Table of Contents Table of Contents
Previous Page  780 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 780 / 960 Next Page
Page Background

766

E

e

u

Ectt

de Zurich de ..•.•

.

.

.

.

.

....

Ecu

de Lucerne•..•..•

Ecu

de 9 au marc de Bale.

Ecu

de Zug.....•.••

Ecua

l~ours

de Saint-Gal. .

. .

.

.

.

.....

Demi-écu

d'or de Fribourg.

Ecu

de Berne••.•••• •

Demi-écu

de Berne. • . • • • • •

Ecu

de Suede..... · · • · · ·

Ecu

de

Fr~éric

IIL

de Danemarck•.

Quadruple

écu

du meme.•.••.•

Ecu

efpece du meme...••••••

1dem

de Chrifiien

IV.

Idem.

•.•••••••

..

ldem.•

•..••.••

ldem.

.

.

. .

.

.

. .

.....

Ecu

de Chrifiien V. de Danemarck.

Dóuble

écu

efpece de Frédéric lii. de Danemarck.

Ecu

efpece du meme....•...•• · ••

Ecu

efpece de Chrifiien

IV.

de Danemarck••••

[

Ecu

efpece de Chriílien V. de Danemarck.••..

Ecu

efpece du meme... , ..•....•••••

Ecu

de Frédéric

IV

de Danemarck.••...••.

Ecu

courant du meme.••••...••.•..•

On traduit quelquefois par le nom

d'écu,

le mot

nummus

des auteurs; c'efi ce qui nous oblige de par-

1er du

nummus

en finiífant cet article. Arbuthnot dans

(on

ouvrage intitulé:

Tables ofantient Coins, weigths

and meafures,

fait voir que

nummus

ou

feflettius

étoit

la meme chofe'

&

n'étoit que la millieme partie du

fe.ftertium.

Cet auteur évalue le

fe.ftertium

~

8liv. 1

f.

5

d. .!.monnoie d'Angleterre, ce qui fait

I

34liv. ro f.

3

d. de France,.en

pren~nt

les guinées fur .le.meme

pied que les loms d'or: ami¡ le

nummus

val01t

2

f. 8 d.

&

1-e

denarius

10 f.

8

d. fuivant l'évaluation d'Arbuth–

no't; mais M. Dupuy le porte a

I

9 f.

.l'dem. de

L'

acaa.

des

infcript. tome XXVIII,

&

M. Langwith, dans

les

notes

qu'il a mifes

a

la fin du livre d'Arbuthnot,

trouve

I

5 f. pour la valeur du denier;

ce

qui fait 3

f.

9 d.

po~1r

le

nun;zmus;

mais ,ces

diff~rences vienn~nt

des dífferentes epoques, ou les p01ds des monno1es

étoient différens, ainfi que le rapport de l'or ave e

l'argent.

e

M.

DE LA LANDE.)

§

ECU,

f.

rn.fcutum, i,

e

terme deBlafon.)

champ

fur lequel on J?Ofe les pieces.

&

me:1bles

d~s

armoi–

ries. Pour av01r fes proportwns geornetnques, on

divife la largeur en fept parties égales , on

ajou~e

une partie de plus pour la hauteur, on arrondit les

angles d'en bas d'un quart de cercle de la demi-par–

tie ajoutée; deux quarts de cercle de meme. propor–

tíon an milieu de la ligne horizontale d'en has fe joi–

gnent en-dehors de cette ligne,

&

forment la pointee

Yoye{ la pl. I, fig.

1

d~ B~afon ~a?~

ce

Supplémen~.

L'

écu parti,

efi celu1 qm efi d1v1fe en deux poruons

égales par une ligne perpendiculaire.

L'écu coupé,

efi divifé également par une ligne ho-

rizontale.

L'écu tranché,

par une ligne diagonale

a

droite.

L'écu taillé,

par une ligne diagonale agauche.

L'écu en banniere,

efi celui qui eíl: quarré.

L'

écu en lofange,

efi celui des filles : fa proportion

géometi-ique efi d'avoir fur fept parties de largeur,

une huitieme partie de plus en hauteur.

\

.....

Le mot

écu

vient du latín

Jcutum

dérivé du

grec

q-xoTO~

fcutos

,

cuir; paree que les premiers

boucliers , dont on a fait

1'

écu

étoient de euir.

(

G.D. L. T.)

*

ECUREUl~

VOLANT

/e

Hifl.

nat. Zool.)

