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SE R

doute qu on établitTe les rai{ons qui ont fait donner

a

cette divinité tous ces différens attributs; mais on

peut lire les

Mémoires de Liaérac. tomo

X .

ín- 4°.

les

autenrs de l'art numi{matique ; Spanheim en partien.

lier;

&

hnalement une diífertation

fin

le dieu

S éra–

pis,

imprimée récemmenraAmfrerdam

,in·12. (Le

c1UlIalier

DE J AUCOURT.)

SÉRAPOULE, (

Géog. mod.)

petite ville de l'em–

pire ruffien, dans la province de PerrrlÍe,

&

la plus

méridionale, {m une petite riviere qui, un peu au–

¿drous, fe joint au Kama.

(D.

J.)

SERASKIER ,

ou

SARESKER,

r.

m.

(Hifl.mod.)

c'dl le nom que les Turcs donnent a leur généraux,

OLl

a

ceux qlli commandent en chef leur armée ;

il~

leur donncnt auffi le nom de

bachbng

,

chef Oll gé–

néral. On choifit le

flraskier

parmi les bachas

él

deux

ou trois queues; mais ft le

flraskier

n'a que l'honneur

des deux quelles , on ne fOllff¡:e point de bacha

a

trois

<{ueues dans ron armée , parce que ce feroit a lui

qlle le commandement appartiendr@it.

Unféraskier

n'eft tenu que de communíquer fes plans aux aHttes

ofEcicrs généraux , mais il n'efr point obligé de fui–

vre lem avis,

&

ron pouvoir efr arbitraire; iI ceífe

auffitot que la campagne efr finie. Le bacha de Si–

lifrrie porte toujours le titre de

flraskier,

parce qu'il

efr obligé de veiller

él

la fiheté des frontieres, du coté

de la Pologne.

Voye{

Cantemir,

hifl.

OtlOJll.

SERAY-AGASI,

(Hifl.

turqlle.)

c'efr lequatrieme

Clga

du ferrai l ; il ne {ort jamais de Conftantinople ,

&

eft appellé pom cette rai{on

Jéray-agaft

,

l'aga du

{errail.

Il

fait l'ofEce des trois autres aga , pendant

CJ,u'ils font abfens , c'efr-a-dire , du capi-aga, du kha–

il.ll1edar-bac~i,

&

du kilerdgi-baehi.

du

Loir. (D .

J.)

SERBAJEE , f. m.

(terme de relatÍon.

)

nom qll'on

donne

a

un capitaine de cavalerie qui eft au fervice

au grand feignem. Pocock,

diferípt.

d'

Egypa,

P.170'

(D.~)

.

SERBETES,

ou

SERBET~

;

(Géog. anc.

)

fleuve de la Mauritanie céfarienfe, dans Ptolomée ,

l. IV.

c.

ij.

Villeneuve ctoit que c'efrle ferdabala de

Pline. Le nom moderne efr

Miron,

felon Caftalo ,

&

Hlled-Icer,

felon Marmol.

(D.

J.)

SERBOCAL, f. m.

(FiLeur d'or.

)

c!efr p'armi les

fileurs d'or un petit cylindre de verre, {ur lequel

paífe l'ollvrage, afin qu'il ne coupe point le bois du

rouet.

SERCHIO ,

LE (

G

éog.modo

)

riviere d'Italie ; el–

le pr<>nd fa {ource au mont Apennin, dans l'état de

Modene

~

alTo{e Luques dans [pn cours ,

&

fe jette

dan la mer de To(cane, environ

a

ftx milles au-def-

1i.IS

de l'Amo. Le

Serclzio

efr

l'./EJaris

,

l'

Anflr,

ou

l'.AlIfor

des latins.

(D.

J.)

SERDAR,

f.

m.

(HiJt.

modo

)

c'efr le titre,qu'on

donne

a

un

~néral

de la Moldavie , qui efr chargé

de défendre les frontieres contre les incurftons des

ofaques

&

d!:' Tartares.

SERDEN-GIECHDI , f."1.

(Hifl.

mod.)

flom

que les Turcs donnent a une milice qui n'e!1: point

túr un pié fixe, mais qui efr levée ou caífée al! gré

dl! {ultan. Ce mot ftgnifie

homm« qui méprifl la

vit.

Dans les expéditions difEciles, le fultan ordonne la

lcvée d'un certain nombre de ces {oldats ,

a

qui on

d nne dix a1pr s par jour; les janiífaires eux-memes

'y

nrolent, pour

au~enter

leur paye. Ces {oldats

combattent avec une

t i

rocit

I

&

une valeur atonte

I

pr uve,

&

ceux qui 'chappent, ne peuvent etre

furc 's

a

fer ir une feconde fois dans le méme pofre ;

quand ils font efrropi 's, ils ont une penfton viagere

e dix afpres par jour,

&

on leur donne le titre d

0 -

tu

a

,

U

red ntaire.

Yoye-

Cantemir,

hift.

oltom.

ERÉGIPPE,

(G 'og. mod. )

riviere de

1

Améri–

ue ID .ridionale au Br 'til; elle prend fa {oure!:'

,l-_~

1

gouyernement de

'r

'gippe

qu

elle arro

va

fe jett r dans la mer

du

Nord.

