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e

A P

grands pots emplis de terre 1égere ' melée de tnoel–

lon, mais il faudra

les

arrofer fouvent; car cette

plante qui aime d'avoir fa

tete

au foleil, demande

heaucoup d'humidiré a fon pied. Qu'on enferme ces

pots dans une orangerie pendant le froid; mais qu'on

ait foin de les placer pres des fenetres, car les

ca–

priers

fonr avides d'air; la privation de ce fluide les

feroit pourrir, la plupart meme en périroient. Le

meilleur moyen de les conferver, efr de les placer

durant l'hiver dans une caiífe

a

vitrage' qu'on aura

foin d'aérer, toutes les fois que le tems le permet–

tra; comme la nature les fait croitre ordinairement

dans une firuation horizontale' on peur'

a

fon imi–

tation, leur donner une diretl:ion femblable :'pour

cet effet , on pratiquera des trous horizot'ltaux dans

un mur adoífé contre des terres ;

il

fera bon auffi

d'eifayer d'en mettre quelques pieds au haut d'un

mur , dans des cavités emplies de terre ; ils réuffif–

fent forr bien au pied des murailles, ou bien fur les

rocters

~

au

midi ou

a u

levant. Dans ces poíitions

différentes ,

il

convient de recouper leurs branches

toutes les automnes '

a

quelques pouces de la fou–

che ,

&

de les couvrir de paille feche. On pourra

enterrer quelques pots de

capriers

dans les bofquets

d'été' ils contribueront

a

leur ornement.

Le

caprier, n° .

.2,

efr plus délicat

&

plus difficile

'fur l'expoútion ; il ne profpere que dans les délits

des rochers ou les trous des murs ,

&

meme il n'y

vient bien que dans une íituation horizontale. Ceux

<[n'on

tienten pot ne font que vi voter,

&

périífent

au bout de quelques années : on en

voyoi~

un

pied fuperbe dans un mur

a

Cambden, pres de

Kinúngton.

Tous les autres

capriers

viennent des dimats

chauds; la plupart habitent les environs de Cartha–

gene: ils fe multiplient par leurs femences, qu'il faut

{e

procurer de leur pays originaire,

&

femer de la

meme maniere que celles des plantes les plus déli–

cates : ils demandent d'ailleurs le meme traitement

que les autres plantes

~e

ferre chaude; il ne

fa~•t.leur

<lonner que tres-peu d eau , fur-tout pendant

1

hiver.

(M.

le Baron

DE TscHOUDI.)

.

.

§

CAPSULE

de Gtijfon, (Anatomze. Phyjiologze.)

11

efi néceífaire de redreífer ici une erreur qui a long–

tems

régné dans la Phyfiologie,

&

quin'~

pas tout-

2-fait détruite encore.

Tous les vaiífeaux du corps humain font accom–

pagnés d'une cellulofité ; mais elle eft d'l\ne confif–

tance différente dans prefqne tous les vifceres. Daos

le cerveau cette celluloúté efr tres-fine ; de-la vient

la fragilité des arteres. Elle efi fort fine dans la rate.

'Elle eft beaucoup plus coníidérable dans le poumon,

paree qu'il

y

a, outre les vaiífeaux fanguins, les bran–

-ches de la trachée

a

rafl'ermir

&

a

lier. Par la meme

raifon , la gaine cellulaire du foie eft tres-forte : elle

l·affemble dans un meme paquet 1artere '

la veine–

porte

&

le conduit biliaire. Cette celluloúté a été re–

marquée par W alaeus ,

&

enfuite par Pecquet; mais

comme Gliífon y a fait une attention particuliere,elle

a confervé fon nom. Les filets de cette gaine font

longs

&

fermes : de petites arteres

&

de petits nerfs

forment dcsrefeauxqui aident

a

lierces différens vaif–

feaux ; elle donne une fermeté extraordinaire aux

branches de la veine-porte; j'en ai vu la fetl:ion fe

foutenir comme celle d'une artere.

On a pefé fur ces faits: on efi parvenu

a

trouver

a

la

capfule

des filets charnus; on lui a attribué une for–

ce contratl:ive; on eft allé jufgu'a donner

a

la branche

gauche de la veine-porte le titre de

caz.ur

abdominal.

On a fait ufage de cette hypothefe

dans

la phyfio–

logie.

