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S E P

S E P

jlacellS,

le Vatican & le Janicule. De ces douze coI-

degrés de I'équateur, &.ainíi dtl re!le ,

&c. (O)

lines , les dellx dernieres {ont {éparées des autrts'

"S E: T ~

TRIOl ,(

ATZt~q.

romo

)

en

latinflptentrio;

par le Tibre.

(D .

J.)

c et01t le nom

OH

le [obnquet que l'on donnoit

a

une

SEPTEMPEDA ,

(G/og. ane. )

ville d'Italie dans

cert.<line

efpec~

de,mimes ou dan[e:IrS. M. de Cayll1s

le PicenlJm , {elon Strabon,

l.

V.

p.

24

1•

Frontin, qui

a

~alt

graver d apres un brome antlque , la repréfen-

en faít une colonie romaine, ne !tú donne que le

tatlOn de ces forres de gens, dont les gefies

&

l'atti-

titre

d'Oppidu.m.

On voit par une ancienne in{crip-

t\lde paroiíreht tres-COmiqlleS. Les e[peces de calla-

rÍon recueillie par Gruter,

p.

3

08. nO.

3 '

que

Sep-

gnettes qll'il

t~ent

aux mains ,

~e

l'eíremblent point

tempeda

étoit un municipe :

Flam. Peron. Mrtnicip. J.

du tout aux natres; elles [ervOlent apparemment

a

Septemp.

&

dans une infcription rapportée

a

la

page

marquer la mefme ,

&

appuyoient les mouvemens

::z.84,

nO.

4. on lit :

Ordo Septempedanorum.

On veut

d'une dan[e qui de fa na'ture devoit erre ridicule. Ce

que ce foit aujourd'hui San-Severino. (

D.

J.

)

mime e!l nud , il n'a qu'une écharpe autour des han-

SEPTEM-FRATRES ,(Géog. ane.)

montagne de

ches,

&

elle efrrenouée {ul' le cote. La chauírure n'efr

l'

Afriqlle , dans la Mauritanie tingitane. Ptolomée, qu'un íimple c?auíron

lqu~

parolt n'ayoir point de

l. IV.

e.

j.

la nomme

H~ptadelphus

mons,

&

la place

cOllture : la po:nte au-aeilus du talon remonte aífez

fur la cote {eptentrionale , entre

ExiLiff¡;¿

&

AbyLa.

~3Ut,

& le ,devane f;

rab~t 1~lr

les cordons qui le

On lui donna le nom de Sept-Freres ,

Septem-fratres,

tl;nnent en etat.

~a

denom.lIlatlOn

deflptentrion

don-

a

cau[e qu'elle s'éleve en fept fommets qui paraiífent

nee par lesRomams auxml1nes on dan[eurs ainíi ve-

de meme figure. Cette montagne domin(} {ur le dé-

tll~

, efr

empl~yée

clans pluíieurs in[cripúol1s , nom-

t roit de Gibraltar.

(D.

J.)

mement

a

Antlbes, Oll M. de Caylus a copié la [ui-

SEPTEMYIRf,epuloollm, (Liuérat.) c'efi-a-dire

vant.e,

I?

111".

Puer~feptet;Jtrionis

Annor.

XIT.

Qui

les [cpt maltres des fefiíns; c'étoít [ept pretres nom-

Anupolluz Theatre Btduofaltavit

&

placuit. Antiq.

de

més ainíi, Ol! íimplemeut

epulones,

&

quí étoient éta-

M. de Caylus,

tomo11.

(D .

J.)

blis aRome pOlir régler

&

arranger les leétifrernes ,

~EPT ENTRION

,

le

,

(G¿og. modo

)

l'un des quatre

ou fe!líns publics que l'on donnoit aux dieux dans

pOlllts cardinaux. C'eíl: celui qui répond {nr l'horífon

des occaíion importantes.

Y~e{

EpuLoNs.

(D.

J.)

au poie boréal ,

&

par lequel paíre le méridien. Ce

SEPTENAIRE , adj. (

Gramm.)

qui efi au nombre

mot défigne en Géographie la partie du ciel

&

cene

de reptoOn dit le

nombreflptenaire

des pl<!netes.

du globe de la

te:·~e

qui efr oppofée au midi,

&

qui

SEPTENAIRE,

ouREGENT

SEPTENAIRE,

(Jurifpr.)

{e trouve entre 1cquateur

&

le poleo On a donné

él

eíl: celui qui a profeíré pendant {ept ans dans l'univer-

cette partie le nom de

feptemrion,

&

celui de

flpten-

fité de Paris.

trional

a

tou~

ce qui efr tourné de ce CO;é-VI, parce

Les

régens feptenaires

ont pour les bénéfices un pri-

que les ancJens y

r~marql~erent {~pt

étoiles qu'ils

vilege qui contifie en ce. qu'ils [ont préférés dans les

nomme,:ent{eptem

!nones.

C efi la merne confiellation

lUois de rigueur

a

tous les gradués nommés , excep-

que les Afironomes appellent la

petite

OUlje,

&

le

t é aux doéteurs en Théologie, le{quels concourent

peup1e

le

elzaríot

d~

faint Jaeques.

