S E P
. Si
1'00
vouloi,t faire en une
f~ule
foís la
jtpttratlon
de l'or ,
&
le mettte en un bouton ou culot , iI fal:ldra
<Ioubler la quantité du mélange qui fert
a
précípíter ,
&
peut - etre qu 'alo1"s on Re pourroit- fe difpenfe'r
d'emp1c:>yer le flux
n~ir .dan~
c;
m~la~ge.
Mars.iIl'on
veut faIre cette operatlOn a 1
ordl~a\re
, on menra
autant de demi.onces de la matiere précipitante que
ron all ra
de
marqs a féparer.
00
laifiera le mélange
enfufion pendai1t dix min !tes, apr's quoi
011
le vui–
dera dans un cone bien échauffé;
Ol!
fi le crellJet étoít
trop grana, on
y
puiferoit une portion de la matier-e
fondue
~
jufqu'a ce qu'on pl
¡te
le remuer avec faci–
lité.
M. de ufií aífure que le mélange qui a été indiqué
pour fervir,á la précipitation , pt'ocure un avantage
coníidérable , qui efi la facilité de
(¡'
parer la Nrtie
r
'guline u le culot qui ea: tombé au fond
du
€reu–
fet , d'avec l'argent
qui
efr encore combiné a'V€c le
{ollfre, <luli
tI
qu'il n'en efi pas
ele
merne, lorfqu'on
emploie le
fhL
noir & le plomb
en
grenaiJle des le
commencemerlt de l'opération; car alors
il
n'y a d'a'U–
tre moyen ponr 1eparer le culot , que de faire refon–
dre le tout de nouveau
~
&
alors on r tire le culot
avec une pince te, paree qu'il 1'entre point en fuiion
ti
promptement que l'argent uní avec le foufre.
On efi obligé de réitérer la pl'écipítation quatre
a
cinq fois,
&
m~llIe
plus, fi l'on veut féparer parfai–
tement l'ot,
&
récouvrer l'argent qui efi uni avec
le
{oufte; pGur cet effet, on remet le creufet dans
le
fourneau;
¡\
chaque foís qll'on a vuidé la partie
rn
'tallique dans le cone , on en détache
les
fcories,
c'e!Ht-dire,l'argent
p'
nétré de foufre, que 1'on re–
met de nOllveau
él
fondre dans le crenfet ,
&
l'on en
f¡üt
la précipitation de la maniere qui a été indiquée,
cxcepté que pour la troiíieme
&
la qllatrieme
fo~s
qu'on précipitera, on joindra deux partiesde plomb
cm
précipitant, comme on l'a déja dit. Cal' fi l'opé–
Tatjon a été faite avec foin , il feudra Efue tout l'or
{e tronve dans le premier
&
le fecohd, ou tout au
moins dans le troifieme culot. Les précipitations fub–
f¡'
quentes ne fe font que pour recollvrer l'argent qui
í1
uni aa foufre
~
&
qui efi en fcories.
Cep ndant on n{! peut guere retirer tout l'argent
ui étoit paffé dans ces ícories
~
qui contiendront
t
ljOurS un
man:
d'argent par quintal, quel('ju€ ha–
bile que fo'lt eelui qui opere; le {eul moy n
d'cA
ti–
rer parti , c'eft de porter ces fcories aux fonderies
ou
ron
tire I'al'gent de
f
s mines. Ceux qui 'occu–
pent du départ on de I?
fé,'tlraúon,
raffemblent ces
{€Orie
Ol!
ctélffes
1
ils
le,
porrent
éllIJe
fonderies, les
j
j
nent
ave~
dtl
¡10mb
r
des fondans convenables,
Ls font paffer au foutn eall de fonte,
&
paffent le
t
t1t
H
la eoupelle : ce
c:
Ji leur procure [ouvent un
p rofit
aífe7
h
nn te.
tlant aux différens ctllots que 1'on a obtenus par
la
fJpatntiotz
,
on les met
11
gtenaille ehacun {éparé–
JTl
nt,
&
l'on en fait 1'e ,iii par la. coupelle
&
par
r
au-torte, pour {av ir la quantiré d'or que caacun
eonrient. L on trollvera comman ' ment qu' n {ui–
\'ant le procéd' qui a 't' indiqu' , la plus grande
parrie de Por {era dan le premier OH le {ecood cu-
1 t
n n n t rouvera dan le troiíicme
&
les {ui-
an ,que lol'iqu l'op ' ralion aura 'té mal
f;
ite. On
pafIi ra ' la grande eonpdl OH {ur 1
t~t
1 s culots
lie ntiennent un quart d'or
&
alors on en fera le
part
OH
la quartarion avec de bon e aU-D rte,
&
r
n Lra tondr la poudr d'or ql1i [era
tomb~e
au
iond d
difToh-anr.
l'égard des culors qui tien–
nent b au up moins qu un quart d lem poids d'or,
onlafl.p·mztío/Z
a été faite á\"ec
foíl~
, le fnarc de cet
argent ne doit point contenir au-dela d'un dixiemc dS'
gratn d'or ,;t:ar.
~amais
par la voie féche on I'le par–
vient
a
{épaTertoralem'eht
1'01'
d'avecl'arO'ent.
Voyr
Les
(JJllVrlS
cJúmiques de M.
de
hdti ,
tome
l.
