1
74
2
obligue
&
dtt tranfverfal;.
&
antérieurement,
par
l'aponévrofe des deux 0bhques. Quand le
drolt
a
atteint les cótes, il efi encore recouvert d'une apo–
névrofe, compofée par le peétoral, l'oblique anté–
rieur
&
par les intercofi:aux.
L'atta<:he fuoérieure du
droit
fe fait en efcalier ;
il
fe termine
at;
cartílaoe de la feptieme cote
pn~s
du
fternum ; au cartilage de la
íixiem~
obli.quement;
au
bord inférieur du cartilage de la cmqmeme.
On a vu des fujets o1t le
droit
a imité dans l'homme
la ílruél:ure du chien
&
du finge ,
•&
ou il s efi con–
tinu é jufqu'au haut de la.poitrine , pour s'attacher
a
la clavicule' au fiernum ' ou
a
la premiere cote.
Galien a donné confiamment cette étendue
a
ce muf–
ele; mais comme il fe termine généralement a la
cinquieme, íixieme
&
a la feptieme cote, Vefale a
relevé, avec raifon, cette clefcription qui ne ré–
pond qn'a une variété aífez rare.
La partie charnue du
droit
a de deux jufques a
quatre inf-criptions tendineufes au-deífus du nom–
bril,
&
une autre ordinairement imparfaite au–
deífous. La chair de ce mufcle devient antérieure–
ment tendineufe
a
ces places qui font de
la
meme
largeur que le mufcle meme' la derniere exceptée:
la partie pofiérieure reíle charnue.
Les fibres du mufcle devenues tendineufes , font
inféparablementattachées
a
la gaine des
obliqu.es. On
a
difputé fur l'utilité de ces fibres tendineufes: elles
partagent cependant évidemment le mufcle
droit,
&
en
font le feul mufcle polygafirique du corpshumain
qui foit connu. Comme
il
efi: fort long ,
il
feroit
tres•foible dans le milieu de fa longueur; il céderoit
a
la plus petite impulfion des alimens ou des vents.
Mais comme il efi: dans cette partie meme étroite–
ment lié aux mufcles obligues, il en re<;oit un nou–
veau d 'gré de force,
&
par l'efpece de point d'ap·
pui
que ces mufcles lui pretent,
&
par leur concours
avec fon aél:ion' par laquelle ils l'aident
a
compri–
rn er le bas-ventre. Dans le cheval , ce mufcle efi
plus long,
&
les infcriptions plus nombreufes.
L'aél:ion du
droit
la plus íimple, c'efr d'abaiífer le
fiernum
&
le milieu des cotes'
&
d'en retablir la
fi t
Iation naturelle quand ces parties ont été élevées.
11
eft par conféquent du nombre des mufdes de
l'expiration.
Il
n'efi pas impoffible qu'il n'éleve un
peu
le baffin
dans de certaines occaíions , -quand la poitrine ft
bien affermie. Riolan l'a cru.
L'arcade qu'il fait autour de
la
convexité du bas–
vectre , fe rapproche de fa chorde, quand le mufcle
a git,
&
comprime alors l'efiomac ou le colon gon–
flé par des vents, ou trop rempli d'alimens.
La ligne blanche efi l'intervalle des deux mufcles
droits
, plus étroits par le bas
&
plus larges en haut:
les aponévrofes des mufcles obligues
&
tranfver–
faux y paroiífent
a
découvert ; elles ont occafionné
ce
nom.
(H.
D.G.)
§
DROI TS
dt!s y eux.
Ajoutons quelqnes particula–
rités pour perfe ionner l'hifi:oire des mnfcles d'un
organe, dans lequel on exige la plus grande pré–
ciíion.
L'origine de ces mufdes efi un peu difficile a fai–
íir.: c'efi: M. Zinn qui l'a donnée avec une exaétitude
parfaite. 11 faut pour
1
viter l'erreur difiinguer l'en-
eloppe .du nerf optique de la membrane qui tapiífe
l'orbite,
&
qui efi la continuation de la lame externe
cle la dure-mere.
11
faut
íi/
parer de l'un
&
de l'autre
une efpece de ligam"'nt' qúi efi: placé a l extremité
interne de la fe·nre déchirée ,
&
logé dans une r ai–
nure de l'os fphénoide. Ce ligament tendineux
efi:
caché fous le nerf optique?
&
nait de la dure-mere,
qui fait
l'~nveloppe
u nerf optique.
Le mufcle droitfupérieur nai t
&
de la ga!ne du nerf
pptique
&
<;h
p
' r~ofie
de
l' orbite, ll fi: m "l '
d
ns
DRO
cette origine avec quelques fibres de l'abduaeur:
L'interne , l'inférieur
&
1
externe de l'aúl , naiífeat
tous trois du ligament dont nous avons parlé : !'ex–
terne na!t cependant en parrie du périoíle de l'orbite.