Comme les mots

avec eux.

nord

&

flptelltrion

{ont

[ynonym.es

,

Yoye{

NORB.

Pour jOllir de ce privilege , les

régens feptenaires

( D . J.)

doivent avoir leur

quinquennillm.

SEPTENTRIONAL, adj. qui e!l dtl {eptentrion.

En cas de concurrence entre pluíieurs profeíreurs

Ainfi l'on dit le pole, un íigne, un paral1ele, un

v.ént~

flptenllires

ele différentes facultés, le plus ancíen gra-

un quaclran ,

&e. flptentrional;

l'Amérique

fepte;z.trio-

dué efi préféré.

naLe,

les nations

flptentríonales.

Cellx qui ont été principaux d'un college célebre

SEPTERÉE, [.

f. (

Gramm.

)

qui contient un ef-

&

de plein exercice pendant {ept années entieres ,

&

pace de tel're d'environ un arpent, ou un feptier de

fans interruption , ont le meme privilege.

femence.

Le privileae des

flptenaires

a lieu contre tous les

SEPTÉRIE , (

Antiq. greq.

)

1T¡?T7~pIOI'

;

fcte que les

aradllés ,

!l1e~e

des autres univerfités,

&

pour des

habitans de D elphes célébroient tons les nenf ans en

bénéficcs meme fitnés hors du diocHe de Paris.

mémoire du combat

&

de la viétoire d'Apollon con-

Du refie , comme ce privilege efr contre le droit

tre le [erpent Python. La tradition di[oít que le com-

cornmun, il ne res;oit point d'exteníion ; il a cepen-

bat d'Apollon contre Python s'étoit paíré

a

Delphes;

dant li':!u dans les univerfités de Caen

&

de Reims.

que le monfire ayant été bleífé , s'enfuit par le che-

Yoyez

les

jiatuts de l'univerjité

de Paris,

lapratiqlle

de

min qn'on appelloit

facré,

ju[ques dans la vallée de

Rebutfe, le

lrailé des bénijices

de Drapier , la

declara-

Tempé; qu'Apollon l'y pourfuivit,

&

qu'ille trouva

tion du

26

Janllier /680. (A)

mort

&

meme enterré. Aix, fils du monfrre, lui avoit

SEPTENTRION, f. m.

en Afironomie,

c'e!l pro-

rendu ce dernier clevoir. Mais voici quelle étoit la

prement une coníl:ellation du norel, que I'on appelle '

cérérnonie de la fete.

plus ordinairement

uifa minor

~

oulapuÍle

Ollrfe.

Voye{

On dre«oít une cabane de feuillages dans la nefda

OVRSE.

temple d'Apollon , qui repréfentoit la fombre de-

Septentrion

,

en Co{mographie , íignifie la

m~me

meure de Python. On venoít en filence y donner a[-

chofe que

nord,

ainíi appellé de l'ancienne

con~ella-

fant par la porte qu'on appelloit

dolonie

:

on y ame-

tion

flptentrion.

L'étoile polaire eft une étOlle de

noit apres cela un jeune gars;on ayant pere & mere,

cette coníl:ellation.

roye'{

NoRn, POLAIRE ,

&e.

qui mettoit le fen dans la cabane avec une torche ar-

De1a

ea

venu le mot [eptentrional

,flptentrionalis,

dente: on renverfoit la table par terre,

&

pnis cha-

pour déíigner tout ce qui a

rapport.au

nord. Comme ,.cun s'enfuyoít par les portes du temple. Le jeune

les fignes [cptentrionaux , les paralle1es {eptentrio-

garS-0n [ortoit de la contrée ;

&

apres avoir erré en

n:HiX

6·e.

font les fignes

&

les paralleles qui [ont du

divers lieux

011

il étoit réduit en fervitude

,i1

arrivoit

(:oté de l'équateur vers le nord, cette dénominatÍon

enfin

a

la vallée de T empé , oll il étoit purifié avec

ient de ce que l'on divi[e la terre en denx hémi[-

beaucoup de cérémonies.

(D. J.)

pheres, termin 's par 1" quateur; celui qui efi du cot '

SEPTICOLL1S, (G¿og. ane.)

nom que l'on don-

011 ¡"pl

ntrion

s appelle

Mnzifplure

flptent~ionat

,

&

na anciennement

a

la ville de Rome. Rorrwlus qui

l'autr

'miJPlz

re méridional:

or tout ce qUl fe trouve

d'abord n'avoit environné de murs

&

de foíTés que

dans l'un de ces deux hémifpheres, conferve la déno-

le mont Palatín , y ajouta le mont T arpelen lorfque

mination·. Ainíi on dit que la latítude

flptentrioTlale

T itus-TatÍus

&

les fabins de fa fuite , ement pris le

d'un líeu efr

a

48°. pour?Jre que

ce

~eu. {~~~

parti de

~e

faire

citoy~ns

.de Rome.

Nu~.a

étendit

~n­

dan ¡'h ' mifph.ere feptentnonal ,

&

efr

elolgn d 48

~e

la vüle,

&

Y }Olgrut le mot Qumnal , ou 1on