(D. J.)

Tnme XY.

SER

SÉRtGIPPE DE.L REY,

ou

S . Chrijlopki '

é

G !oO:.

mo~.)

viUe

de

l'Amérique méridionale ,

a~1

Bréftl;

capltale du gOllvernement de meme nOI11

{m

la

ri

e

{eptentrionale

du

Vazabaris,

a

onze

lie~les

de

Rio~

Réal. Le gouverncment cle

Sédgippe

efr entre

Rio~

Réal , au midi,

&

la riviere de S. Franc;:ois au

nord~

(D.

J.)

SEREIN,

(Ph.yjiqlle

{,>

Médecine.)

oti áppelle com.:.

munément ferún,

l'humidité dont rair eft chargé .

p~incipalement

en été,

&

apres les jours les plus

fe~

rews

,

quelques heures apres le cOllcher du foleil .

lor[q;le le vent eí'r au midi,

&

qu'on n 'e!1:ime

com~

mllnement qu.e par un fentiment de froid qu'éprou'"

v~nt

ceux qt(¡

r

{ont expo{és.

LeJgein

n'efr autre

ch?f~

que la rofee du foir , ou la ro{ée commem;:ante;

qlll n efr pas devenue encore fenftble par

l'aceroiífe~

mentqu'elle re<;oit ,pendant la nuit,

&

q~lÍ

efr par.:.

venue

a

fon complement peu de tems apres le lever

duo

fo~eil;

e'efr une

er~eur

populaire ,que l'opinion

qm falt regarder le

feru n

comme une emanation {é;:,

che, plus nuifthle que

la

rofée proprement dite.

Voy.

ROS,ÉE -'

Chimie

{,>

Médecine.

(b)

SERENA

LA (

Géog. mod.)

Ville de l'Amérique

méridionale, au Chili, dans l'éveché de Sant-Jago.

Cette viIIe qui efr la premiere du gouvernement dé

Chili ,

&

la plus proche du Pérou , fut batie par le

gou;rerneur du Chili, Petro de Valdivia, l'an

1

544~

Illtll donna le nom de

Séréna

{a patrie; mais les Eí:':

pagnols l'ont appellé depuis

Coquimbo

,

du rtom de

la

v~llci€

dans laqllelle elle eft batie. C'e!1: une gran.:.

de vll1ace, dont les rues {ont larges , longues

&

ti",

rées au cordeau , mais dans ehacune de{quelles

011

trouve

a

peine fix mai{ons ;

&

quelles maifons eneo'"

re

?

Elles (ont toutes baífes, étroites ,

&

couvertes

de feuilles de palmier; elles ont toutes un grand jar–

din,

011

I'on cueille tous les fruits d'Europe

&

du.

pays, qui font d'un goflt merveilleux,

&

dans une

abondance étonnante.

Il paífe au nord de la ville, une belle riviere ,qUt

prend fa fource dans les hautes montagnes des An'"

des; elle arrofe la vallée; qui efr toute l'emplie

de

befriaux qui y paiífent peIe-mele, fans qu'on

en

prenne aucun foin.

Le port de la

Séréna

efr fOllS le

30e

deg. de latitwle

méridionale, dans une baie fort étendue ,

&

fttuée

environ a deux lieues de la ville. C'efr dans ce port;

a~lÍfi

grandque commode; ql1e I'on déeharge les na;:,.

VIres.

Comme la riviere qui fertili{e la vallée , paffe auffi

dans la ville , elle y apporte abondamment du vin;"

du blé, des fruits, de la viande,

&

du poiífon ; cet–

te ville ne manque pas de couvents, il

Y

en a de cor–

deliers, de dominicains , de peres de la merci

1

de

jé[uites ,

&c.

Ce pays étoit autrefois fort peuplé

j

il

ea

a

préfent

preíque défert; les Efpagnols , dans le tems de leurs

conquetes,

&

depuis, par les travaux des mines

d'or

&

de cuivre, ont teUement détruit tous les ha"'

bitans de cette contrée, que les mines d'or

&

de

cllivre qui s'y trouvent , ont eté abandonnées, faute

de monde poury travailler.

Longitude

de la

Séréna

,

,fllivant le P. Feuillée i

3

00. 24·

d .

laLÍt.

29, "4·

10.

elle eade 73 · 3,)'

4,)·

plus oecidentale que l'ob{ervatoire de Paris.(

D.J.)

SÉREN.ADE , {. f. efpece de coneert qui {e don–

ne de mút fous les fenetres de qUelqU'Ufl; il n'e!1:com.;

po{é ordinairement que de muúque infrrumentale;

qu lquefois on y ajoute des VOL". On appelle

auf!ifl–

rénade.s

les pieces que l'on eompoíe, ou qu'on Joue

dans ces oceaíions.

La

IDode

desflrénadlS

e!1: paífée

depuis long -tems,

&

ne dure plus. que parmi le!

peuple. Ce mot , italíen d'orifue,

~ent

fans .dOUlé

de

ereno

le {erein ;

&

par metonymle, le

falr.

( )

SÉRÉNISSIME, adj.

(HijI.mod.)

titre d'hon-:

L