L'oblique fup érieur fort du périoíle.
·
Les, tendons des mufc1es
droits
font prefqne
quarr s.
L'interne efi le ph-ts court des
droits
,
&
l'externe
le plus long.
(H. D.G.)
*
§
DROIT
.k:Lien,
(
J
urifprpdence.)
Sextus ...Elius
Petus Catus , étant édile curule , l'an
53 3 •••.
Li(e{
l'an
55 3.
DROIT
Anglois ••.•
Au
lieu de
en
J065,
lifez
en
1066.
Droit
Canonique ••••••
Au lieu de
Zcerius,
lifez
Zozjius.
DROIT
d,: la Na ture •
•••
Au
lieu de
Verthuifin,
lifez
Veltuyfen.
DROIT
Romaiñ..
•.•. Honorius
III
la renouvella
en
1225,
par la décrétalefemper
fpecula•.••
life{
en
1 2 20 ,
&
fuper fpecula.
DROIT
de Suede .
.•..•
Suivant le témoignage des
hijloriens, ce fut Zamolxis, difciple de Pytlwgore ••.•
.
C~pendant
Hérodote efi perfuadé que Zamolxis
Vl'VOlt
avant Pythagore.
Le roí l ngon
y
jit quelques
~hangemens,
en
900
••••
C'efi apparemment le roi
Biorn qui regnoit en
900.
Lettres fur l'Encyclop 'die.
*
DROlT-FIL, (
terme dt! Tailüur.)
bande de
toile forte
'lar~
d'un
a
deux pouces' qu'on attache
a
l'envers de l'étoffe aux endroits qu'on veut forti–
fier.
L'art du. Tailleur, par
M.
DE
GARSAULT.
*
§
DROMORE, (
Géogr.)
ville du comté de
Dow en Irlande .... Lifez
du comté de Down. L ettres
fur
L'
Encyclopédie.
DRONTHEIM, (
Géogr.)
ville épifcopale de
Norwege, capitale de l'un des quatre grands gouver–
nemens du royaume,
&
ancien lieu de réúdence de
qu
lques-un~
de fes rois. Elle efi fur la riviere de
Nid, _qui lui a fait prendre le nom latin de
Nidrojia,
&
qut va tomber dan lamer du nord a peu de dif–
tance de fes murs. Sa fondation
fi:
du
xe.
íiecle;
dans le
xne.
elle devint archiépifcopale,
&
r enfer–
ma pendant un tems dix églifes
&
cinq
mona.íl:eres:
a
la réformation l'archeveché fut fupprimé' fes mo–
nafieres tomberent,
&
il n e luí refi:e aél:uellement
que trois églifes. Mais elle a une fo rt bonne éco le
latine, un féminaire qui pourvoit auJC miffions, 1.1ne
maifon d 'o rphelins,
&
un hopital. Elle fait un tres–
grand comme.rce de bois, de poiíion
&
de cuivre ;
&
elle a une raffinerie de fuere. Les forts de Chrif–
tianíh~in
&
de Munkholmen la défendent: ce der–
nier fervit de prifon pendant quin¡e ans au chance–
lier de Greiffenfiein de Danemarck, mort en
1
699·
L'on fait auffi que le roi Chriíliern
V,
voyageqnt
en
N
orwege, l'an
r68 5 ,
paífa quelques jours
a
Dromheim,
&
s'y trouva dans la.faifon, o1t la ciar–
té des nuits rend en ce pays la l' ufage des chan·
delles inutiles.
Long. 2.8. Lat. 63 .
d.
(D.G.)
DRONTHEIM,
La province de,
(
Géogr.
) c'efi la
partie de la Norwege qui, au midi, touche le gou–
vernement de Bergen,
a
l'orient les monts de Kole,
&
la Laponie Ru ffienne ,
&
qui; au
íi
ptentrion
&
a
l'occident, efi baignée par lamer du nord, dans une
Jongueur d'environ r
50
milles d'Allemagne. Elle fe
di vife en trois grands baill.iages qui font ceux de
D ronthein ,
de N ordland
&
de Laponie : le pre–
miercomprend cinquante-íix jurifd.iél:ions, le fecond
cinq, & le troifieme une feule qui renferme vingt–
une par oiífes. 11 croit du grain
&
de l'herbe dans le
dailliage de
D rontheim ,
&
dans nombre d'endroits
be celui de Nordland; mais dans la Laponie, ot1
l 'on ne trou ve d'ailleurs ni illes ni village , mais
feule ment des hameaux
&
des cabanes ifol' es, l'on
fe
nourrit a-peu-pres uniquement
de la
pech .
Des