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S Y
N
banlieue
a
Paris:
cejynode
fe tíent le (uncli de
tjuafimodo.
Synode
provin:c~aL.
v.0ye{
CO~C:ILE P~OVINCIA~.
Synode des reügzonnatres,
Les eglifes
pretend~les
re–
formées avoíent leurs
Jynod,s
pour entteteOlr
l~ur
difcipline: il yen avoit des nationaux
&
de prov: m -
cÍaux, Le
fynode
de D ordreht pour la condamnau on
-des Arminiens , eíl: un des plus fameux. Les aífem–
blées de l'Eglife anglicane, s'appell<1ient auili du
nom
defynode. (A)
.
SYNODE
cO/lvocation d'Ufl , (Droit polltiq.)
la plu-
part des au:eurs du droit civil
&
politique , eíl:iment
que c'eíl: aux rois qu'appartient le droit de convo–
quer les
JYnodes,
d'en confirmer les décifions,
&
de
fairé tout ce que les empereurs ont fait autrefois,
&
que les éveques de leur tems ont reconnu qu'ils
avoient droi\: dé f.aire.
'
Il paroit que les prinees chrétiens ont feuls !e droit
de convoquer des
jjmodes
,
par l'hiíl:oire des conciles
généraux aífemblés de leur tems,
&
par l'exemple
de ceux qui fe font tenns dans la fuite, fous différens
empereurs. 11 parolt encore, par l
'hi.íl:oire, qu'ils ont
le droit dlexaminer, de revoir, d'approuver,
&
de
caífer leurs décifions. On fait fur que! ton Coníl'antin
écrivit au concile de Tyr. "VOUStous qui avez tenu
)) le concile de Tyr, rendez-vous aupres de moi,
)) fans délai, pour y faire voir en ma préfence , la
" jl1íl:ice dtl jugement que vous avez renclu ;
aupres
' })
·de'
moi
,
dis-je, a qui vous ne fauriez refu(er la
}. ql1alité de
fidele ferviteur de
Dieu
H.
SOCl'ate,
H ifl.
ecelifjt.
f.
c. xxxiv.
n
efr certain qu'on pouyoit refll–
{er a Confrantin la qualité qn'il s'arroge de
jidele fer–
viteur de D iez¿ ;
mais en qualité d'empereur, on ne
'pouvoit 1l1i refufer le droit de cOflvoqller le
concil~ ,
&
de juger fa conclllite.
'
Ainfi lorfque les princes convoquent le cle1'gé en
[ynode,
le clergé eíl:,
10.
obligé de s'aífembler;
2
0
•
il it'efr pas en droit de s'aífembler de fa propre auto–
rité, fi le prince ne le convoque. Ces deux pr<:>pofi–
tions font prouvées,
1°.
par la loi de Dieu, confir–
mée par les
loi~'
de tous les peupies;
2.
o.
par
d~s
exemples avant
J.
C.
&
dans l'églife jndalqlle, non
{eulement depuis le tems de MOlfe ju{qu'a celui des
Macchabées,rilais encore apres
J.
C.
depuis'Conftan–
tin jufque au-dela du dixieme fiecle , par les conci–
les génél'aux, & par les conciles nationauX'
&
pro–
vinciaux, aíremblés pendant tout cet efpace de
t~ms,
{ous les emperenrs
&
{ous les rois:
...
Les lois payennes déclarerent illégitiníes toutes
celIes qui
fe
tenoient fans les
ordres.del'autorité
{ouveliaine, qüoiqu'eHes fllífent
/~p;;v
'p?,/
r.uvt.~fl!:t. ~
<lit Solon; fous prétexte de reli gion
,fub prauextu re–
ligionis,
difent les lois romaines. Les empereurs
chrétiens n'ont jamais affoibli ce droit; au contraire
ils lui ont donné plus de force
&
d'étendue. Il fe
troqva
él
Nicée trois ccns
&
dix-huit éveques, entre
lefquels il n'y en
e~lt
;aucun qui
refl1s~t
de venir
quand Coníl:antin les ,convoqua, comme n'étant pas
légitimement convoqués; ancun dans ce premier
concile, ne déclara qu'il fáUoit faire renoncer Con- '
frantin a fes droits prétendus,
&
lui repréfenter de
ne fe plus meler des aífemblées
&
des affairés.eeclé-
fiaítiques. '
'. .
.
. _,
!
11 réfulte de cet exemple .& de plufieurS,;
autr.es,
que l'Eglife n'a d'autre droit de s'aífembler
'en.jjmo"
de,
que celui qu'elle tire de la permiilion .du 'prince
chrétien ; que, quand lé
fynolle
eíl: 'aífembl'é"
i.lIne
íauroit decréter ,ou conclme fur quelque matieré de
dogme ou de difcipline que ce foit, qu'autant. que
cela aggrée au fouverain; que le prince peJlLúltifier
~u ~nm~l1er
tous les afres du
.lYnode,
&
fufipendre
1 executlOn -de toutes, ou de quelqués-unes de fes
ordonnances. Qu'enfin l'autorité des afres íynodaux
dépend
entiere~lent
du monarqu.e, & .qu'aucun
JY~
.node
l1'a le drolt de fe féparer fans [on acqtlieíCe:
mento
'
s y
N
. En un mot:Ies plus favaos politiques foutíennenf
que l'autorité civile doit s'étendre furles alfaires ec..
cléfiaftiques co,rnme fur les civiles;
&
c'eíl:-la dit
Grotius, une des principales prérogatives du fot:ve.
rain; mais en meme tems, ajoute-t-il, la raifon &
le
~hriíl:i~n~fm~
nous
e?feigne~t
que chaque parti–
cuher dOlt JOuu' du drolt de fmvre le
diRamen
de fa
confcience;
&
que la non-conformité avec la reli–
gioI?- dominante, ne doit priver perfonne d'aucun
droir naturel , ni d'aucun droit civil.