Cette

efpece

d'écureuil

a

' té appellée par Gefner,

rat de

Pont

ou de

Tartarie ,

&

par Bontius ,

clzau.ve

-fouris

admirable.

La defcription que M. Klein e

n donne

, fer–

vira beallcoup

a

faire connoitre cet animal extraor-

E

e

u

17)3

7

19

9

18

424 4320

1714

7

3

10

8

436

2688

6

1

16

10

2

406

3200

'i'

1622

7

2)

10

8

455

2432

7

17

10

9

4)0

2.064

30

7

19

10 12

457

288o

3

.!.

5

10 12

224

4032

2.

17))

7

1

10

IO

10±

478

1776

'i'

7

r

10 12

47

2

2304

2.

2 6

'

I?.

10 12

1428

;¡-

7

30

10

13

469

480

7

1

·6

lO

16

48)

1)36

:ro

7

J-2

ro 16

476

2048

7

24;

IO

16

469

I5J6

7

r

IO

I)

478

576

'i'

7

1

10

IO

468

J456

l.

1

7

6

lO

8

93°

38o8

IQ)8

7

JI

10

9

462

2)44:

1648

7

JI

10

JO

464

r888

1696

7

35

10

IO

467

4064

'1678

7

35

10 10

467

4064

1704

7

r

5

IO

14

480

3040

'i'

1704

6

1

32

IO

416

3072

2

dinaire, qui eft aífez rare ,

&

dans l'hifioire duquel

il s'efr gliífé plufieurs fables. L'auteur dit qu'il fe

trouve dans les forets de la capitainerie de Criczo–

vie, du difiriét de Mohilonie, fur les confins de la

Ruffie. Les habitans aífurent qu'il fe tient dans le

creux des ehenes pendant tout le jour,

&

qu'il

y

dort

enveloppé dans de la mouífe de bouleau, d'ou il ne

fort que le foir, pour fe promener

·&

chercher fa

nourriture. Ainíi, on prend ces

écureuils,

en cou–

vrant d'un .filet les trous de l'arbre oú l'on foups:onne

qu'il

y

en a quelgu'un; on les chaífe de leur nid en

y

faifant entrer d·e la fumée,

&

par ce moyen ils s'em–

barraífent dans les .filets en vonlant fe fauver. lis font

plus petits que les

écureuils

ordinaires; leur peau

eíl:

fort douce , garnie de poils blancs

&

gris, dont le

melange fait un effet tres-agréable.

Leurs yeux font grands, éminens, noirs

&

tres:–

beaux; leurs oreitles perites, leurs dents fort aigues,

dont ils mordertt bien ferré , car ils font ordinaire–

ment aífez méchans. Lorfqu'ils font en .repos , ils

couchent leur queue fur leur dos de fort bonne grace;

mais lorfqu'ils volent, ils l'abaiífent

&

l'agirent de

coté

&

d'autre. Ils fe nourriífent de pain fans fel'

&

iis font, fur-tout, friands des fommités fraiches'de

bouleau : ils ne fe foucient, ni de noifette, ni d'a–

mandes. Ils fe font un lit de mouífe de bouleau,

qu'ils difpofent ave e adreífe,

&

en le tirant avec les

pieds, ils s'en enveloppent

entiér~tilent.

L'organe qui fert a cet animal pour voler, con–

fifie en une peau fituée de chaque cot

1

de fon-corps,

qui fe peut étendre de la grandeur de la main, com–

me une efpece de voile; elle eft attaeh' e aux ge–

noux des jambes de derriere'

&

a celles de devant

par un petit os long

&

rnince qui traverfe une partie

de ce voile: ande

la

de ce petit os, la peau efi com–

me garnie de plumes. Quand !'animal

e.fi

tranquille,

ou qu'il marche doucement , ce petit

os

efi articulé'

de maniere avec fa jambe qu'ille couche fur elle,

&

qu'on ne l'apperc;oit point; mais lorfqu'il veut fau–

ter, cet os fait un angle droit avec la jarnbe, ce qui

fait que la peau s'étend : outre qu'un pa.onicule char–

nu aífez épais, qui traverfe toute cette peau, aide

beaucoup au faut de

l

'tcureu.il

;

car notre auteur ne

croit pas qu'il vole

proprem

ent, mais feuleme nt

qu'il faute mieux'

&

a

une plus grande difiance que

les autre6 animaux de fon efpece ,paree qu'a l'a1de

de ce voile il peut fe foutenir plus long-tems en l'air.

(

Philofo¡;hír;at Tranfa

~iions

,

&e,

yot, XXXPIII.)