C
H I
Les tet·mes
chevron &chevronné
ontpris leurs noms
des
chevrons
des édifices '
a
caufe de leurs reífem–
blances · ces derniers
chevrons
ont été nommés
caper
&
capre;lus,
en la meme fignification, felon Perault,
tradutteur de Virruve.
Aché de Marbeuf,
a
Evreux en Normandie;
clze–
yronné d'or
&
de gueules.
De Ploeuc en Bretagne;
chevronné d'hermine
&
de
gueulls~
Voyez
les planches de Blafon dans ce Suppl.
pl. Ill,
fig.
24.
e
G. D. L. T.)
CHEVROTIN, f. m. (
Hijl.
77¡pt.
Quadruped.
)
nom anili impropre que celui de
chevrotain,
que
quelques naturalifies modernes ont donné
a
deux
genres d'animaux différens de la famille des gazelles,
tous deux parriculiers
a
l'Afrique.
Le premier, dont on voit la figure au
volume
XXIIl,
planche
V,
n°.
2
,
s'appelle
memina
.a
l'ile
de Ceylan : c'efi le plus petit de tous les ammaux
connus qui ont quelque rapport avec les gazelles.
Il
n'a point de cornes.
Le fecond
a
la meme forme,
&
des larmiers
tr.es–profonds au-deífous des yeux, mais
il
~fi
un peu plus
grand'
a
•J?eu-pres comme
un
fort hev:e.
Il
a les
cornes drottes
&
peu fenfiblement annelees; on en
voit une corne gravée au
n".
3
de la planche
V
du
yol
ume XX!ll.
Il fe nomme
géüei-
au Sénégal, ol'r
ces
de.uxanimaux font tres-communs. Nou$ en pro–
mettons' une hifioire
&
de
figures détaillées plus
complettes dans notre
Traité ltniveifel des animaux.
(M.
ADA.NSON.)
CHEVROTTER, v.
n. (
Mujiq.)
c'eíl: au lieu
de battre netrement
&
allernarivement du goíier les
deux fons qui forment
la
cadence
ou le
trill
e
voye{
ces mots) en battre un feul
a
coups précipités, eom–
me plufie'urs doubles croches détachées
&
a
l'unif–
fon; ce qui fe fair en fon;ant du poumon l'air conrre
la glotte fermée, qui fert alors de foupape : enforte
qu'elle s'ouvre par
fe~ouíres
P<?ur
livrer paífage
,a
cet air,
&
fe referme achaque mfiant par une me–
chanique femblable
a
celle du tremblant de l'orgue.
Le chevrottement eft la défagréable reífource de
ceux qui n'ayant aucun trill, en cherchent l'imita–
tion groffiere; mais l'oreille ne peut
fuppor~~r
cette
fubfiitution & un feul chevrottement au m1heu du
plus beau chant du monde, fuffit pour le rendre in–
{upportable
&
ridicule.
(S)
*
§
CHIA
V
ASSO '
e
Géogr.
)
&
CHIVAS
ou
CHIVASSO
font une feule
&
meme ville du Pié-
mont.
Lettres, fur L'Encyclopédie.
.
CHlCOREE, f. f. (
Hijl.
nat.
Conclzy~zolog.)
Le
c0quillage ainíi nommé,
&
dont on VOit la figure
a u
volume
XXIII,
planche
L.¿YX,
no.
9,
n'efi pas
une efpece de buccin'
&
e~
nom
mem~
de
chico~é(,
n'efi pas des mieux appliques
a
un
coq~tllage,
pmC–
<Jn'il appartient déja
a
une plante qm efi: aífez re- .
cherchée pour nos falades.
C'efi une efpece de pourp:e,
aut~nt
par l'animal
que par la forme de fa coqmlle, qm a une ouver–
ture ronde
terminée en haut par un canal auffi long
qu:en:. ,T;utes les pour¡?res dont la,
~oquille
,a des
in egaht s en forme de pomtes, ont ete appellees
dt~
nom de
murex
ou rocher par les modernes. Celle-c1
en eft done une efpece: fes inégalirés _font applatie_s
&
comme frifées
a
la maniere des femlles de la
cht.–
corée,
ce qui fem1?1e juíllfie_r ce nom qui lui a éré
donné, mais qui ne peut lm
refie~
que comme ad–
jeélif, paree qn'il appartient
eíf~ntle~le~em
&
com–
me fubílantif
a
la plante appellee
chzc~ree.
Cette
c~quille eíl belle
&
rare; elle po_rte
trOIS
_ra ngs
long~tudinaux de ces f euillages, qm font mmces
&
de–
coupés avec une grande délicateífe.
Le fond de cette coquille eíl: brun ; fes ramages
font noirs. Le dedans de l'ouverture eíl: d'un beau
blanc bordé d'une couleur de rofe tres-agréable.
eH 1
397
Remarque.