Mais ces idées, ajoutées au vrai, n'ont ríen de foli–

'de. I1 n'y a rien de mufculaire dans cette gaine , ni de

pulfation dans la

veine~porte;

&fon ufage paroit etre

.Tome

11,_

e

A P

uniquement de raffermir les vaiífeaux intérieurs dn

foie. Auffi. la. veine-porte réíifie-t-elle

a

l'air qu'on

y

pou:ífe , m1eux que tous les auttes vaiífeaux du

corps humain.

e

H. D. G.

)

CAPSULE RENALE;

e

Anat.)

glande qui mérite

d'etre mieux connue,

&

qui ne l'efr pas aífez encore,

Cet organe feretrouve dans

tous

les quadrupedes

&

daos tous les oifeaux; elle efr tres·coníidérable dans

le fétus, elle paífe meme les reins en volume. Elle

ne prend prefqu'aucun accroiífement,

&

n'eil: guere

plus grande dans

1

'adulte que daos le fétus : elle efr

molle

a

cet

~ge

'

&

ne

'loigne pas de la confifrance

~u, th~mus.

L,a figure y efi d'un folide

a

trois facd

ureguheres :

l

antérieur eft la plus grande ; elle eft

plane; eHe répond a

u

foie ,

a

la rate ,

au

pancréas.

La

face poil:érieure. pofe fur le diaphragme & fur les

lombes:

&

la face inférieure

&

antérieure eft creu–

fée pour répondre au haut du rein. Dans l'adulre ces

faces_font plus marquées,

&

toute la glande eft alors

a

trOIS

.fac~s;

c'efr

!e

diaphragm~

quien agiífant danS

la refpuatwn pard1t la raccourctr.

Elle efr formée par des lobes que téunh une ceJ.,.

luloúté. L'extérieur efi jaunatre

&

plus mou :la fttr.&

face interne des lobes efr glabre

&

comme veloutée.

Quand on enleve la cellulofité

qui

líe la face an...

térieure de la

capfule

a

la pofrérieure' on croit voir

un ventricule placé entre ces deuxparties. Une groífe

veine marche le long de cette cavité

&

donne des

branches

a

droite

&

a

gauche.

N

ous avons trouvé

une liqueur d'un rouge foncé daos l'homme adulre

~

que I'efprit de vin retl:ifié coaguloit;

&

on allegue

des expériences faites;

a

la vérité' fur des animaux;

dans lefquelles l'air pouffé dans la veine en efi fG>rd

par de petits pores ,

&

a

enflé le ventricule.

I! eil:

cepen~a~t

douteux qu'il y a,it une cavité ef

...

fetl:1ve

&

termmee dans la

capfule renale;

&

il nous

paroit probab

le que c'

efr plutot l'intervalle des deux:.

lobes , que la

preffi.on

réciproque a rendu liífes.

On a cru

avoir dé

couvert un canal excrétoira

dans cette glande , dont on trowve quelques vefiiges

daos Severinus. Valfalva a décrit un conduit qui

va

au tefiicule , ou au vaiífeau déférenr. Mais cette dé–

couverte ne s'eft pas confirmée.

L'ufage de cette glande efr peu connu.

On

a penfé

lui affigner l'office. cl'un réfervoir, ott une partie du

fang de l'aorte defcendante trouveroit une efpece de

débouché dans le fétus , dont les reins ne féparent

point d'urine encore. Mais felon toutes les apparen–

ces, ces glandes auront le meme ufage que d'autres

glandes, dont lafrrutl:ure efr la

mem~,

comme le thy-–

mus

&

les glandes lymphatiques du

m~fentere.

(H.

D.G.)

·

CAPUSSI,

f.

m. (

llijl.

nat. Botanique.)

nom que

les Brames donnent

un

e efpece de coton, tres-bien

gravé ave.c la plupart

c.le

fes détails, par Van-Rheede,

daos fon

Hortus Malabaricus, vol. 1

,page~j,

planche

XXXI,fous

le nom Malabare

cudu-pariti.

J.

Comme–

lin dans fes notes l'appelle,

alcea Malabare'ifls pen•

taphyllaflore minore ex albojlavefcente,flmine tomento–

Jo.

M. Linné, dans fon

S

y

flema naturm

,

édition

12

~

page

46.2,

l'appelle

gojJYpium

3

arboreum, foliis pal–

matis, lobis lanceolatis, caule fruticofo;

&

ille confond,

avec le

goJ!Ypium lzerbaceum, Jive xylon Maderafpa·

tenfe, rubicundo flore pentapfzylleum,

gravé par PJu...

kenet, dans fa

Phytographie, planche

CL./{XXV/11;

n°.

3,

Almag.page

IJ.2..

Sur une racine longue, fibreufe,

a

écorce blanche, il

s'éleve fous la forme d'un arbriffeau de

I O

a

I 2

piedS

de hauteur'

a

tige cylindrique de deux pouces

d~

diametre ' fur trois

a

quatre pieds de haut ' couron–

née par une cime fphéro1de, formée de plufieurs

branches alternes, difpofées circulairement, écartées

fous un angle de 4) degrés'

a

creur moelleux'

a

boi~

blanc, recouvert d'une écorce brune.

Ff

ij