![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0754.jpg)
DRA
tirent
fur le violet. Les fleurs flaiffent
a
l'oppoíite
des feuilles fur un pédicu1e en zigzag: de chacun des
angles qu'il forme fortent d'aurres pédicules qui s'in–
clinent fur un angle fort ouvert, dont le fommet
regarde le ciel. Ces pédicules du fecond ordre por–
tent trois
a
quatre fleurs
:
elles font découpées
rnoins profondément que celles de l'efpece com–
mune ,
&
leurs fegmens font plus larges : l'aréole
vert~
du milieu a auffi plus de circonférence : les
baies font plus gro!fes , & comme elles font réunies
en p1us grand nombre , elles font d'un bien plus bel
effet. Cette efpece trace beaucoup; il faut planter
{es
furgeons au pt·intems , au m0ment oit ils follt pres
de pouífe.r.
(M.
le Baron
DE TSCHOUDI.)
*
§ DOULEUR, (
Mytholog.)
fille de l'Air
&
de la Terre,
&
non de l'Erebe
&
de la Nuit, coro–
me il eft dit dans le
Diél. raif.
d~s
S cienc.
&c. d'apres
le Diétionnaire de
M. D
1
clauftre , qui a fouvent in–
duit en erreur l'auteur des articles de
M
ythologie.
L ettres fur I'Encyclopédie.
§DOUVRES, DOVER,
Portus Dubtis(Géogr.)
.ville
marit~me
d'Angleterre , fur
la
cote orientale de
la province de
Kent,
dans un lie\;l has, commandé
par un chateau fort élevé, & muni d'un port que
l'on a fol.lvent tenté, mais inucilement, de rendre
abordable aux grands vai!feaux. Daos les anci ens
teros c'étoit une grande vi1le , Jceinte de murs avec
dix portes, & ou l'on comptoit
feet
églifes; on la
regardoit meme comme la clef du rtJyaume du coté
de la France; & graces
a
la confidération qu'elle
s'attiroit
a
ce dernier égard ' elle fe vit honorée des
le regne d'Edouard le confe!feur, daos l'onúeme
iiecle , de privileges
&
d'immunités , qui l'ont mife
enfuite
a
la tete des
cinq ports.
De nos jours encore, fon rang& fes privileges fub–
fifient; mais fa grandeur , fes murs, fes portes ,
&
le nombre de fes églifes ne font plus les memes : elle
n'aplus que deux églifes & trois portes; elle n'a plus
'de murs d'enceinte' &
a
peine contient-elle .cinq
cens maifons. Son
ch~heau,
qui efi de la plus haute
antiquité, n'eft refpeaable que par cet endroit; fa
pofition eft trop élevée pour que fon artillerie puiífe
produire aucun effet. Quelques-uns le croient bati
par
J
ules-Céfar ; d'autres par Arviragus , qui ré–
gnoit en
A
lbion , du tems de l'empereur Claude : il
eft vafie, au point que péndant la derniere guerre,
l'on a pu y loger jufques
a
I )00
hommes
a
la
foÍS:
fon puits a rrois cens pieds de profondeur ;
&
fon
arfenal a , pour piece curieufe , un canon de vingt·
deux pieds de longueur, appellé
le pijlolee de poche
'
de la
rein~
Elifabetk;
il fut préfenté
a
cette prince.!fe
de la part des Hollandois, en mémoire des fecours
qu'elle leur donna. ,Enfin le port de
Douyres,
pout
la réparation duquelle parlement d'Angleterre affi–
gna, fans fruit, fous Guillaume
III, la
fomme de
dix mille livres fterling , eft fort connu
en
Europe
par les paquebots qui
~n
partent
&
qui
y
arrivent
deux fois par femaine , quand la paix regne entre
1'
Angleterre
&
la France. L'on compte de-la jufqu'a
Londres feptante-un milles
du
pays,
&
vingt-un juf–
qu'a Calais.
Long.
1!)'
6'
lat.
JI'
6.
e
D.G.)
Il
eíl: dit dans le
Diélionnaíre raifonné des Sciences,
&c. que
Douyres
eft
a
Yingt-trois tíeues d' Angleterre.
On
a
_voulu dire,
a
yingt-trois lieues de Londns.
(
C)
DOWTON
ou
DUNKTON, (
Géogr,
)
petite,
mais ancienne vil! e d' Angleterre , daos la province
de \Vilt, fur la riviere d'Avon. Elle n'a de retnar–
quable que l'honneur de fournir deux membres
a
la
chambre des communes.
(D.G.)
