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E

*

§

A

N U S,

( f

l1ythol.) Voyez:

F

AN

u

S

d.ao

,s le

D

ia.

raif.

des S cien

ces,

&c.

&

fur-rou

t

daos ce

Supplém.ent,

ou l'on

corrige l'article eocyclopé–

dique.

EAST- GRfNSTEAD,

(

Géogr.)

ville d'Angleterre,

clans la province de Suífex, {ur une colline aux fron·

tieres du comté de Surrey : elle efl remarquable par

fes foires

&

par fes marchés, par les affifes que l'on

y

tient quelquefois

&

par le bel hopiral qu'un comte

de Dorfet y fonda dans le fiecle paífé. Cette ville

fournit deux membres a la chambre des communes.

Long.

'7,

J.5.

lat.

JI,

8.

(D.G.)

.

EASLO\V

&

WEST- LOW, (

Géogr.)

ce foot

-deux bourgs d' Aogleterre, daos la province de Cor–

nouailles, íitués vis-a- vis l'nn de l'autre, aux cleux

borc;ls d'une petite riviere, que l'on

y

paffe fur un

pont de pierre de feize arcades. Ils oe font l'un

&

l'autre habirés que par des p echeurs , dont le voifi–

nage de lamer favorife beaucoup le métier

&

letra–

fic,

&

de la profpérité defquels efl: né, fans doute,

le privilege qu'tls ont de fe faire repréfenter au par–

lemeot par quatre députés, deux pour

Eafl-Low,

&

deux pour

Wejl-Low. Long.

1:2,

49,

lat.

JO,

.2.3.

(D.G.)

EATON

ou

ETON, (

Géogr.)

petite ville

d'

An–

gleterre,

~ans 1~

provi_nce de Buckingham, fur la

Tamife vis-a-vis de \Vmdfor. Elle efi: fort connue

par le

c~lleae

ou école publique, doot elle fut pour–

vue dans le

0

x~e

fiecle par le roi Henri VI,

&

dont

les revenus anouels vont aujourd'hui a cinq mille li–

vres fl:erliog. Ce college eíl: partagé en

deL~X

claífes

principales, qui fe di vifent

~hac~ne

en tr01s

~ut~es.

Un prévÓt efi

a

la tete de c,et.

etabl,Iífem,e~t;

pU1S

VI

el!·

nent fept

g~ns

de lettr:s,

a

t1tre d

aggrege_s;

deu~

mal–

tres,

a

titre de

régens;

iept affifl:aos' des

íous-maltre~,

&c.

Trois a quatre cens jeunes gens de toute condt–

tion'

y

étudient a l!ordioair.e'

&

s'y prépar.ent.a pro–

monter aux univerfités:

&

Il

eíl: de la coníbtutiOn du

college du roi' l'un des feize de

c,am~ridge,,

de ne

recevoir .clans fon corps que des

etudt~ns

d

~~ton.

Tout d'ailleurs eíl: admirable dans ce heu:

1

au en

efl falubre, la útuation riante ,

1;

logem.ent c?mm<?–

de, la promeoade agréable,

&

1

mfl:ruéhon b1en fm–

vie.

Long.

'7,

Lat•

.)¡,

:2.8.

(D.G.)

EA

USE

EAUZE

ou

E

usE~

(

Géogr.) Elu(a,

pe–

tite ville

d;

Gafcog;e au comté

d'Armagn~c:

elle

a

donné fon nom aux peuples

Elufates,

dont 1l efi: par–

dans les commentaires de Céfar,

liv.l

1!;

el~e

fut

long-tems Ja

capit~le

de

1~ Novempo~nlame,

Metro–

poLis civitas Elufat¡.um,

d&::nt

l~s

not1ces. Des Ro–

mains"'elle tomba fous le pouv01r des Gots, fut con–

quife fur eux par Clovis, &ruinée par les .Normands.

Son éveché fut transféré a Auch: on VOlt au grand

concile

<!'

Arles en

3

14

fous Confiantin, un Mamer–

tin éveché d'

Eaufe, de civitate Elofatiur:z.

. C'eft la patrie du fameux Rufin

gm

f~1t c,o~ful,

t

·e·

en

[Jréfet du prétoire,

&

qm afpua a

1

em–

pa n

1

'

Cl d.

.

1

.

R

.~

pire, comme nous le dit

au 1en,

Lw.

,

m

UJ.

Jnvadit muros Elufce.

, Elle eft

a

cinq lieues de Condom , fept lieues

d' A·uch,

&

neuf de Bazas,

Not. Gal.

Val.

page

187.

