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4

ECA

·ce

qui efr

cln

diocefe de

Na

mur; ce nouveau diocefe

ayant éré tiré de l'ancien diocefe de Liege.

. .

Tous les noms

E hurones, Ehuronices, Ehuraza,

Aul rci

&

Arlerci Ehuronices,

au

fentiment de San–

fon, font corrompus d'

Eburovices,

quoique Pline ait

fui vi la

le~on

de Céfar. Ils faifoient partie du

~euple

Aulerci ; car il dit,

l. IV,

c.

18,

les Aulerc1, fur–

nommés

Ehurones

&

ceux qui font nommés

Ceno–

maní.

L'

1

dition

d~

P. Hardouin porte

Ehurovices.

Sanfon juge que le nom d

'a-pr.éfe.nt

d'Evreux

de~an<:le plutót la lettre

u

a la ter

m

inalfon du nom anclen'

que la lettre

N.

Le~r ~a

pitale é.toit

Medi~lanum

E

bu:

rovicum,

que Ptolemee,

l.

11,

c.

8,

.a tr s-mal

p~ace

fur la Loire,

&

guelques-uns de fes mrerpretes 1ex–

plíguent par Orléans..

Ce~te

erreur

1

mb!el

en avoir

attiré une autre; car

1l

s efr trouye des geographes

-<¡uf

ont cherché le peuple des Eburovices dans l'Or–

léanois, &leur capi tale

a

Melun. Le P. Brietles con–

damne avec jufiice. (

+)

E

e

§

ECARTELÉ, ÉE, ad. (

terme de Blafon.)

répar–

iition de l'écu formée du parti

&

du coupé par une

ligne perpendiculctíre ,

&

une ligne horizontale en

croíx qui

le

partagent en quatre qnartiers égaux.'

Ecarulé en fautoir,

autre répartition formée du

tranché

&

du raillé par deux lignes diagonales, l'une

a

dextre, l'autre

a

fenefire qui fe terminent aux

angles de l'écu ,

&

le divifent en quatre triangles

é.gaux, nommés auili

quartie:rs.

ll

y a des

é artelés

fimples

&

d'autres chargé de

diverfes pieces ou meubles.

Sa vary de Lencofme en Berry,

écartelé d'argent

&

.de

Jable.

Durfort de Duras, de Lorges en Guienne,

écarte–

U;

aux premier

&

quatrieme quartiers, d'argent

a

La

bande d' a{ur; aux fecond

&

troijieme

t!~

gueules au lion

d'argent.

La branche de Durfort de Lorges, prife

d'unlambel

Je gueules

brochant fur les deux premiers quartiers.

Blanc de Blanvill-e, de Bifonne de Peuras en Dau–

phiné,

écartdé

en

fautoir

d'

argent

&

d' atur.

Pingon de Prangin en Breffe,

écartelé nefautoir d'ar–

gent

f.,

d'

a{Uf,

a

la fafle

d'

Or hrochante fur l'écart

fé.

CROlX ECARTELÉE.

f/oye{

dans le

Difi. raif. des

Scimc.

&c.

la

pl.IP

' ,jig.174 de Blafon.

(G. D. L. T.)

*

§

ECASTOR,

jurement des femnus de l'antiqu.i–

Ü,

correfpondant,

a

t'Edepol, jurement des hommes.

Ecajlor fionifie par le temple de Caflor,

&

Edt.pol par

le temple

d~

Pollztx.

La différence qu'on met ici entre

les juremens des hommes

&

des femmes eft chiméri–

que ; car

il

efr certain que les hommes

&

les fe

m

mes

juroient par le temple de Pollux.

.!Ed~pol,

quodjwju–

randum efl per Pollu.cem, viro

&

fa:.mi'!ce comn_zune

ejl.

Aulug

lle,

Liv.

XI,

chap.

6.

ll

fi b1en vra1 que ce

meme Aulugelle dit que le jurernent par le terme

Ecaflor

,

1

toit

particulier aux femmes; mais il s'

í1:

trompé, car un homme jure

E

caflor

dans Plaute,

Afinar.

Aa.

.5,

Se.

:2.,

y. 8o.

Voyez

Mémoires._ de

l'A

cadémie d s

1

nfcriptions

,

Tome premier,

Ce qu'il

y

a de plus affuré, c'efr que

l.es

Femrne~

ne

ju

roient

point par Hercule: elles ne

d~fOient

pomt

Mehercle;

le fcholiafre d'Aulugelle croit que e'

1

toit paree qu'u–

ne

femm~

avoit trompé Hercule,

&

avoit été caufe

de

fa

mort. Giraldi en donne une meilleure rai fon,

e efi

paree qu'Hercule avoit défendu qn'aucune fcrn–

me affifiat aux facrifices qu'on lui feroir; une Sici–

li

nne lui ayant tefufé

a

boite lorfqu'il avoir grande

foif.

Lettres f ur

t

Encyclopédie.

*

§

ECATO PHO EU E.

Voye{

HECATOM–

PHO ' IE, dans ce

uppl.

ECBA.T

A

E, (

Géogr.

&

Hifl.facrée.)

capitale de

la Médi , dont le livre de

Judirh

attribue

1~

con-

ECH

truétion, on plutot l'agrandiffi ment

&

l'embelliífe–

menr a Arphaxad, qui

~~fr

le meme que Phraorrcs,

fil~

&A

{ucceífeu_r de D

JOC

s, o.u peut- "ltre D joc'

Im-~eme.

