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5 E P

3 E P

67

10fepbe

qlli

a é'crit {es

antiq~lités

judai'qües vers

ta,

v~s

ju{qu'a IlouS. Lé livre que

noi.ts

avohs e'ncore

fin du premier fieele , s'accorde pareillement avec

fou~

17

l~om

,d'.Ariítée, efr un de ces .r0mans écrit par

Arii1ée ;

&.

ce qu'il ,en dit,

emtir.¡.

judo

xtj.

2.

n'e!l:

un

J~l1f

heIlemíte

~

&

c'eít une chofe evidente par

qll'un abrége d,e cet auteur. Selllement dans Jofephe

pll1úeu~s

r"aifons. ,

'

'"

!e prix de la rédemptíon des juifs eít différenli de celui

L O

quoi.qUe l'aüteur

~e

,ce

livr~

dife payen '

(l'At:ifr~e;

car an-líen qu'Ariítée dit vingt ,drachmes

15r~c;

11

parle

pa~t(:>ut

en

JU1~;

& ..

des qu'il s'agit de

par tete,

&

la (omme totale fix cens foixante talens

~

Dl~U

ol). d(( la rehgwn des JUlfs,

11

en parle dallS des

Jofcphe met cent yingt drachmes par rete,

&

faíe

termes qfti ne convie!1nent qu'A un julf,

&

faít pader

monter la {omme totale

a

qúatre cens [oÍ«ante ta.l.

de

l~

,?eme

manÍere Ptolomée , Dé,uétrius , André,

lens,; dans tOllt le refre ils s'accordent enfemble.

Soz,lbllis ,

&

les autfés perfonnages qu'il introduit

Apres Joferhe , le premier qui parle de la verúon

fur la {cene. , ' , , "

.

,

des

fiptante,

&

de la maniere dom elle fe ht, eít Ju{-

, ,2

o,

11

fait

fa~re

tlne dépenfe prodigieufe

a

Ptolo~

tin martyr :; qui vivoit vers le milieu du icc'ond fie-

m~,e ,

pettr

~volr ~'ette

"erúon;

11

luí en <Wute pour

ele, environ cent ans apres Philon.

11

avoit été

él

rachct~r

}c:s capufs

~

6$0 talens: en vafes cl\lrgent

Alexandrie,

&

s'étoit informé de ce fait aux juifs

~nv~yes8n

temple,

70

talens: en va.fes ,d'or,

50:

&

du pays.

11

nous dit ce qll'il avoit appris d'eux

~

&

en plerreries ponr ces vafes, cinq fois la váleur dé

ce qui étoit refTu conílamment parmi eux pour véd-

1'or; t'eil-a-d\re

250

tal~ns

: en [acrifices

&

alltres

tabIe;

&

ce qu'il en dit prouve qu'on avoit encore

articles pour l'u[age du temple, 100 talens. Il fait

enchéri fur 'ce que Philon avoitécrit de la conformité

préfent outre cda

ti

'cha€un des 7i députés, <:le

3

ta-

miraculeufe 'des rraduétions ; on yavoit ajouté des

leris d'argerit

ti

leur

arriv~e ;

c'eíl-a-dire en tout .

cellllles différentes , dont chaque uaduéteur en avoit

de

216

tale'ns;

&

quand il les cóngédie, de

,2

talen~

une Oll il étoit renfermé ,

&

011

il

avoit fait a part [a

d'or

a

chacull,

&

~'une cOt~pe

a'or dú poids d'un

traduétion particuliere de tout l'ouvrage ;

&

que

talent. Tout cela ITUS enfemble "donne la [omme de

qua.d on vint a comparer ces traduétiolú les unes

1046 talens d'argeht,

&

1600 talen

s

d'or, qui ré:'

avecles autres , il ne 's'y trouva pas un [eul mot de

duite en monnoie d'Angleterre, fait 1918537 liv.

<lifférence. Ce bon pere -prend tOut cela pour argeht

íl:erlings 10 [chellings, en comptant le talent {ur le

'comptant.

pié de celui d'Athenes, comme le doéteur Remard

Irénée , -Clém-ent Alexandrin , S. Hilaire, S. Aulo.

en a réglé la valenr. Si on prenoit les talens p.our

guílin, Cyrille de Jérn(alem, Philaítre de Breífe ,

&

des talens d'Alexandrie

,011

étoit la {ceq,e, te feroit

le.gros des peres qui ont vécu 'depuis Juílin, ont tous

bien pis encore , car ce [eroit le doúble,

ces eeIlules,

&

'l'accord merveilleux de toutes les

Si 1'on ajoute

a

cette largeífe plufieurs

autr~s me~

verfions. Quelques mouernes défendent avec la me-

nt}S

p~éfens

qu'Ariftée,fait faire par ce prince

au~

me chaleur cette hifioire,

&

ne peuvent confentir

a

deputes; outre les frals, de

let~r

,voyage

&

de lellr

laiífer tomber un miracle, qui connrmeroit fi bien la

dépen[e pendant leur féJoür en Egy¡ite, il fe trou:'

divinité de la {ainte-Ecriture contre tOllS les contre-

vera que. Ptolomée, pour avoir le livre de MOlfe

difans. C'eft dommage qu'on y oppo[e eres objeétions

en grec, áüra dépenfé plus de dell,"'. millions-fter-

fans réplique.