(el§

EA~~

ET F<?RETS....

Les Rom_ains

établi~ent

des

magifiru.ts

pour La gu.rde

&

confervau.on

des forets,

Tome JI.

/

747

EBU

O.

cette cornmi.ffion ltoit le plus fouvent dontzie au7: con•

fuls nouvellement criés, comme ilfe pr.ztiqua

d

l'égard

de Bibulus

&

de fulc:s- Céfar, Lefquels étant confuls

eurent le gouvernement général des foréts, ce que l'on dé–

.fzgnoitpar les termes de

provinciam ad fylvam

&

col–

les;

e'

efl ce qui a fait dire

a

Virgile, ji canimus

fyl–

yas, fylvre funt confule dignce. Voye{ Suetone en

la

vie de Jules-Cifor.

Suetone dit qu'apres que Céfar

&

Bibulus eurent été élus coofuls :

opera optimatihu.s

data

ejl

ut provincice futuris confulibus minimi negotii,

id efl fylvce callefque decemerentur, quá maximt inju–

riá injlinllus

(

Cafar) &c.

On voit dans ce paífage:

1

o.

Qu'on donnoit aux nouveaux confuls, non-feu–

lement le foin des forets, mais encore des chemins;

car il faut dans Suetone

Calles

&

non pas

Colles

~

comme on écrit dans le

Di

a.

ralf. des

S

cimc.

2

°.

Il eíl:

confiant par Suétone, que ce

gouyernement général des

foréts

&

des chemins, étoit un emploi tres-pe

u

bono·

rabie pour un conful, puifque Jules-Céfar fut tres–

irrité qu'on l'en eut chargé. C'étoit, felon les termes

de Suetone,

provincia minimi negotii.

J

0 •

Il eíl: clair

que Virgile ne félicite point fon coo{ul fur l'inten–

dance des forets

&

des chemins par le vers ,

Si canimus fylvas, fylvce jint confule digme.

On lit

funt

p0ur

jint

daos le

Diél. raif. des

S

ciences..

Virgileauroitfait un mauvais compliment. C'efi:donc

une méprife que de faire tomber le vers

ji

canimus

fylvas .•••

fur l'intendance des eaux

&

forets.

Quod

de JYlvis 'provincia confulum' híc folent nugari'

a

fententiá poitce abhorret,

dit un célebre commenta–

teur de Virgile.

Lettres fur

f

En.;yclopédie.

EB

EBARBER,

v. a. (

Jard.)

retrancher de menues

branches. Les jardiniers

éharhent

Jes haies avec le

croi!fant

&

le cifeau. Les fagoteurs

ébarbent

les

fa–

gots avec la ferpe. (

+)

EBAUCHER,

v. a. (

Gramm.)

Dans lefens pro–

pre , ce mot fignifie , mettre fur les murs un enduit

qu'on appelle

bauche.

Dans l'ufage ordinaire, c'eft

commencer une chofe, tracer groffiérement quel–

que ouvrage, en attendant qu'on le fioiífe; jetter les

premieres penfées fur le papier. (

+)

§

EBENE>

H

o

o

en voit dans.l'ile de fa.int Maurice,–

->~

qui appart1ent aux Holland01s

»•.•

Vozla deux fau–

tes en deux lignes.

1

°,

Cette ile s'appelle fimplement

l'tle Maurice,

en

rbonoeur de

M~urice

p:ince d'Orange , qui n'eft

point au calendner des famts.

2

°.

Elle n'appartient póint aux Hollandois :

elle

efl aux Fran<;ois depuis

1721 ,

&

on la nomme au–

jourd'hui

1'

lfle de France.

(

C)

*

EBURONIE,

Eburonia,

(

Géogr. anc.)

C'eft,

felon Cluvier

&

Baudraod , le pays des Eburons ,

quoique quelques autres .croient

qu'Eb~ror:ia ét~it

une ville de la Gaule Belg1que, auJourd hu1 Boun,

village du pays de Liege.

EBURONS, f. m. pl.

Eburones,

(

Glogr. anc.)

ancien peuple de la Gaule Belgique:

il

occupoit

l'ancien diocefe de Liege , qui a été premiérement

érabli

a

Tongres, puis

a

Maflrich,

&

enfin

a

Liege,

oit

il efl aujourd'h'ui.

11

s'étendoit, non-feulement

dans ce qui

e~

aujourd'hui du domaine

d~

l'éveché

de Liege, mats auffi dans une bonne part1e du Bra–

bant du LimbQurg , du Luxembourg,

&

dans tout

'

BBbbbij