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CHE
tra ·erfe.
Il
y
en
a ou font des boucles
de
fer qu·o
a
appelle
cht!.l itl
S
a
or zlús.
11
y
a
auffi des
eh vi/!
J
de
f er
a
charger le canon ,
qni
font des morceaux de
fer plus longs que larges, dont on charge. les canons
pour mieux couper les manceuvres des vadfeaux en–
nemis. (
+)
HEVILLE en terme de
C!tarpmte,
efi une mefure
dont on fe fer: pour le toiíY des
bois.
Elle a un pouce
quarré de bafe,
&
fix
pieds de
h~ureur.,
IL
en
~3.utfoixante-douze pour faire une fohve,
e
eft-a-d1re,
pour former la valeur de troís pieds
cub~s. ~ans
le
toifé de fortihcarions, on fe fert plus ordmauement
de
la fa<;on de mefurer par folive que par
cheYilü.
(
+)
HEVILLE, (
.Anat.)
partie du corps humaio qui
a
quelque reífemblance o u quelqu'analogie avec une
cheville
de charp nte. (
+)
HEVILLE
de
Gagliardi,
(
Anat.)
ce font de
petirs clous oifeux qui, fniv nt Gagliardi , e llebre
anaromiíle Italien qui a imagmé leur exiftence
~
tra–
verfent les lames les plus compatles des os,
&
les
retiennent a!fujetties
&
collé s les unes aux aurres.
Suivant ce hardi faifeur d'hypothefes , les uns ont
des teres comme de véritables clous, d'aurres n'en
ont pas;
il
y
en a enfin
qui
ont rivés
a
leur pointe.
Il
paroit que ce fyfteme efi appuyé fur l'imaginarion
de fon inventeur,
&
non fur l'obfervation, puiíque
ce prérendues
chevilles
n'ont pas été apperc;ues par
les anatomiftes éclairés qui font venus depui . (
+)
CHEVILLE , (
tume de Tonneliu.)
bille de bois
blanc, fouvent d'aune' refendues
a
la groífeur d't:n
viron trois q uarts de pouce en quarre. On en fait
une grande confommation dan les pays de vignobles,
pour retenir les barre du fond des furailles. (
+)
CHEVREAUX, (
Ajlron.
) La conítellation du
cocher renferme
auffi
les
chevreaux,
que
l'on repré–
íenre portés fur le
bra~
gauche du cocher ; ils font
formés par trois éroiles
~,
(
&
n,
qui fom un triangle
ifocelle dont l'angl
~
fuperieur eíl fort aigu. Ce tnao–
gle íitué
a
trois dégrés au midi de la chevre' fert
meme
a
reconnoitre cene belle étoile.
Les poeres dtfem que ces
ch ~vreau.'l:
avoient été
nourri du meme lai. que
J
up1ter.
Autrefoi~
le
le
ver
des
chevreaux
éroir
utvi
d'ouragans, ce
qui
a fait
c;lire:
Quantus ah occafu veniens pluvialibus lzeedis
Perherat imber humum.
Virg .
IX. 668.
Non utti tutum
ejl
hcedis Jurgmtibus au¡uor.
On verra
la
maniere de les reconnoitre
art
mot
CoNSTELLATION'
uppl.
e
M.
DE LA
LAN
DE.
)
§
CHEVRE-FEUILLE,
(Bot mque.)
en Larin,
capri- fotium
,
periclymenum
,
Lonict:-ra
, Línn. en
Anglois,
honeyfuckle,
en AUemand ,
geisbLat.
Caraaere générique.
Le calice efi d
1
coupé eo
cinq
partí es ; la fleur eíl
un tube monopétal , divifé par les bords en cinq
fegmens renverfés; cinq étamines en forme d'alene,
&
prefqu'auffi longues que le pétale, en ironnent
1
embryon qui devient une baie fucculente
a
d ux cel–
lules, dont chacune contienr une fe menee arron dll!;
l es fl
ur
naiúent plufieurs eniemble, mais
1
s
fruits
n e font pas joinrs deux a deux, comme da
m
les cha–
mrecerifes
&
les xiloíl:éons.
ous a ons r
1
uni ici les caprifolinm
&
les peri–
d y m num q ue
M.
Duhamel a Jéparés ; ces deux
genres n
diffi
rent entre enx que par les découpures
de la fleur, qui font ' gal s dans le periclymenum.
Efpeces.
I.
Chevrc-fir
~i.llenti ' rem nt perfo li ' ,tou jours vert,
a
fleur termmal
S
a
t rocht: r . Periclymenum de
~irginie .