(_) '\.
SÉPARA.'TION, f. f.
dltñs l'économie anímate,
aaion
par laquelle différentes liql1eurs
{e
féparent de la
maffe ,du fango
'
~a
fép'aration
d.es, li
~u.eu,rs
dans des artercs plus
petites dl'fLere de la ft!-c'rotIon en ce qu'eUe ne s?opere
I
que dans un tílmeau d'ártere'qui d,evient une fecon–
, de fois conique convergente,
&
fe continue dans fa
propte veine ; ali lien qtle '
rl'<lB
la {écrérion c'efi un
GO?duit {el11blable
a
une veihe ,
CE
qu'i ne r eporte
p010t la li'queura la maífe.
Voye{
SÉCRÉTION.
SÉPÁRATION
en
ArclziteClure,
efi ce qui divife Oll
{épal'e une chambre ou
HA
appartement d'avec un
antre. .
SÉ.I?ARATISTE,
f.
m: (
Hifl. ecelé¡.
)
feae de re–
ligion en
Angletern~,
ou pHhot nom commun
a
tou–
tes
les fettes qui Out établi des églifes fép?rées par
cppo!itioo
a
la reEgion anglicane qui efr la feule au–
tQTifée pat: la lo i.
Veye{
DISSENTA S NON CONfOR–
MISTES.
Aujonrd'hui le mot
Jéparw.tiJüs
,
parmi les Anglois'"
fignifie plutot une
coL!efliolZ de jeL1es,
telles que <les
Pr sbytétiens, les Puritains, ,les Qllakres,
&e.
qu'–
une feae particuliere. Mais vers leur commencement'
ils convinrent entr'eux qu'ils [eroient tous ,déí1gnés
par un meme nom. Leut divifiol1 en Presbytériens ,–
Indépendans
~
Anabaptiltes ,
&e.
elt
tout-a-fai t mo–
derne.
Voye{
PRESBYT ÉRJENS, INDÉPENDANs,
&e.
Hornius ,dans fdn hifioire eccléfiaílique
d'
Ahgle.
terre, dit que les Sép'aratifies font eeux qtli' fous
Edouard VI. Eli{abeth ,
&
Jacques
1.
renJfereÍ1t de'
fe conforffi'er a l'églife artglicane
~
&
quí furent pre-.
mierement appellés
P
uritaillS
,
enfuite
S
¿paraúfs
&
enfin
non-éonformifteJ.
Yoye{
PURITAIN5.
'
BoltoA fut le premier chef des
Sépararifles;
mais ii
quitta enfuite le parti qu'il avoit lui-meme formé.
Robert Brown lui {uecéda,
&
de-la les
Séparatijies
prirent le nom de
Hrowni/hs
qu'ils ont retenu long–
tems, quoique Brown cút abandonné lui-meme la
{eae ,
&
eut ,
¡\
l'imitatÍon
ie
Bolton, abjuré fes erA
t'eurs.
Voye{
BROWN¡STES.
A
B"rown fuceéda Barrow qui fut pendu
a
l'infii~
gation des éveques. Les
Séparatifles
euren! en[uite
pour chef lohn{on, qui éleva une églife
él
Amíler~
dam ;
mais
eelle ei fe divifa en plufieurs feaes dont
l'une e t pour
ch~f
le freré meme de Johnfon: celui–
ci
I'excommunia,
&
en fut excommunié
a
fOil tour.
Auffi-tot apres
~
un cinq'uieme nommé
Smik5
érigea
une femblable ég!ife
él
Leyde ; mais elle fe réduifili
pre(que
a
rien apres fa mort ,
&
le féparatifthe rem–
bloit éteint , lorfque Robinfon parnt
&
le releva.
IL
adoucit les dogmes de Brown, il remit elltre les
S
é–
paratYlu
la bonne intelligertce; mais il ne put jamais
réunir toutes les {eaes. Une partie tient encore an..
jourd'hui pour les opinions rigides de leur anci n
maltre Brown,
&
une autre {uit Robinfon.
Les premiers ont retenu le nom de
S éparatijies ,
&
les derniers ont pris celui de
{emi-Séparati(les
;
mais
enfin ils ont dégénéré en
Ind¿pendans;
&
c'efi le nom
ordinair qu'on
kur
donne tant en Angleterre que
dans les colonies angioifes.
n 1 s j ind a de nou \'el ar ent tcnant or poar un
nouy au tra
'~iL
n ranne
fiu
le t"t le atlt res culots
ni n e n iennent point une
porti~ie
Jible d'or,
-..J
on n
i
de.
li¡~o
.... '\:·
ou des banes
4;¡.
e l'ar ent o
011 r.u
~
reau-tort r'
i
it· . Si 1 'part -
Hornius fait mention d'une autre cIaíTe de
Séptlra–
t~lfes
qu il
appelleflJqui-Séparatijies,
c'eíl:-a· ¡re,
S.!–
p:zr:ztijies
&
d·mi.
Quelques.uns prétendent que c'eíl:
une feae particuliere; m3is d'autres Coutiennent qu'-
elle n efi pas différente des
flmi-Séparaliji($;
car ils
d' fent que ces derni rs {ous pr ' texte de renir un
m5lieu n:re les Browniües
r
les Anglieani , alle–
rent bean oup plus loin que les Brownifi s méme