La pourpre ,
purpura
,
forme un genra
de coquillage tres fé ond en efpeces, qui fe range
dans la prem·ere feétion de la famille des bmac;ons
operculés, qúi ont un canal au manteau
&
a
la co–
qu1lle pour fervir de conduit
a
la refpiration.
Yoye{
a
cet égard notre
Hijtoire naturelle des coquilla.ges du.
Sénégal ,
imprimée en 1757·
(M.
ADANSON.)
CHIEN, f.
m. (
term.e de Blafon.)
animal domef–
tique; on en voit peu dans les armoiries
~
fi
ce n'eíl:
de l'eípece nommée
lévriers. Yoye{ pl.
Vi
,jig.
2.84
de
L'
Art Hérald. Diél. raif. des Sciences,
&e~
11
paroit dacs l'écu paífant.
Le
chien
eíl: le fymbole de la fidélité, de l'obéif..,
fance
&
de la foumiffion.
Dupleffis de Beyejanot en Bretagne;
d'argent au
chien
d'
a{
ur.
Brachet de Maílaurent en Limofin,
d'
az.ura
deu:c
chiens braques
d'
argent.
(C.
D.
L.
r.
)
CHJENS DE CHASSE,
e
Aflron.)
les levriers'
ca-–
nes venatici,
ou
4fljlerio
&
chara,
confrellauon bo–
réale introduite par Hévélius ans fon
Firmam6ntulft
S
obiejcianum
e
qui parut en 169o) pour comprendre
les étoiles informes qui fe trouvent entre
la
grande
ourfe
&
le bouvier; il explique lui-meme dans fon
Prodromus
~
page
114,
la raifon de cette dénomina–
tion. Le bouv1er ayant été repréíenté quelquefois
comme un chaífeur qui pourfuit l'ourfe
a
la chaífe'
&
qui eleve les bras comme s'il excitoit fes chieiM
de la voix
&
de la main, il
a
paru naturel de placer
les
chiens
a
cóté de lui. Le·nom d'
aflerio,
fort connu
des poetes, con venoit fpécialement
a
une figure (qui
renferme pluíieurs perites étoiles ; l'autre a éré ap–
pellée
chara,
comme la chienne favbrite du chaífeur.
Parmi les étoiles que renfenne cette confiellation
11
il y en a deux fous
la
queue de la grande 0urfe, qui
éroient connues des anciens ; Hévelius en obferva
&
en détermina
21
qui étoient no
u
velles pour les
afironomes. Flamfieed , dans fon grand
catalogut:
britannique
,
en a mis
24;
fa principal
e
eíl: de
fe–
conde o u troifieme grandeur; elle avoit, en 1690
5
5
20d
1
3'
22
11
de longitude
~
&
40°
7'
18
11
de lati...
tude boréale: c'eíl:-celle que
M.
Halley appelloit
le
c~ur
de Charles
11,
a
l'honneur du roo, fondateur
de l'obfervatoire royal d'Angleterre,
&.
de la [ocié–
té royale
~e ~ondres.
Flamiteed
n'~
point adopté
les dénorrunauons de
M.
Halley, ma1s on les trouve
fur les planifpheres de Senex, fur ceux de
M.
Ro–
berr de Vaugondy
&
fur mon globe célefie,
grav~
en 1773 ,
&
fur le
planifpher~
qui eft dans les fi–
gures du
Dia. raif. des Sciences,
&c.
tome
V,
Afir.
pt.
VIII.
e
M.
DE
LA
LANDE.)
CHIEN-FOU, (
Comm.)
drogue médicinale qui
vient de la Chine. Les Japonois s'en fervent bean–
cou p ,
&
en font grand cas.
E~le
fait
ord~nai_remen!
une partie de la cargaifon des JOnques Chm01fes qtu
~ont
au Japon. Elle s'achete
a
Canton 7 taels
&f
8
mas le pie,
&
fe vend au Japon
40
taels, ce qm eíb
plus de
500
pour cent de profit. (
+)
CHIETSE VISCH, f. m.
e
Hijf.
nat. lchthyolog.)
- c'efr-a-dire, toile peinte ; potif?n des iles
Moluques~
·ainfi nommé par les · Hollandots
&
par Coyett, qm
en a fait graver
&
enluminer une tres-bonne figure
au
n° ,
239
de la feconde partie de fon
Recueil des
poi/fons d'.Amboine.
Il a
le
corps extremement court
&
prefque rond
tres-comprimé par les cótés, pointu _par les deux
extremités ; la tete
&
la bouche petites ; les
yeux
grands.
.
Ses nageoires font au nombre de fept, favoxr ,
deux ventrales petites, placées au-deífous des deux
peétorales qui font médioctes
&
quarrées; une dor–
fale tres-longLte, comme fendue en deux; tme der ..
riere l'anus'
&
ll{le
a
la
qu~ue
' qui eft échancrée
~