'h
vr -¡;:ui l
é
arlat
1
,
&c.
e
E
p,,¡
lymem m
jlorihus capi:.ztis,
1
rmi, ih· s
;fo!','s
omn bus comuuis flmp r
ir
núbus.
lill.
Trump
t.
hon.:yjitck:e.
2.
ChtJRj. uillt
a
t''
res écailleufes
o
al
S
'
ter-
minales, ' dont roures
1
s
f
uil
s f&nt dt.:t
s.
Ch
re-fi
u.i.lüd Allemagne.
P
l)•climenum c,zpirulis ovatis
,
"mbri
·atis
,
ttrm
naLibus; foliu omnibus diflinais.
Mili.
German hone fuckle.
3.
Ckevre.feudü
fleurs verticill ' es, ermin
&
affi es , dont le feuilles fupérieur environn nt
la
rige.
Ckevre. feuiLLe
d'ltalie.
P riclymmum jloribus verticiL!atis
,
urminalihrt.s,
feJ/ilihus
;
foliis fummis onnato
•
p rfotiatis. Horc..
CLifl.
ltalian lwneyfuckle.
4·
Ch Yre-fiuitle
a
fleurs
en
grappes terminales
,
!
feuilles velues d 'tachées,
&
a
branches tr ' S•me...
nues.
Cht!.vre-feuiLle.
des bois.
P
ericlymenum flo rihus corymhojis, terminalihus; Joliis
hirjittis, dijlinélis; viminibuJ termioribus.
Mili.
Englisk hont?.yjuckle woodbine.
5.
Ch.evre-fiuille
a
fleurs verticillées, affi.fes
&
ter–
minales ;
a
feuilles unies hivernales ' environnant
la tige.
Chevrefiuille
toujours vert.
Periclymenum jloribus 'verticillatis , urminalihus,
fe.(/ilibus; fotiis connate-peifoliatis flmper yirentibus
~
gtabris.
:Mili.
Eve.r-{7een honeyfu.ckle.
Clzevre-feuilles délicats,
6.
CheYrefouille
a
longues grappes ae fleuts Iatéra..=
les' oppofé ·s
&
pendantes ;
a
feuilles entieres figu-:
rées en lance.
Chevre-fiuille
de
la
Jama1que.
PericLymenum racemis Latt?.ralihrts oppojitis; jloribu$
pe.ndults; folir.s Lcznceolatis imeg rrimis.
Mill.
lar¡ aica lumeyfuckü.
7.
C/zeyre-jeuille
a
bouquet terminal;
a
feuilles ova.:
les vertJcillées
&
pourvues de pédicules.
Periclymmum corymhis termina!ibus; foliis oyatis
~
verticillatis
,
petiolatis.
Mill.
HoneyfuckLe ofJamaica withleayes growing in whor–
les,
&c.
8.
Chevre-fiuille
a
bouquet terminal;
a
feuilles
ova–
les aigues.
Cheyn-fiuille
du Chili.
PericLyme.num corymhis tuminalihus; foliis oYatis,
a
cutis.
Chiti's or Carthagena's honeyfockle.
Tous les
chevrefeuiLles
fe multiplient aifément:
ñ
l'on en fait des marcottes en feptembre, elles auront
d'excellentes racines l'automne fuivanre: les bran–
ches meme de l'année ,
fi
on les couche en terre aa
mois de Juillet , feront fuffifamment enracinées au
bom de
trois
mois ; ils réuffiffenr fort bien auili
de
boutures ;
il
faut choifir du bois de l'année , qu'on
coupera au.deíTous du nceud qui l'unir au bois de
l'année précédente; on enfoncera les boutures de
la
moitié de leur hattteur, dans une rerre convenable–
ment préparée, contre
une
haie , une charmille
Oll
un mur,
a
l'expofition du levant. Cette opération.
doít fe faire en oél:obre ou en février; mais elle
m'a
paífablernent réuffi en mars
&
au comrnencement
d'avril. On peut auffi reproduire
leschevre-fiuillu
par
les fe
mis ,
fuivant la méthode détaillée
~
l'
arri._le
CHAMA:.CERISE. Ce moyen peut erre urile pour
les
el peces rares dont on ne pourroit fe procurer
que
les baies.
La plupart de ces arb ftes farmenteux produ-ifent
un grand nombre de bouquets de fleurs d un afpeél:
agr ·able ,
&
dom l'odeur exquife rend la promenade
déltLieuíe daos les belles matinées
&
les fraíches
to r e de l'été: qu'on les prod1gue done dans 1 s
jardins; c,eft daos ces lieux charmans qu'on doit raf–
iem 1 r 1 plus doux pr '
ni
de
la
oat re ; e,
fi-!