Table of Contents Table of Contents
Previous Page  407 / 960 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 407 / 960 Next Page
Page Background

CHE

omber

de

cheval,

&

de perdre_la viél::oire. J'ai cru

un tems , dit M. l'abbé Gédoyn , que la néceffité

de tourner ainíi autour d'une borne, n'étoit que

pour les cou:fes de

~ha:,s ~

mc?s '.la leél:ure de Pau:

fanias rn'a detrompe,

J

en pUls c1ter

un

paífage qu1

decide la quefiion:

«

lacavale de Phido1as de Co–

j>

rinrhe métite bien, dit-il , que j'en parle; les Co–

,,

rinthiens la nomment

Aura.

Son ma1tre étant tom–

,, bé des le commencement de la courfe , cette ca–

~

vale courut toujours comme

ii

elle avoit été con–

'' duite ' tourna

a

l'entour de 1a borne avec la

., meme adreífe' redoubla de fo'rce

&

de courage

,, au bruit de la trompette , paffa tour es les áutres;

,,

&

comme

fi

e~le

avoit fenti qu'elle gagnoit

la

vic–

,, toire , elle vint s'arreter devant les juges ou

di–

'' rE!!i:eurs des jeux. Phidolas, p·roc1amé vainqueur,

" obtint des Eléens d'ériger un monument oú lui

&

•• fa

cavale fuífent repréfentés ., .

.

On voit par ce paífage, que fur la

fin

des courfes

les trompettes jouoient des fanfares pour animer les

ombattans; mais, ce que l'on en peut concluré

cncOre , c'eft qtele le lieu Otl On COuroit

a

cheval,

écoit différent du jeu ott l'on couroit en chars. La

roeme borne en effet ne pouvoit pas etre également

périlleufe pour les courfes de

che11aux

&

pour les

courfes de chars ; un

ckeflal

paífe 'oú un char ne

{auroit paífer.

11

y

avoit done un líen affeél:é

a

chaque genre de courfe ; le fiade fervoit pour les

courfes

a

pied ' l'hippodrome fervoit pour les cour–

{es

de

che11aJtx,

&

il

y

avoit une lice particuliere

pour les courfes de chars. On jugerá a'ifément que

1'hippodrome clevóit erre beaucoup plus long que le

fude; car,

il

n'étoit pas jufie d'aífujettir les hom- –

JneS

&

les

chevaux

a

fournir

la

meme carriere. Auffi

l?aufanias, dit-

il

pofirivement que l'hippodrome

il'Olympie avoit deux ftades de long. (

+)

CHEVAUX DU CIRQUE, (

Hijl.

anc.)

Il

p<lroit

par les infcripti0ns qui nous reítent, qu'on faifoit

-autanc d'honneur aux

cheYaux

quí couroient dans le

cirque, qu'aux aurtges qui les

condui~oient.

On l.eur

érígeoir des monumens; on les grav01t

fur

des

pi~r­

Tes

précieufes avec la palme., marque de leur

VJC–

toire

a

la courfe. On graVOlt fur de grandes tables

,d.e marbre leurs noms, leur

pays,

la conleur de leur

poil.

.

.

r

.

1

d.ff

'

Dans certames in1cnpt10ns, es

1 e

rentes cou-

leurs de

chevaux

font marquées fur chacun,

&

ces

~ouleurs

font telles:

albus

j

blanc ;

c'increus

,

cendré;

Jadius,

bai;

rufus

,

roux;

maurtts

,

maure

;julvus,

f-auve;

pullus,

noidhre;

ka?.jius

ou

ca?.jius.

Ces con–

leurs fe trouvent fouvent mel ' es'

rufus-ca?.jius' niger–

&ajius.

La parrie

d~s

_chevau:;

e~

encore

mar9.~1é.e

<lans certaines infcnpuons.

L

Afnque en

fourm1~o1t

plus que tous les auu·es pays: il

y

en

a

oit d'Ef–

pagne , des Gaules , de Mauritanie, de Lacédé–

mone.

(+)

. CHEVAUX

dufoleil,

(

Myt!t.)

Ovide les nomme

:Eoiis, Pyroi's

,

Aeton

&

Phügon

,

noms grecs

dont l'étymologie marque la qualité. Ils font nomm

' s

ailleursErythoüs

o u le rouge,

AReon

o

u

le lumineux,

Lampos

ou le refplendiífant ,

&

Philogeüs

qui aime

la

terre. Le premier défigne le

leve~.:

du foleil dont

les rayons font alors rougea tres; Aétéon marque le

tems ou ces memes rayons' fortis de l'atrnoíphere

font plus dairs, vers

le~ I?et~f

o u

di~

heu res du _ma–

tin; Lampos figure le m1d1 ou la lum1ere du folell efi

dans toute fa force;

&

Philogeiis repréfente ion cou,

cher, lorfqu'il femble s'approcher de

la

terre . (

+)

CREVAUX

de Mars,

(

Myth.)

Servius .es nomme

'.Emos

&

Phobos,

la crainte

&

la terreur. Mais, dans

Homere, ce font-la les noms des cochers de Mars,

&

non de fes

chevaux.

(

+)

CREVAUX

de Lacm 'don ,

(

Myth.)