J

uduh,

1,

Ce pnnce,

fc

lon l auteur

fa ere,

ent~ura

Echatane

~e

murs d pierre de taille

~

larges de clnquante coud es,

&

hautes de foixante

&

dix.

Il y

fit des portes,

&

éleva des tours de cent

coud

1

es de. haut

a

chaque porte. On ne trou e plus

aucun vefii_ge de c_etre ancienne ville.

e+)

, IEqB

OLE ,

ou

ELEVA_TlON, (

Mujiq. des anc.)

e

etoit ',

da.ns

les plus anc1ennes mufiques grecques,

une

alr~

ta~10n

~u

genre

enhar~onique,

lorfqu'une

corde eto1r acctdentellement elevée de cinq diefes

au-*deífus de f<?n accord ordinaire.

e

S)

§

ECCLESIASTlQUE,

nom d un des livres de

l'ancien Teflament qtt'on at!rihue

a

J:{us, fils de Si–

rac/z... Le

P.

Calmet en attnhue

la

compojition au tra–

duaeur da livre de

la

S ageffe.

Ce

f~avant

b

1

nédiélin

affure dans fa préface fur le livre d

l'Eccl' fiafiique

que

H

l'opinion ordinaire

&

la mieux appuyée re:

»

connoit

J

fus fils de Sirach, ponr auteur de

de

li–

" vre ... Nous

~onjeB;uron.s,

ajoute-t-il, que l'auteur

»

de la traduébon laune de ce livre efi le meme qui

"a traduit la Sageffe

H,

On a confondu le traduél:eur

latín avec l'au,teur.

Lettresfur l'Encyclopédie.

*

§

ECCLESIASTIQUE ...

Clotaire

1

ordonna en

.568

ou

.56o,

que les ecctijiafiiques payeroient...

Il

eíl:

confi-ant que Clotaire

1

n'ordonna ríen en

568

car

ii

y

avoit fept ans gu'il étoit mort.

LetÚ.fur L'Encycl.

*

§

.ECDIQ'l!f:...

L'églifl de Conflantinople avoit

des ecdtques ;,mats t.lne nous refle a.ucune notion d s em–

ploi qu'ils y avoient.

lls avoient les memes fonél:ions

qLle les

definfores Ecclejire Romance.

Voyez

Thefaurus

E

cclejiaflicusdeSuicer

&

du Cange.

L ettr.furl'Encyc!.

1

ECHALOTTE, (

Luth.)

On appelle quelquefois

echaloue

la languette des Jeux d'orgues

a

anches -

da

u

tres appellent ainfi J>

anche

m

eme.

(F.

D.

C.)

,

ECHASSE

?u

ECHASSES '·

f.

f.

fe dit particulié.

rement a

u

plunel de deuxmameres de perches orof–

fes c,omme le

b~as,

longues de cinq ou fix piels: qui

o~t

a

une

certa1~~ ~auteur

un

~orceau

de bois

qui

fatt une efpece

d

etner, fur quot on pofe le pied

A

1

11

1

,

pour erre p us e eve en marchant,

&

qui aident

a

ma.r her,dans certains lieux difficiles. Les parres dLt

Pouou sen fervent pour marcht!r dans les n¡tarais.

Les charlatans amufenr le peuple, quand ils mar–

chent montés fur de hautes

éclzaf!es.

On dit d'une per·

fonne qui a des patios ou des fouli rs trop hauts

qu'elle

eJl

montéefur des échaffes.

,

On di.t figurément d'un auteur

qui

affeél:e un ftyle

trop

pompe~tx

&

trop élevé,

qu'il

ejl

toujours montl

fur

de~

échaf!es.

Sophocl~ ~

Euripid-e prenoient quel–

quefois le cothurne; ma1s 1ls ne montoient pas fur des

échaJ!es.

Ses ·vers

&

fans force,

&

~'a11s

graces

711

1

J'

'

¿,r.J.Ontes {ur deux grands mots

,

comme .fur deux

écha.f!es.

Boileau.

o~

dit

auffi de

c~ux qu~

veulent paroitre'

qui

veu..'

lent erre remarques , qUI affeél:ent de grands airs

qu'il.s Jont tou}?ttrs montés fur des écha/Jes.

(

+)

'

ECHAUDE, (

Agric.)

On n.omme

hled échaud/

c.elui dont le grain maigre, fec, rídé & flétri, con:

ttent pe u de farine.

Il y

a

des endroits ol.t on

le

no

m–

me

hled retrait.

M.

Duhamel penfe que

ce

e1rain eíl:

bon pour enfemencer les terres, attendu qu'il germe

tres-bien,

&

que ce d

1

faut étant produir

par

des cha–

leurs fort vives qui amenent le grain trop prompte–

ment

a

maturité' on ne feroit pas fondé

a

regarder

cette maladi comme pouvant etre h lréditaire.

Cet habile académicien ajoute que le hled

édzaudé

fair de bon pain,

&

que fa farine efi bclle, mais en

tr s-petite quanrité, tout

Ie

reíl:e n'

1

tant que du fon,

en orte

que

d

ux

fa's

de ce bled ne

fourniffi

n