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CAP

cette épithete au ton on mode de la tonique d\tne

piece.

(F. D. C.)

CAPITANO,

{.m.

(

Hijl.

nat. lc!ukyolog.)

poilfon

des iles Moluques , tres-bien gravé

&

enhtminé fous

ce

nom

&

fous celui

de

ca.pilaine"'

par Coyert., a

u

n

°.

,g

3,

d-e

la prmúue .partie

d~

.fon

Rcecuei./.

des poij[ons

d'Ambo.ine.

Il

a le corps médiocrement alongé

&

comp'rimé

ou

applati par les cot 's

la tete groífe

&

co11rte

prefque ronde, les yeux &

la

bouche de m'Gyenne

grand:eur.

Ses nageoires font

a-u.

nombre de

fept,

favoir.,

cleux ventrales, petites

&

menues , placées au-def–

fous de deux peélorales

q~.:~i

font auili. perites

&

étroi–

tes; une dorfale fort lon gue comme fendue en deux

a

fon milieu ' plus baífe devant que derriere; une

derriere 1'anus plus longue que profonde,

&

une

a

la queue échancrée jufqu'au milieu de fa lon–

gueur. Deux de ces nageo.ires font

'pineufes , fa–

voir,

la

dorfale

~ui

a quinze rayons antérieurs épi·

neux

&

celle de

1

anu

~ni

en a quatre.

Son corps efi blanc en-dei'fous

&

fur les

c;:ot

's,

un peu cendré

fur

le dos

&

marbré de lignes noires

obliques; fes nageoires font jaunes, la prunelle de

fes yeux eft noire , entourée d'un iris argenté cerelé

de j-aune.

Maurs.

Le

capitano

eft commundans lamer d'Am–

boine.

Remarque.

Ce poj{fon forme avec le f-retak un

genre

particul~r

dans

la

famille des fpares. (

M.

ADA.NSON.)

CAPlTO , f. m.

e

'l1ifl.

nat.

Ichthyolog.)

autre

efpece de capitano

&

de

fretak

des Moluques, aírez

bien gravé fous ce nom

&

fous celui de

bandera

par

Ruyfch, au

n°. 3.

de la

plancize

VIII, pag.

14

de fa

Colleélion nouve!L des poij{ons d'¡1mhoine.

11

di.ffere

du

capitan0 par les cara-éteres fuivans:

1°.

Ses

nageoires peénrrales

&

ventrales font plus larges,

comme arrondies.

2

°.

La dorfale n'a que quatre

rayons antérieurs é-pineux. 3

°.

Celle de la queue

eft fourchue ou échancrée d'une ouverture trian–

gulaire &nonpas arquée ou cintrée.

4°.

Son corps

eft jaunan·e enrouré de qnatre anneaux rougeatres

&

fes nageoires font vertes.

Maurs.

Il

fe 1rouve anffi dans 1a mer d'Amboine.

(M.

.ADANSON.)

§

CAPNOMANCIE, . • . . On lit daos cer arti–

cle '' Théophrafte fur le propbete Ofée ...

>'

C'eft

une faute d'impreíiion. Le paleo Théophrafte n'a

certainement pas écrit fur le prophete Ofée.

Lifez

Théophilaéle. (

C.)

*

CAPO-DELL'

ARMI, (

Glagr.

)no

m que

porte

aujot-trd'hui un cap du royaume de Naples, dans

la

Catabre ultérieure, formé par un bour avancé de

l'Apennin, que les anciens nommoient

Leuco

pttra,

e

efi-a dire ,

Roche-blanolz-e.

CAPO-MOLAGO,

f.

m. (

Hift. nat. B o'taniq.

)

efpece de piment ou poivre de Guinée,

capjicum

clu Malabar, aífez bien gravée fous ce nom par Van–

Rheede

,,a

la

page

109

,

planche

LJ7l du volume JI,

~e

fon

Hortus Malabaticus.

C'eft le

piper

indicnm

Jiliqud Jlavá vel aureá,

de ·Cafpar Bauhin dans {on

P inax.

M:.

Linné dans fon

Syjlema natura,

édition

12

imprimée en

1767 ,

ptzge

17.5

l'appeH

e ctzp

ficum

2

ftutefcen.s

,

caule fruticofo fcabriufculo

,

pr.du

:ncttlis

folitariis.

C'eft tm faus-arbriffeau qu1 s'éleve

a

la

hautenr

de trois pieds fous la forme d'un buiífon ovoide

obtus, de moitié

ph1s

lo-ng que large , compofé de

plufi~urs

branches cylindriEJues de quatre

~

fix lignes

de dlametre' partag 'es cha"Cttne en cinq

a

fix bran:.

ches alternes, cylindriques difpofées circulairement,

ouvertes fous un angle de

45

dégrés'

a

bois blanc'

Tome

JI.

e

A P

2.2)

~

creúr verd , charnu , 'te.ndre, recouvert d'une écor""

ce verte , háfante , femée de quelques poils

fi.ns.

