfale
&
de la véíicule du fiel, paífe devant cette ouvertare
pour aUer recouvrir le duodénum;
&
le périto1ne
de la région rénale droite, paífe derriere
a
porte
de
l'
épiploon
,
pour produire la lame inférieure du
mé–
focolon. La veine-porte, ave
e
les conduits biliaires,
paífent auffi devant cette ouverture.
Quand on. la foufile ,
1'
épiplodn
hépatogafirique
s'éleve le premier; l'air paífe derriere l'efiomac
pour gonfler
l'épiploon
g.aftrocolique; il s•étend
juf–
qu'a la fin de l'extremité droire de ce fecond
épiploorz.
pour dilater le troifieme
épiploon:
c'efi le colique..
11 n'efi pas néceífaire au refie de chercher la porte
de Winílow ; il fuffit d'introduire le tuyau
derrier~
le paquet
d~s
vaiífeaux du
foie.
.
Le petit
épiploon
de Winflow
1
ou
l'épiploon.
hépa–
togaíl:rique mut parfon feuill et antérieurde la foife
droite de la véficule du fiel
&
de la foffe tranfver–
fale du foie. Il continue de nairre de la foífe.tranf–
verfaie
&
de celle du éonduit veineux,
&
fe termintt"
au diaphragme , dont le péritoine le borne; mais
cet
épiploon,
en s'approchant dn diaphragme, a ac–
quis un dégré de foliaité , qui a fait donner au pro–
longement du pér.itoine le nom de
ligament.
Le petit
éptploon
paífe devant le duoclénum , le
petit lobe du foie
&
le pancréas , p<1Ur former le·
méfocolon jufqu'a la naiífance des vaiífeaux
gafiro~
piploiques droits. .Qepuis ce terme ' il s'attache
a
~a
petite courbure de l'efiomac
&
a
ll~fophage
par foJa
•exrremité ' qui porte le nom de
Ligamen.t.
Son plancher pofiérieur eft fait par le foie , le
pancréas, par la lame fupérieure du méfocolon,
&
par une partie de la petite courbure de l'eftomac.
L'air introduir l'éloigne du pancréas,
&
le fait
paroitre comme un cone obtus tot't couvert de pe–
tites bofles entre le foie
&
l'eftomac.
¿
Plufieurs auteurs, Eufiache meme, ont eu con–
noiffance de cet
épiploon;
mais Win!low eft re pre–
mier qui l'ait décrit avec un certain détail.
L'épiploon
gafirocolique a été connu de tout tem-s;
c'ell: celui qui fe préfente de lui-meme
a
l'ouverture
du bas-ventre,
&
qui flotte fur les inteftins. Il etr
couvre une partie plus petite dans
l'e
fretus ,
&
plus
grande daos l'adulte. Nous l'avons vu ne parvenil"
qu'au nombril,
&
defcendre d'autres fois dans le
baffin pour s'attacher a l'utérus' ou pour accompa–
gner les hemies. Il
dt
ordinairement plus long dt1
coté gauche. Il de ie nt fort gros dans tes perfonnes
replettes ,
&
difparo1t dans l'hydropifie.
Le feYillet ant 'rieur nait de la membrane exté–
rieure de l'efiomac, depuis le pylore (fans toucher
fe duodénum) le long de la perite courbure jufqu,!
l'refophage, o1l il fecontinue avec le ligament, qut
fe porte au diaphragme.
11 s'attache
a
la rate dans la finuofité' qui
re~oit
les vaiífeaux ; il fe concinue
a
la tuniq\te externe de
ce