DR
DRAGON,
f.
r.1. (
unne de Blafon.)
animal qui
paroitdans l'écu a vec une tete, une poitrine
&
deux
DRO
741
pattes de
devant femblables
a
ceUes du Griffon
(a
l'excepti on de fa langue , qui eft en pointe de clard):
de.s
~iles
de
chauv e-fot~ris,
&
le refte du corps ter–
mme en queue de p01tTon tournée en volute
Ia
.
ll
1
'
powte e evee.
Les poetes attribuent aux
dragons
la garde des
chofes précieufe
&
des tréfors: ils difent que c'éroit
un
dragon
qui gar
oi
le jardín des Hefpérides
&
]a
toi~on ~'or
; ce qui fignifile ?létaphori,quement que
ce Jardm
cette t01fon eroxent confies
a
des hom–
mes vigilans
&
c!airvoyans.
Bourgois de B lleat, n Brefie;
d'azurau dragond'or.
Oíl:rel de Flers, en Artois ;
d'azur
a
trois dragons
d'or,langués de gueules.
(
G . D. L. T.)
§DRAGON RENVERSÉ
(l
ordre du
).
Les chevaliers
portoient
j~urnellement
une
croix de jinople jleurJ,
fur leur habtt.
Voyez
dans le
D iBionnaire raifonni des
Sciences,
&c. la
planche
XXVII
,ji.g.
67
de Blafon.
(G.D.L.T.)
. *.
L'labbé Juilinian· a prouvé que cet ordre fut
mftttue en
1397,
long -tems avant le concile de
Confiance.
Lettresfur
l'
E ncyclopédie.
DRAMATIQ'!E,
~di: (~W.ufiq . )
Cette épithete
fe donne
a
la muúque lffiltauve' propre aux pieces
de théatre qui fe chanrent comme les opéra : on
l~a
ppelle auffi
lyrique. Voyez
IMITATIO
N (
Mujiq.)
Suppl.
(S)
DRILL,
(Agriculture.)
M.
Tul! nomme ainfi l'inf–
trument qu'il a inventé pour femer le grain. Ce fe–
moír, étant tiré par un ou deux chevaux, forme
des rigoles
a
telle profondeur & diftance que l'on
veut ' & en meme tems il répand dans le fond de
chaque rigole la quantité de femence convenable;
laquelle eft enterrée fur le.champ par l'effet du
m
eme
méchanifme..
Voyez
SEMOIR, dans le
DiBionnaire
raifonné des Sciences,
&c. (
+)
*
§ DROGHEDA,
(Giogr.)
ville de la comté
de Houth ... en Irlande .•• lifez
le comt
1
de Louth.
Lettresfur
l'
E
ncyclopédie.
§
DROIT, (
Anaeomie.)
mufcles de ce nom.
Rayez l'un des articles du
D iB. raif. des Sciences,
&c. qui regardent le droit antérieur de la cuiífe ott
de la jambe.
11
eft traité deux fois.
Ajoutez-y: Ce mnfcle a deux tetes ou deux atta–
ches fupérieures; l'une manífeíle , eft connue de
tous
les
anatomiftes : elle vient de la partie
inté–
tieure du bord arttérieur de l'os des Hes.
L'autre eft plus .cachée,
&
vient de la partie anté–
rieure
&
fupérieure
du
rebord de la cavité articulaire.
De fon attache
a
la
rotule, le droit du fémur
donne une aponévrofe qui couvre
cet
os ,
&
qui
va s'inférer dans le ligament , attaché au tibia.
(H.
D.G.)
§DROIT
du bas-yentre.
Ce mufcle a trop d'influence
fur les mouvemens de !'animal' pour etre traité auffi
briévemeñt.
IL
couvre
le
milieu du bas-ventre dans fa plus
grande convexité; fon extremité inférieure eft dou–
ble; la partie fupérieure de fon tendon nait de la
fymphyfe de l'os pubis. La parrie inférieure eít plus
mince ' elle nair du meme endroit ' mais plus inté–
ri~urement
&
plus inférieurement : ces attaches fe
croifent;
&
le mufcle du coté droit nait de l'os
pu–
bis du cóté gauche.
Les tendons , par lefquels le mufcle
droit
eft atta–
ché a l'os' deviennent bientót des chairs qui s'élar–
gilfent en montant,
&
s'éloignent p u-a-peu l'une
de l'autre. Cette chair eft cotnprife dans une ga1ne
artiftement faite : le commencement du
droit
pofe
fnr le péritoine,
&
n'eft couvert que par quelques
fibres pofiérieures du tranfverfal interne,
&
ant ' rieu–
rern ent par le tendon des deux obligues
&
Ju meme
tranfverfal réuni : bientót apres la gaine eft formée
poftérieurement par l'aponévrofe réunie du petit
'