s. u
p .
,,'el' que
deplfis long-tems on n'alloit pO;llt foit lÍe fotriJ..
¡ices
fa
yorabLes
.
Dans Varron,
1fe
in arcadia
lcia
fpec–
:-atumfuem;
le
(upiTz
eí1: complément
objeéE f defiio,
&
littéralement
[cioJpeélatltlll
veut dire
~
jefais avoir
'JIU.
Enfin) dans SaIlllí1:e,
me ego 'Yos llLtum injurias
}/Ortor,
le
fupin
eí1: complément de la prépoíition
ad,
fo ls-entendue ici,
&
communément exprimée apres
.le verhe
hortor.
3
o.'
Lefupin,
a
proprement parler, n'ea
ni
de la
voix aélive , ni de la voix paffive; puifqu
'i!
n'expri–
me ni l'aélion , ni la paffion; mais l'aéle
¡
cependant
comme
il
fe wn!huit plus fouvent comme la voix
aétive, que <;:omme la voix paffive , paree qu'on le
rapporte plus fréquemment au fujet objeétif, qu'a la
pllií1~lOce
qui produit l'aéle ; il <;:onvient plutot de le
mettre dans le paradigme de la conjugaifon aétive.
En'
effet, on le trouve fouvent employé avec l'accu–
{atif pour régime, & jamais la prépoíition
ti
ou
ab
avec' l'ablatif, nc lui {ert de complément dans le
fens paaif; car
inipetratltm
e.ftti
confuecudine
(
Cic. )
fe dit comme 011 diroit
a
l'aélif
impeuavimus
ti
fon–
fitetudine.
,
4
ó
•
Le
fupin
doit etre placé dans l'infinitif, puif–
qu'il ea commu11ément employé pour le
pr~térit
de
l'infinitif:
diélllm efl,
pour
dixi/le
ejl,
équivalent de
dicere
fiút ,
on
a
dit.
,
5°.
Qllelques grammairiens ont prétendu que le
Jupin
en
u
n'eí1: pas
un fupin ,
mais l'ablatif d'un nom
vei-bal dérivé de
fupin,
leque! e1t de la quatrieme
déclinaifon : je crois qu'ils fe font trompés. Les noms
y erbaux de la quatrit!me
déclinaifo~,
différent de
ceux de la troiíieme, en ce que ceux de la quatrieme
expriment eh eftet l'aéte , & ceux de la troiíieme I'a<;–
t ion ; ainfi
vijio,
c'eí1: l'aétion de voir,
vifus
en eí1:
l'aéle ;
paélio,
l'aétion de traiter ;
pa8us,
l'aéte meme
ou le traité ;
aélio
&
aélus,
d'oll nous viennent
aélion
&
aéle.
Or te
fltpin
ayant un nominatir
&
un accufa–
tif,
&
furrout un accufatif qui eft fonvent régi par
des prépofitions, pourquoi n'auroit il pas
\tn
ablatif
p ou r la meme fin? On répond que l'ablatit' devroit
etre en
o
el
caufe du nominatíf en
um:
mais il eíl:
vraiífen:blable que l'u{age a proferit l'ablatif en
o,
pour empecher qu'on ne le confondlt avec celui du
Rarticipe paffif,
&
que ce qui a donné la préférence
él
l'ablatif en
lt,
c'ea
qu'il préfente toujours l'idée
fondamentale du
fltpin;
l'idée íimple de l'atte , foit
,qu'on le regal'de comme appartenant au
j'upin,
(o~t
<jll'on.l~
rapporte au nom erbal de la quatrieme de–
clinaifon , quand il en exiíte ; cal' tOllS les verbes
,n'ont pas produit ce nom
ver~al,
&
cepen~ant
plu-
1ieurs dans ce cas·la meme ne laiífent.pas cl'?voir le
Jupin
en
u;
ce qui confirme l'opinion que j'établis
ici.(E.R.M.B.)
.
SUPINATEUR,
en Anatomie,
eí1: le nom de deux
mufcles du bras, dont l'un eí1: appellé
longfttpinateur,
&
l'autre
court fupinateur.
Le court
fupinatwr
vient de la partie externe
&
fup érieure
~u
cubitus
&
du condyle externe de l',hu–
n1erus ,
&
pafi;lIlt autour du radius va s'inférer
a
la
\ parrie fllpérieure
&
antél'ieure de cet os, att-deífous
du tendon du biceps. V0yez
nos planches anatomi'lues
&
lmr explicarion.
Le
longfupinateur
eft íitué a la partie intero,e ele
1
avant-bras un peu en dehors, il vient de trois OH
qllatre travers de doigts au-deíl'lls du condyle externe
de l'humems, de-la s'avan<;ant le long du radius ,
íl
fe termine ala partie interne de l'apophyfe ítiloide de
c et os.
Voye{
HUMERUS
&
RADIUS.
SUPINATION,
f.
f.
en Anat.
eí1:l'aétion des muf–
cles {upinateurs,ou le mouvement par lequel ces muf–
cles fon tourner en-haut la paume de la main.
f/
oye{
S
PI
ATEUR.
UPINO,
(G¿og. mod.)
en latín
Sapinum &'Sepi–
num;
Y~l!e
q'ltalie , au !:oya\UD_e.