lings, c'eít-a-dire a pen-pres vingt Jois autarit ,que

Du tems 'd'Epiphane

~

qui nlt eveque de Sala-

la bibliotheque alexandrine pol,lvoit valoir. ,Com':;

mine en Chypre l'an 368, des fauífes traditions

ment imaginer que Ptolomée ait fait cette

~rodi~

avoient 'encore corrompu davantage 'cette hiítoire;

gieu[e

d~penfe

pOllr un ouvráge, dont, ni lui,

11~

en effet, la maniere dont illa COIlte eÍ1: différente de

1a

ceur ne devoient pas certainement etre fort

celle de Juilin , auffi-bien qlle de celle d'Ariítée;

&

curieux.

cependant

il

appelle Ariftée

a

témoín des fa-its meme

.

lO.

Les

queftion~

qu;on .propofe

FlUX

71

députes;

qu'il rapporte autrement que lui: ce qui prouve que

&

léurs réponfes, n'ont pas moins l'¡lÍr d'un romano

de ron temSil y avoit un autre Ariítée "

&

q\le c,elui

L'envoÍ des anciens de Jéfufalem a Aléxandrié pour

que nous avons aujourd'hni efi le meme qu'avoient

aette traduthon,

&

q:u'on tira fix

a

úx

d~

ch,aqne

Jofe~he

&

Ensebe.

,

tribu, [ont l'inventioh d'uri juif, qui a en Vl1e le

Apres,cette relation hiftorique de la verfion des

{anhédrin,

&

le nombre des douze tribus

d~[frael

;

feptante ,

il faut dire ce que nous penfons fur cette

mais il n'y

a

pas meme apparence qu'i,l y eut alors

matiere.

dans toute la Judée fix hommes qui euíf"nt les

qlla~

I.

On ne peut pas douter qu'i!pe {e [oit fait une

lités qu'on leur donne pour cet otivrage,

&

qui

en~

traduétion greque des livres facres bébreux du tems

t€:!ndiílent ci{fez de grec

P?~i.r

le

fai.re.

Ce n'eít pas

des Ptolomées en Egypte ; nows avons encore cette

tout ; il falloit également entendre l'hébreu qui étoit

traduétion;

&

c'eft la meme qu'on avoit du tems de

la

langue de l'original, or l'hébreu alorS n'étoit plu$

Notre-Seigneur, puifque prefque tous les paífa-

Ieur rallgue ; car (iepuis le retoHr de la Chaldée ; c'é- .

ges que les écrivains [acrés du n011veau Teítament

toit le chalde-en.

. '

"itent du vieux dans l'original grec ,[etrollventmot-

' 4°l ll ya dahs le réút

~'Arifrée

plufieurs atItres

a-mot dans cette verfion. L'oh nepeut pas douter non

faits qÚ'dn he fauroit

aju~er ~vec

l'hiítoire de

c~

plus ,

v~

la paffion qu'ont eu les princes de la race

tems-Ia¡ En particulier, ce Démétrius de

Ph~lere

<les Ptolomées de remplir leur bibliorheque d'Alexan-

qu'Ariítée repréfente canime le favori dé pbíla-

drie de toutes Cortes de livtes, paffion dont toüs les

delphe, loin d'etre en faveur a lacotir de ce prince,

hifroriens de ce tems-la parlent , on ne peut douter,

avoit eneouru [a difgraGe" pour

a~oir Y~lllu

dé-

dis-je, que cette traduétion n'y ait eté mife des qu':'

touroer

[op

pere de lui mettre la cotiropne ,[ur

l~

elle fut faite:

'

tete;.

&

d'abord apres la mort du pere qui .1'avoit -

n.

Le livre qui porte le nom d;

ArijUe ;

qui efr

ie

protegé, on mit Démétrius en

prif~n

qp

~

mou-

fondement de tout ce qu'on a débite [ur la maniere

rut peu de tems apres, comme le, dlt DlOgene

~e

<lont {e ht cette tradnétion par les

'72.

ani::Íens, en-

Laerce. Ma,is cellX qlai [eront curieux d'approfondlr

voyes expres de Jéru[alem

a

Alexandrie, du tems

davantaae la,

fa~le

d'Ariftée, peuvent lire ce flu'en

<le PtolomlÍe, Philadelphe , .eít une fiétion mani-

ont

~crif

MM. Dupiri, Siman

~

&

[ur-tout

Le

d?étet~

fefte inventée pour accréditer cette verfion. Les

Hody daos

[oil

[avant ouvrage

tie

Bibliorúm veijiom- ,

Juifs, depuis leur retour de la captivite de Babylone

bus grcec.

-

,

. '

jufqn'au tems de Notre-Seigneur, donnoient extre-

, III. Ariftobule ne

m.é~it,e

pas

~e,n~us ~r~e~er !o~g-

mement dans les romans de

re~ion

,comm

-o

a

tems, parce que ron reelt eft,tlfe d

~r~fie.(t.

dont

l~

Raro!t par leurs livres.apocryphes qui fe

~nt

COnfer-

r~man

avoi,t déja la vogu'e

parIDl

les JUlfs,

d'A1exan-: _

10m,!

xr.

~

1

iJ