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SEQ

SÉQUANIENS,

f.

m. pi.

(Hifl. aneienne.)

peuple

de la Gaule, qui, du tems des Romains, habitoit le

pays connu auj,ourd'hui fOlls le nom de la

Franc/ze–

Comeé.

SÉQUANOIS, LES,

(Géog. anc.) S equani,

peu–

pIes de

l'a~cienne Gaul~;

du ten:s de Céfar, ils

fa~foient paroe de la CeltIque: malS Augufte les mIt

fous la

Bel~ique

, ce qui parolt par les deferiptions

~e

Ptolomee

&

de Pline. Céfar dit encore, que le

mont Jura les féparoit des Helvétiens : d'un aurre

coté, les bornes de leur pays s'étendoierat juCqu'au

Rhein,

a

ce que prétend Strabon ,

l. ¡V.

On peut dire que le Rhein bornoit originairement

le pRyS des

S équanois

,

avant que les Germains les

eu({ent éloignés des bords de ce fleuve; ear on VOlt

qu'Ariovifte leur en1eva la troi1ieme

&

la meilleure

portion de leur pays,

&

fans doute celle qui etoit

la plus voifme du Rhein.

Ammien Marcellin,

liv.

XV.

c. xxvi}.

étend auffi

les

Séquaniens

jllfqll'a ce fleuve ; mais il fuivoit l'u–

fage de fon tems : il y avoit une province appellée

Maxima Sequanorum

,

&

dans 1aquelle on compre–

noit non-feuJement les

Sequani

,

mais encore les

HeL–

yetii

&

les

Rauraci.

Enfin, le pays de

Sequaniens,

felGn Tacite , étoit

. d'llll autre coté limitrophe de

~elui

des

.lEdui,

'Yoye{

M.

Dunod dans fon

Hifloire des S equanois

&

de la

proviaee SequanoiJe.

Cet ollvrage

efr

imprimé a Di–

jon en

1735.2.

vol. in-4°.

(D.f.)

SEQUELLE , DIXME

DE ,

(Droit d'églifi.)

on

ílppelle dixme de

jequelle

une certaine dixme qui fe

pers:oit en Bourgogne , paree que le curé qui la le–

ve fuÍlt le laboureur qui va cultiver des terres hors

fa dixmerie. Les dixmes perfonnelles ne font point

re~ues

en 'France , cepeadant l/es dixmes de

jeqlletle

approchent fort de

Leur

nature , dit

F

cvret.

(D .1.)

SÉQUENCE, f.f.

termed(jeudet'Arnbigu;

la

Jéquen.ce

eft une (uite de trois cartes de la meme cou–

leur , comme cinq , fix

&

fept. La

/équtl~e

emporte

le

poin!

&

fes primes,

&

fait gagner nois jettons de

chaque joueur, outre ce qui eÜ au jeu; la plus haute

en points va devant la plus baife.

~ÉQUENCE,

au jeu de ma Commue accommode{–

moi,

fe dit de trois cartes qui font dans leur orare

nature1, ne laiífant auenn intervalle

¡\

remplír en–

tre une carte

&

celle qui lui eft ínférieure en valeur,

comme roi , dame

&

valet , dame, valet

&

dix,

&c.

Laféfjuenee

de ce jeu ne differe de la tieree du piquet,

qu'en ce qu'il faut que celle-cí foit en meme couleuT,

&

en meme efpece' ,

&

que la

J équmce

peut etre de

trois couleurs

&

de troís efpeees différeAtes, pourvu

c:¡u'elle

aille de íllite.

.

SÉQUENCE,

aujeu du Hoe,

ce font trois cartes d'un

meme couleur qui fe Cuívent.

La

¡¿quence

de quatre

vauttnieux que celle de troís, eelle de cinq, que celie

de quatre

&

ainfi des autres. Et quand les cartes font

égales en Nombre, la plus haute gagne ; dame, valet

&

dix,

&

la plus forte

Jéquence

íimple ; as, deux

&

trois la moindre de toutes.

Yoye{

SÉQUliNCE SIM–

FLE.

SÉQUENCE SIMPLE,

aujeu du Hoe,

c'eft une (¿–

ijumee

qui n'eíl: compofée que de o"ois carte feule–

mento

StQUENCE,

au jeu de Commerce,

fe dit de l'aífem–

blage fuivi de trois cartes de meme couleur, que l'on

appelle

tiuce

au jeu de piquet; comme as, roj, dame;

roi , dame, valet; dame, valet

&

dix,

t/c.

La plus

haute ayant toujours la préférence.

EQUESTRATION,

f.

f.

(Gramm.

&

Jurifpr.)

eíl:

l'aaion de mettre des revenus ou autres chofes en

feql1eftre.

On entend auffi quelquefois par ce terme"

Orl

de détourner des deniers , des pélpiers ou autres cho–

(es, pour en oter la connoiífance

&

fe

lei

appropri~.

rD)'e{ ,j.

'P

rh

SliQUi,STRE,

S 'E R

77

S~9UE,STRE

,

f. m.

