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ECH

J.:hdles

des Iogarirbmes de finus

&

des Iogatirhrnes

des

tangentes.

M.

Sauveur en

a

fait exécuter plufieurs

par Gevio

&

le Bas. On retire fimplcmeot, ou l'on

a vance

la

regle des nombres qui efr celle du milieu;

s'il

s~agit

de poinrer une route de navigation; on fait

répondre les lieues de diíl:ances au finus total,

&

on

trouve les lieues, efr

&

oueft, vis-a-vis de l'aogle

du rumb de vent pris fur le finus, pendant que les

lieues de

diffi'

rence en Iatitude, fe trouvent vis-a-vis

du complérnentdu rumb de venr.

V.

NAviGATION,

PIL0TAGE. En efl"et, les deux problemes principaux

fe réduifent a cette proportion , le únus total

~H

a

u

chemin parcouru commele finus de l'angle de la route

eíl: au nombre de lienes de l'dl:

a

l'oueil; done il

y

a

meme diíférence

en~re

les logarithmes du :íinus toral,

&

celni du1inus de l'angle de la route, qu'entre celui

du chemin parcouru

&

celui du nombre des lieues de

l'eíl:

a

l'ouefl:. i done on en fait correfpondre deux de

ces qnanrités,les deux autres correfpondront néceífai–

rement, puifqne les diíl:ances réciproques font les

.me

mes. Voyez le

Traité de navigation

de

M.

Bouguer,

revu

&

augmenté par

M.

l'abbé de la Caitle, ou le

.Traité

ele Robertfon, en anglois. Nos marins préfe–

rent l'ufage·duquartier

d(. réduaion,

avec lequel on

peut faire les memes opérations; mais

il

nous paroit

qn'on peut aller plus vite avec

l'échelle angloife

dont

nous venons de donner l'explication. M. le Monnier

daos fon

A

Jlronomienautique.,

publiée en

1771,

recom–

mande aufli l'ufage de

l'échelle

de Gunter dpns plu–

fieurs opérations d'ailronomie,

&

eJle fert en général

daos toutes les opérations

&

daos tous les calculs qui

peuventfefaírepar logarithmes.

(M.DE

LA

LANDE.)

§

ECHELETTE, (

Luth.)

A

la defcription don–

née de

l'échelette

daos le

Dja. raif. des Sciences, &c.

j'aj outerai que pour roucher de cet inílrument on le

tenoit fufpendu en l'air de la main gauche, en le pre':.

nant par

la

corde qui efi au haut,

&

qu'on frappoit

de la droite les batons avec un autre baton ou petit

marteau.

(F. D. C.)

*

§

ECI:-HDN

A, (

lrfyth.) monflre quinaquit de Chry–

faor& de CaLLirhoé.... lL engendra Orcus,

lifez

Orihus;

c'étoit le chien de Geryon;

H~rodote

dit qu'Hercule

ayant con nu

Echidna

dans un voyage qu'il fit chez

les Hyperboréens, il en eut troís enfans, Agathyrfe,

Gelon

&

Scyrhe.

N

e faut-il p nt diíl:inguer ici deux

Ecfúdms?

M.

Chompré les diftingue,

&

réellement

il

y

en a eu pluftenrs; car Paufanias daos fon

Voyage

de

l'Arcadie, ch.

,g,

parle, d'apres Epiménide, d'une

Ecfzidne

qui fut fille de Styx, femme de Piras.

Lettres

Jur

l'

Encyclopédie.

*

ECHlNADES, (

lvfytlz.) Voyez

EscHINADES

dans ce

Suppl.

_

·

· ECHlNOPE,

(.

m. (

Híjl.

nat. Bot.) echinopi

Linn.

edzinopus

Tourn. , genre de

pla~te

a

fleur compofée

defleurons hermaphrodites, munis chacun d'un calice

particulier pentagonal

&

imbriqué,

&

raífemblés en

t ete fur un receptacle arrondi couvert de poils:

a

chaquef1euron fuccede une

f~men~e

couronnée d'une

aigrette de. poils tres -coutts-. Tourn.

infl.

Linn.

gen.

pl.fyng. polyg. .fegrog.

M.

Linné

en

indique quatre efpeces, dont la pre–

miere qpi

a

donné le noma ce genre'

echinops capi–

talis glohojis, foliis jinuatispubefcentibus,

Linn.

S

p. pl.

croit dan les líeux montagneux

&

pierreux du midi

de l'Europe. Sa racine eft noiratre en dehors, fa tige

hr:anthue , purpurine

&

lanugineufe ; fes feuilles

grandes' oblongues' découpées fur les cotés comme

celles de quelques chardons, en plufteurs lobes an–

guleux, terminés par un piquant, un pe

u.

velues

en-deífus, blanchatres e deífous: les fleurs naiífent

a

l'exrremité des branches; elles font grandes

&

bel–

les; compofées de f1eur0ns blancs ou bleuatres.e

D.)