{D.
J.)
SYNODE D'ApOLLON,
(Amig. rom.)
c'étoit une
efpece de confrérie d'ApolIon ,
011
l'on recevoit des
gens de théihre, appellés
fcéniquer ,
des poetes , des
mníicie!1s , des joueurs d'iníl:rumens : ,cette fociété
étoit fort nombreufe. Nous trouvons dans Gruter 60
aggrégés au
fYnode d'A.pollon
~
défignés par
' l~urs
noms & fumoms, entre lefquels je n'en nomrnerai
qu'un fed ,
Marc A
utele
S eptemrion,
affranchi d'
A
u–
guRe,
&
le premier 'pantomime de fon tems ql1i
étoit pretre du
fYnode
d'
Apollon,
parafite du
~eme
Apollon, & qui fut honoré par l'empereur de char-
ges conftdérables.
(D.
J.)
,
SYNODES ,des
Calvil2ifles en France , (Hij!.
da cal–
vinif.)
nom des aífemblées eccléíiaíl:iques formées
des miniíl:res
l!"
~es
anciens des églifes ca!viniftes en
France. Ces eglt,ces ont tenu
cl.an~
ce royaut?e vingt–
~euf
Jjnodes
natlonaux; , depUls 1an
!
5
~9, Juf~ues
él
1annee 1659' Le premler
fYrzode
natlonal des eglifes '
réformées , fe tÍnt
a
Paris le 25 Mai 1559, au faux–
bourg S. Germain. L'on y dreífa la confeffion de foi
en' q,uarante articles
~
&
un projet de difcipline qui
fut fouvent retouche par les
JYnodes
fuivans. Dans
le derniel'
fynode
qui fe tint a Loudun en 1659 le
commiífaire du roi declara que ces nombreufes' af ...
fe~lées
cOlttant beaucoup de frais
&
d'embarras,
& les affaires pouvant etre reglées par des
Jynodes
provmcia'ux,
fa
majefré avoit réfolu qu'on ne con–
voqueroit plus de
fynode
national, que 10rfqu'eIle le
jugeroit expédient. On peut confuIrer fur ce fujet,
l'
Hifioire de
't'
édit de Nantes,
&
celle des
fYnodes na–
tionaux des Calvinifles,
par Aymon.
(D. J.)
SYNODIES
OU
VENTES SYNODALES,
turne de
Droit,
a-préfent
inufit~,
auffi-bieh que la chofe qu'il
fignifioit, ét'oient des rentes pécuniaires que chaque
curé payoit
él
l'éveque ou a l'archidiacre, dans le
cours des vifites qu'ils faifoient vers le tems de Pa–
queso
- ,
I
. Ces rentes 's'appelloient
fynodales,
paree qll'on
les payoit ordinairement dans les {ynodes,
&
qu'au–
tréfois les éveques avoient coutume de faire lellrs
vifites, & de tenir leurs fynodes diocéfains en
me~
me tems. On appelloit auffi ces rentes
procuratiorzs.'
Voye{
PROCURATION. -
•
SYNODIQUE., adj.
(Aflronom.)
le
moisjjnod~qúe
de 'la lune eff de vingt-neuf
joUJ:'s
&
deml,
&
11
differe du mois périoclique, ou du tems que la lune
met a parcourir le zodiaque, ce dernier
mo~s
étant
dé 27 'jours
'l
heures. La rairon'de cette dIfféren–
ce,
eíl: que pendant une révolution de la lune ,.le fo-'
leil fait environ 27 degrés dans le meme fens; 11 faut
done pOUl' que la lune fe retrmlVe en
conjon~on
avec le. foleil, qu'elle le rattrappe pour ainfi
~hre;,
&
.elle emploie environ deux jours
a
parcounr les'
27 oú 28 degrés 6J:u'il faut qu'elle parcoure pour
ce~
la:
.royez'LuNE
&
LUNAISON.
r
SYNo,DIQUE "
(Jarijp.)
fe dit
de'
ce qui efr émanc:
du fynode , comme une lettre
jynodique,
ou lettre.
ci'rol1laire qtÍ'un conú!e!'écriyoit aux prélats
abfe~s,
aux églifes , .ou en général aux fideles,
pOI~r
les
10-
Airuire de ce qui s'étoit paífé dans le conclle,
&
le
leur notifier. On trouvede ces
lettres.fYnodiquesdans
l-a',olleélion
J¡es~cQnc.iles.
(A)
I
~
SYNClECIES LES
~
(Antiq. grecq.)
/TUVOI
;tl~,
fete
Í-nfuttiée par
Tbéf~é
en mémoire des onze vllles
d~