Sa racine efi ligneufe , b1anch4rre , longu

e de

cinq

a

fix pouces} t.amitiée d'un pouce de diame–

tre'

a

bois blanc' recou vert d'uí=le

coree brune.

Les feuilles font alternes, difpofées circulaire–

ment,

&

forr ferr 'es au tour

~es

branches) ellipti–

<:¡ues , pointues

aux

deux extremit

's,

longues d'un

pouce

&

demi

a

deu~

pouces' trois fois moins

larges,

entieres, un peu ondées , minces, tendres,

liífes , d'un v-erd-brun d.effus ,

clai-t·

deffous , rele–

vées d't1ne cote longitudinale ' ramifi

1

e de chac;¡ue

cóté de trois ou <¡Uatre paires de nervnres alter–

nes,

&

portées fur en pedicule demi-cylindrique ,

plat en -deífus, comme ailé,

trois

fois plus court

qu'elles.

Les

fleurs

fol"tent

folitairement, non pas

de

l'aiíf-elle des feuiHes, mais de leur coté , ouvertes

en étoile de huit

a

neuf lignes

d~

diametre '

&

por–

tées

de

coté ou peadantes fur

un

péduncule cy!in·

drique auffi long qn'elles.

Chaque fleur efl blanche, hermaph.ródite, réguliere,

monopétale, pofée au-deífous de l'ovaire ; elle con–

fiíte en un calice pedifrant verd-lxun,

a

tube court,

a

cinq cotes

&

cinq dents'

&

en une coroll e mo–

nopétale blanche

a

tube tres-court ' évafe & dé–

coupé en cinq divifions égales, elliptiques , poin–

tues, une fois pl\J\s loAgues qne larges, relevées

d'nne nervure longitudinale ouverce

'horizontale–

ment en étoile , du milieu du rube de cette corolle

s'élevent cinq étamineségales, une fo is plus courtes

qu'eUe,

a

antheres

vertes.

L'ovaire porte fur un dif–

que applati qui fait

cor.ps

avec lui : il efi conique,

verd, furmonté d'u

n íl:yl

e cylindrique blanc, ter–

miné par un fiigmate hémifphérique, marqué d'un

fillon tranfvetfal

&

elouté.

L'ovaire en muri.ífant devient une écorce coni–

que, élevée , clroite , longue d'un fort pouce, une

fois

&

demie

a

deux fois moins large 'verte d'abord

enfui te jaune dorée ou fafran, liífe, luifante, ne s'ou–

vrant point, creufe intérieurement

&

partagée en

deux loges qui contiennent chacune huir

a

dix grai–

nes orbiculaires blanchatres, d'une ligne

&

demie

en iron de diarnet1·e , ond 'es

Oti

comme erépues,

attachées droites par deílous leur tranchant fur deux

rangs le long du placenta qui s'éleve fur la cloifon

charnue

qui

partage les deu Joges .

Culture.

Le

capo-molago

cro1t fur la cote du Ma·

)abar dans les terres

fablonneufe~.

Il

it pluíieurs

années.

Qrt.alités.

L'écorce de fa racine

&

fon fruit ont

nne faveur extremement ftcre

&

piCj1t3ntc ave echa–

leur; fes feuilles ont nn peu d'acreté

m

"1ée d'amer–

tume.

Ufages.

Le frnit de ce piment

fe

nange comme

celui des autres e{peces; maché

&

retenu quelque

temps entre les dents, il en appaife la douleur;

pilé, on 1'app-liqt'le comme un p•t.liifant réfolutif fur

les tumeurs.

Remarque.

Le

capo-molago

e!t une efpece de

ca–

pflcum

,

qui fe range naturellement daos la fami.lle

des folanons ou nous

l'avons placé.

Yoye{

nos

Familles des plantes, volume II, page ::u8.

e

M.

ADANSON.)

CAPOC, (

Comm. )

c'eft une efpece de coton

íi

fin

& ú

court, qu'on ne peut le filer;

il

eft Cloux

comme de ]a fo1e. 11 eft en ufage daos toutes les

Indes orientales,

&

parmi les Europé ens.

On

en fait

cles lits, des matelas, des couffins ou orei1lers,

&·c.

tous tres-bons

&

tres-commodes; on s'en fert beau–

coup pour les gatnitures des palanquins. Le

capoc

fe

tire d'une groífe coqua ou gouíTe qui le renferme

avec plu

teurs gr

ains de femence de la groffeur du

poivre :

qnoiq.ne

le fruit ou coque qui le

donn~

ne

Ff