§ EC..HTNOPHORA , e

Bot.)

genre de plante om–

bellifcre dont les ombelles partielles formées de

ECH

7

5

t

rayons tres : courts, font contenues dans une enve•

lopp~

d:une fe ule,piece en godet

a

cinq ou íix dente..

luresiOegales_;

&

1

o~b~lle

totale a une enve!oppe

de

quelques femlles: 1l n

y

a que le fleuron du cenrre

de chaque petite ombelle qui foit hermaphrodite:

a

eíl fuivi d'un fruit compofé de deux femences renfer–

mé daos l'enveloppe de l'ombelle, qui s eíl: endurcie..

T ourn.

injl. rei herb. tab.

423.

Linn.

gen. pl. pent. dig..

M. Linné en indique deux efpeces.

I

0

Echinoph. foliolis fubulato·fpinojis integerrimis.

2

°.

Echinoph. foliolis incijis inermibus:

elles croiffent

toures les deux aux bords de la mer' fur les cotes

méridionales de l'Europe. e

D.)

§

ECHlQUETÉ,

ÉE,

adj.

(urme de Blafon.)

Ce

dit

d'un écu divifé en échiquier par

un

parti de cinq traits

&

un coupé d'autant de traits,

~e

qui forme trente..

flx carreaux.

Voyez la

pl. Y ,fig.

40

de Blafon, Suppl.

Echiqueté, ée,

fe dit auffi du chef, du pal, de

la

fafce, du chevron, de la croix

&

de quelques atltres

pieces , divifés en deux o

u

trois raag o

u

tires de car–

reaux,

Echiqueté, ée,

fe dit encore du lion, de l'aigle

&

de qnelques autres animanx, divifé pareillement en

plufleurs tires de carreaux.

Le terme

echiqueté

vient de

l'e,hiquier

fur lequel on

joue aux échecs.

L'échiquier

eft l'hiéroglyphe de la guerre,

il

repré–

fente un champ de batai1le,

&

les échecs de deux cGu·

leurs rangés vis-

a-

vis les uns des a

u

tres, font com–

me les foldats de deux armées; ils avancent, recu–

lent, attaquent; les deux joueurs, ain:íi que deux

gé–

néraux' réfléchiífentfur les mefures qu'ils ont

a

pren–

dre avant que de diriger leur marche; ils ufent

de

ftratagemes

&

font en forte de fe rendre maitre dtl

champ de bataille

&

de vaincre leur adverfaire.

Ballerin de Meífon de la Maifonneuve , au pays

de Combraille, diocefe de Quimpercorentin;

échi–

queté d'argent

&

de gueules.

Moufiier de Sarragouífe, en Dauphiné;

de gueu.les

au

cheféchiqueté

d!

argent

&

de gueules de deux tires.

Dubofc de Radepont, en Normandie;

de gueules

J

la

croix échiquetée d'argent

&

de fahü de trois tires, can•

tonnée de quatre lionceaux d'or. Yoye'{,

pour la croix:

éc hiquitée ,

la pl. 1

Y,

fig. '7

.5

,

de

B lafon

dans

le

DiCl.

raij: des Sciences.

(

G.

D.

L. T.

)

*

§

ECHlQUIER

de Roum, •••.

au lieu de

Favin;

lifez

Farin:

cette faute eft répétée daos cet article.

ECHITES, (

Bot.)

genre de plante voifin des apo•

cyns: La fleur des plantes de ce genre

a

un calice

e\

cinq diviftons, la corolle monopétale en entonnoir,

dont le limbe efr plat

&

divifé en cinq lobes con•

tournés a gauche

&

l'orifice nud: cinq étamines

&

un pifiil porté par deux ovaires qui deviennent

d.eux follicules longs

&

droits d'une feule pie

ce,

contenant plufieurs femences aigrettées:

)e

germe

efi entouré de cinc¡ glandes obtufes qui ne s'élevent

pas plus haut que lui. Brown

Jamaic.

Linn.

Gen. pl.

pentand. monog.

Ce genre renferme plufi.eurs plantes toutes étran.;

geres, que les botaniíl:es avoient confondues avec

les apocyns ou les nerium: celle qu'on appelle dans

les colonies frans:oifes

liane mangLe,

&

que

M.

Linné

nornme

echites pedunculis hifloris,

eíl: un arbuile bran–

chu,

&

plein d•un lait blanc, dont les tiges s'atta–

chent aux arbres voiíins,

&

s'élevent par ce moyen

jufqu'a une vingtaine de pieds: les feuilles font oblon–

gues

&

obtufes avec une perite pointe: lesfleurs font

grandes, blanches avec le centre jaune,

&

naiffent

ordinairementdeux

a

deux fur un pédicule commun.

Cette efpece, une des plus remarquables, croit aux

iles Cara1bes. Conf. Jacquin,

Hifl.Jlirp. Amer.

Jo-.:

tba.

21.

&

feq. (D.)

§ECHO, e

Phyf) L'écho

dont il eíl: fait mention

dans les

IY!émoires

de

tacad, royale des Se.

de

1691.,