(Jurijprud. )

en

une

perfon–

ne prepoCee l"0ur recevo¡r

&

garder comme en

dé~

po.t des

.denU;~s

, rev.enus

~ a.utre~ ch~[~s

<;lui font en

ltuge , JUfqll a ce que la Juíhce alt decIde a qui les

chofes féqueftrées doivent appartenir.

Le

jequejl"

differe du gardien ou commiífaire en

ce que

celui~ci e~

étabJi

a.

une faifie, au lien qu'e

le

fiqlleflr~

efr etabh

el

des bIens

&

revenns, qnoique

non falfis.

Les nominations'

defequeflre

fe font ordinairement

en juftiee, fur la demande des parties ou d'office par

le juge lorfqu'il y a lien.

Les parties peuvent néanmoins cOnYenir entr'elles

d'unfequeftre

a

J'amiable.

Le juge ne peut nommer pour

fequiflre

aucun de

fes. pa.:ens

&

alliés, j,ufqu'au degré de cou{ins-ger-

6

maJOs mclufivement ,

a

peine de nuUité

&

d'amende

meme de répondre, en fon nom des dommaO'es

&

in:

térets en cas d'infolvabilité du

fequeflre.

1:>

Lepqueflre

doit preter ferment devant le juO'e.

. qUé1nd

1.es

chofes

(eque.ftré~s confi~ent

en

ql~elque

JOUlífance , le

f:qll~flre

dOlt faIre proceder au bail ju–

diciaire, au cas qu'il n'y en eut pas de conventionnel

Ol!

qu'il era été fait en fraude

&

a vil prix.

Le devoir du

jequejlre

en général, efr d'adminifrrer

les biens

&

revenus dont jI eft chargé, comme un

bon pere de famille,

&

de rendre compte de fa

com~

miffion a qui par juftice fera ordonné.

roye{

COM–

MISSAIRE ,

DÉPOT,

GARDIEN,

&

L'ord.

de

1661.

tito

19.

(A)

SEQUIN,

f.

m.

( Monnoie .)

monnoie d'or qui fe

bat

a

enife, au titre de vingt - trois karars, troÍ$

quarts;

Il

s'en fabrique auf.i dans les états du grand–

íeigneur, particuliérement ali Caire, que de-la on

appelle/¿quins

de Turquie

ou

shérifs oujitLtanins.

On

appelle

a

ConftantinopJe

flquins hongres

,

des ducats

d'or qui

Ce

fabriquera en Allemagne a divers coins.

La valeur de ces

feqUlm

n'efr pas tout -

a-

fait fem–

blable, ceux de Turquie

&

d'Allemagne valent un

quinz.ieme moíns que le véllitien. Aux indes orienta–

les, le

flquin

vénitien s'y prend pour quatre roupies

fix peífas, c'eft-a-dire pour

10

liv.

4

f.

de France;

&

le

feqllin

de Turquie feulement pour qllatre roupies

ju.ftes, ce quí eft

4

fols moins que l'autre.

(D.

f.)

\ S E R ,

f.

m. (

PoidJ étranger.)

poids do nt on u{e

aux lndes orientales, particuliérement dans les états

du grand-mogol, ainfi que ron fait en France

&

ail-

1eurs de la livre.

11

y a de deux fortes de

flr,

l'un

qui eft employé a peCer les denrées

&

chofes propres

él

la vie,

&

l'alltre dont

011

Ce

fert pour peCer les mar–

chandiCes qlli entrent dans le négoce. Le premi"!r eft

ete feize onces, poids de marc, qui efr égal

a

une

li–

vre de Paris,

&

le deuxieme n'eH que de dOllze

00-

ces, auffi poids de mare, qui font les trois quarts

de

la livre de París; enforte que ce dernier

jer

differe

d'un quart du

prem~er.

(D.

J.)

S E

R

A,

(G¿og. ane.)

ville métropole de la Séri–

que, felon Ptolomée,

l.

f/

l . e. xvj.

Le nom model'"

ne eft

Cambalech,

felon Niger ,

&

Sindiufu , felon

Mercator.

(D.

f.)

SERACH , f. m.

tume de relatíon

;

c'eft a.infi qu'on

appelle l'officier qui tient I'étrier du caia des janiífaí-

r

res en charge, l'aceompagne partout

a

eheval ,

&

lui fert comme d'aide de eamp. Au bout d'un cer–

tain tems ,

il

obtient le tÍtre de

ChOIlS,

&

enfin de–

vient lui-meme caia des janiífaires, [ous le comman–

dement de l'aga du corps. Pocock.

Hifloíre d'Egypt8.

(D.

J.)

SERAI

ou

SERA

Y ,

terme de relation;

ce mot

íi–

gnifie une

maifon,

mais une mai.Con grande

&

.ample,

un

pa1ais. C'eíl: le nom du paJa¡s du

grand-feIgnel1r~

qu'on appelle

mal-a-proposjera~L ,

car

il

s'~critflra¡

turc ; mais l'ufage l'a emporte. Les paJaIs des a–

,"hai

&

de¡

,;lutres grands de la Porre prennent

aual