Hereule offrit

Laomédon de

délivn:r

Ji

'í.ione

fa fill

1

moyen–

Tom;ll

C

I-I E

39>

nánt .

trl

att lage

de

chevaux,

qu~

ce prince lni

promlt. Ces

chevaux,

difent les po"res

'toíent

u

légers , qu'ils mar hoient fur les eaux. (

+)

HEVAUX

d' Enée, ( lv1yth.)

1;s

étoient, dit He–

mere, de la race de ceux que

Jupu~r

donna

a

Tros,

lórfqu'il lui enleva fon fils Ganymede. Anchife ,

a

l'iofsu

de Laomédon , eut de la raee de ces

clu:.vaux,

ayant fair mettre dans le haras du roi fes plus belles

jumens, dont il vit naitre fix

chevaux

dans fon pa–

lais.

Il

étoient parfaitement bien dreítés pour les

batailles ,

&

favoienr répandte la terr ur

&

la fuite

dans tons les rangs. (

+)

CHf:V

AUX

d'A hille ,

(

Myt!t.)

Ils étoient immor...

tels, d1t Homere, ayant été engendrés par le

Zé–

phire

&

par la harpye Podar¡ye ,

&

fe nommoient

Balios& Xante.

(

+)

0

CHEVALET, en terme de

Marine,

efi une ma–

chine a ec un rouleau mobile

qui fert

a

paíii r les

'cables d'un lieu

a

un

autre. (

+)

CHEVALET, en terme

d'Arújicier ,

efi un poteaLt

que l'on plante en terte, ou qui eft foutenu fur terre

par trois ou quatre arcboutans : il efi traverfé tout

en haut par une barre de fer plate

&

fur tranche,

fur laquelle on plate les fufées l'une apres l'autre

pour les rirer. (

+)

CHEV

ALET

du peintte,

e

Ajlr.)

confiellation mé–

ridionale , qui contient

2

5

étoiles dans le

CceLum

aujlra[e

de

M.

de la Caille, doht ·la plus bell e

a.

n'eft

que de cinquieme grandeur; fon afcention droite

pour 1750 efr

II

0

3g'

)8''

avec 30b 43'

3

11

dedécli~

naifon méridionale.

(M.

DE LA

LA

N DE.)

CHEV!LLE, (

Luth.)

Dans les inil:rumens

a

cor–

des, on appelle

chevilles

les morceaux de bois o

u

d~

méral fur lefquels on roule les cordes,

&

qui

fervenf

a

les a-cc01·der.

(F.

D.

C.)

-

~HE

VIL

LE

de fer,

(

Conjlruélion

des

~aif.)

Pour

un

va1ífeau de cent trente-qüatre pieds de long de l'é–

trave

a

l'érambord' on doit donner aux

chevilles

de

fer defiinées a eere mifes da ns

l~

gros '

un

póuce .

d'épais,

&

rrois quans de pouce pour celles qui font

employées au-d ífus. On met huit

chevilles

de fer

<\

chaque écart de la quille

,

&

on en fait paífer dans

l'étrave quat1•e

ou

cinq , ou davantage. A l'aífem–

blage de la quille

&

de l'étambord,

il

y

en doit avoir

fix qui paifent a

u

travers de la quille, du contre–

érambord

&

de l'étambord.

e+)

.

CHEVILLE

ouvriere,

(

Cltaron.

)

c~efi

le clou

atete

groífe & applatie, moyennant lequel on unit l'a–

vant-train au corps d'une voiture ou de l'affut d'une

, piece.

(+)

CREVILLE

de pompe'

e

Marine.)

Ceít une

cheville.

d~

fer mobile' qui fert

a

aífembler la bringuebale

a

vec la verge de pompe.

Ch.eville de potence de pompe,

ce font cerraines

chevitles

de fer qui paífent aans les

deux branches de la pompe,

&

dont l'ufage efi de

t nir les bringuebales. Elles ont environ un pied de

longt1ettr.

Che'Yilles

a

boucle,

ce font des

clzevilles

de

fer,

a

la tete

defquell~s

il

y

a une boucle.

Chevilles

a

grille

a

hóucle,

ce font des

chcvilles

de fer en bois.

Clzevilles

a

croe,

ce font

e

elles qui onr des croes

&

quí

font aux c6tés des fabords, pour

y

amarrer les ca–

nons;elles íont auffi

de

fer.

Ckevilüs

a

téte de diamant

ou

a

téte ronde'

ce

font

des

ch~t·illes

de fer' dont la

tete ne fauroit entrer dans le bois du vaiifeau,

a

caufe

de fa groffeur.

Clu:.villes a tét.c pudue,

ce font d'autres

chevilles

dont la tete entre dans le bois.

Chevillas

a

bou–

&

a

goupilles,

pour aider

a

faire venir les pieces

d'un vailfeau ', lorfqu'on les pofe, dont les Hollan–

dois fe fervent au lieu d'antoic.

Il

y a encore

des

chevilles

a

goupilles,

des

clzeviLLes de cadenes de hau–

bans,

des

chevilles de bois

pour lier les membres du

vaiffi au,

&

fur-tour le bordage

&

le ferrage. (

+)

CHEV1LLE

d'ajflu,

(

Artill.)

C'efi une

clzeville

de

fer qui fait

la

liaifon de

tout

l'affil.t

dtt canon qu'elle

Ddd