~e
Naples, dans le
SUP
Gil
-comté de MoliCe,
a
la fource de ia Tamara. Elle
(!!t
fituée entre Vénafre;
a
l'occident,
&
Luc~ria
el
1'0-
rie,nt, dans l'Apennin, {ur les cwnfins de la terre de
Labour,
a
20
milles de Benevent: Cette ville étoit un
bomg des Samnhes; appellé
Se.pium,
par PtoloI?-1ée;
&
Sepino;.
par ,Léander Albérti.
Long.
32.39.
latitlo
40 .
.51.
(D.
J.)
"
SUPPARUM, (Lia¿rar;)
robe de femm.e tres ...
!égere. Les dames l'attachoient avec
ur~e
agralfe,
Si
la laiífoient tomber négligemnient fur lehrs épaules.
Sidonills nOlls l'apprend,
Carm.
1/.
'Y.
323.
, Pertjue humeros tereíes,
ruiilan~ejque
lacenos
Pendula gemmifera mordebane
fuppara
bilLLI1t.
Lucain en parle auffi fur
le
meme ton,
liYi
n.
y~
JO.2.
dumeriJque Juerent:a prlm;s
.
Sllppara
nudatos cingltnt augujla lacer'tds.
C'étoit lá robe
cies-jeune~
demoifelles, fi nous nons
en rapportons
a
Feí1:11s, quí dit, fupparum
pueLLarum
veflimentum lineum;
voyez Ferrarius
de re ve.ftiaria.
J
e
.m'imagine que cette robe étoit fort a la modé,' car
elle pare plus d'une jolie filIe dans les planches d'Her-
culan,um.
(D.
J.)
.' , ,
SUPPILOTES,
(H~fl.
ndi.)
oifeau du
Mexiqt1~
&
des autres parties de la nouvelle Efpagne; ils font
.de la groíl'eur d'un corbeau. On en diítingue deux
efpeces, les uns ont une crete de chair fu,r la tete
~
les autres ont une hupe de piumes. Ges oifeaux ne
vivent que de charognes
&
d'immondices,
&.
par
aette raifon il eít défendu de tes tuer a la Veracruz
~
dans l'idée oli 1'0n eft qu'ils contribueht
a
purifier,
l'air.
SUPPLANTER, v;
aB:. (
Gra~.)
c'eíl: par des
voies adroites, fecrettes, ou par la force
ouverte~
écarter quelqu'un de fa place
&
s'en emparer; con–
duite t<?UjOUl:Sdeshonnete.
11
ne
fautfupplanter
per..,
fonne.
Onfupplante
aupres d'un minií1:re, d'un
pró~
teéteur, d'une femme.
SUPPLÉER,v. aét.
&
rietit.
(Lan¡¡.
frallf.)
ee verbO!
gouverne le datif & l'accu{atif;
maisfuppléer
avec le
datif fignifle d'ordinaire réparer une chofe par une
atttre. Son mérite
j'upplée
au défaut de fa naiíl'arice ;
la
valeur
I!.tpplée
au nombre. On ne diroit pas
fup–
pUe
le defant de fa nai.ífance,
Jupplée
le nombre..
Suppléer
avec )'accufatif veut dire pr0prementfour–
nir ce qui manque, remplir un vuide. Onfupplée
dans
une infcription les lettres que le tenis a mangées.
(D.J.)
SUPPLÉMENT,
f.
in.
en Grammalre;
on appellé
JZ:PPlément,
les mo!s. que la coní1:rnétion analytique
a)Ollte, ponr la plemtude du fens ,
a
ceux qui com–
pofent la phrafe ufuelle. Par exemple, dans cette
phra~e
d; Virgile,
(Ecc1. xj.
l.)
.Quo
te,
Mari, pe"
des?
11
n y a que quatfe mots ; malS l'analyfe ne peut
en développer le fens , qu'en yen ajoutant pluíieurs
alltr~s.
10.
P~des
,au non:inatif pluriel,.exige un verbe
pIune! dont
11
fOlt le fUJet ; &
le
,
qUl parolt ici fans
rel,ation
~n
(era le régim,e
objeét~f:
d'autte part,
qub
qll1 expnme un complement élrconftancie1 du lieu
de tenclance, indique que ce verhe doit exprimer un
inonvement qui puiífe g'adapter
~
cette tendance vers
un terme: le concours de toutes ces circoní1:ances
affigne excluíivement a l
j
analyfe le verbe
firunt.
2°.
Qua
eí1: un adverbe conjonéti(, qui fuppofe un
a?técédent;
& ,
la fuppteffion de cet antécédent in–
(lIque auffi que la phrafe eíl interrogative : ainíi
l'a–
nalyfe
doitfllPpléer,
&
le verbe interrogatif
&
l'an–
técédent de
quo
qui fervira de complément
a
ce ver–
be,
(voye{
INTERROGATlF, REÍ.ATlF): le verbe in4
terrogatif efi
die,
auque{ on peut ajoutel'
mihi,
ainít
que irgile lui-meme l1a dit au commencement de
{a
troiíi~m~ é~log11e,
di,
m¡hi!., I?,a{nfta, cuJ..um
f.ccus
¡.le