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s u

p

dué fait au te&eur pour avoir fa

nominat~on

,

~

t'ef–

fer d'obtenir un bénéfice en vertu des fes grades.

rnye{

CRADUÉS.

Enfin l'on appelle encore

Jitpplique

la démarche

que falt un candidat qui fupplie dans quelque fa–

culté, pour

y

fubir un examen ou alltre aéte.

roye{

BACCALAURÉAT, EXAMEN, LICENCE , THESE ,

UNIVER ITÉ.

(A)

SUPPORT,

f.

m.

(Gram.)

il fe dit en général de

tout ce quí fontient quelqu'un ou quelque chofe :

orez cette piece,

&

le refte s'écroulera fante

deJup–

port.

J'aí perdu

monfupport

en le perdant. .

SUPPORTS ,

CHiflo nato Bot.) lesfupports

font cer–

taines parties des plantes qui foutiennent

&

qui défen–

dent les autre : on en compte de dix efpeces.

1

0 .

Le péduncule quí foutient

&

porte la fleur

&

le fruit.

2°.

La h!1mpe

,[capliS,

qui eft uniqnement deftínée

a

porter la fruétification ; elle nait immédiatement de

la

racine

&

pas du tronco

3°. Le pétiole qui foutient les feüilles , comme le

péduncule (outient la fruétification.

4°.

La vrille,

cirrhus,

qui eH: une efpece de lien

par lequel une plante s'attache

el

un autre corps.

) 0 .

La feuille florale,

braaea ,

qui eft une e(pece

de fel ille ftnguliere; elle fe trouve pres de la fleur,

&

ne paroJt qu'avec elle.

6°.

La ftipule qui forme le bourgeon

&

fe trouve

aux infertions.

7°.

L'aiguillon , qni eft une pointe fragile; elle

tíent ft peu

el

la plante, qu'on l'en détache aifément

fans rien déchirer.

8°.

L'épine qui eft tres-adhérente

a

la plante.

9°.

La plande qui fert

el

la fécrétion des humeurs.

10°.

L' caille qui fe trouve d'ordinaire daos les

chatons

el

la bafe du calice de quelques fleu rs , on

fous les fleurs.

Flor. Parif. prodrom . pag.

.5.

&

ó.

PPORT ,

en Archiuaur

,un poteau ou une mu–

raille de brique ajuftée entre les deux bOlItSd'une

pie–

c e de bois pour empecher que tout fo n poids ne porte

fur les extr 'mités feulement.

VoyC{

PORTER.

SUPPORT,

outiL d'Arquebufu;

c eft un billot de

boi rond, lourd & un peu epais , qui eH furmonté

par le milieu d'un perit pilier de bois de la groífeur

d'UD pouce ,

&

long de fu ,

& '

eft traverfé d'un penr

morcean de boí pIar en forme de croix ,

&

fert aux

arquebufiers pour foutenir le bout d'un canon de

fu–

ftl, quand l'autre bout eft arreté dansl'étau.

PPORT,

en tume de B outonnier ,

eft une croix

a

troi bras. La branche tranfverfaie au milieu eft per–

c

' e

d un demi-trou fervant

el

appuyer Pouvrage,

ceBe du milleu

efr

garnie de deux pointes, l'une plus

haute

a

i

&

crou, pour ferrer le

fUpPOrl

contre la

poup ' e,

&

l'aurre plus petit

&

plus bas, entrant dans

1 poup 'e pour

l'y

fi er: cet infuument ert

el.

crell–

(er le bourr let de luftre.

l/oye

B

RRlLLET DE

X.

s

U P

6S

S

SUPORT,

en tume de Piqueur en iabat";u"

,

c'en

un

morceau de bois quarré par un bont , & percé dé

pluíieurs trous de di!tance en di!tance.

A

l'autre e -

trémité

il

eft arrondi,

&

fe termine en forme de Vis.

Ce fupport fe plante dans une table, ou fur le coin

d'un établl,

&

Y

eft retenu par le moyeh d'une

vi~

role au-deífus de l' 'tabli,

&

d'un écrou

a

main par'"

de{fous. Les trous qu'on voit fur la partie qllarrée du

JuPport

fervent

el

recevoir le porte-aiguiUe ou le fo"

ret qu'on toume dans la piece en le faifant jouer

ave~

la main.

SUPPORT,

che{ les Tourneurs,

ft une pattie minif ..

trante du tour fur laquelle ils pofent leurs outils afin

d'avoir plus de force.

roye'{

la defcription

&

les

fi..

gures des différentes fortes

deJupports. Voye{

au

mol

TOUR.

SUPPORT

,terme de BlaJo71,

ce font les figures pein..

tes

a

coté de l'écu, qui femblent le fupponer. Les

jupports

de l'écu de France font des anges.

II

y en

a

qui ont des fauvages pour

Jupports.

Les princes de

Monaco ont des m.oines auguftins pour

Juppons

:

les

U

rfins, des ours, par équivoque

a

leur nomo

On

ne doit dire

fupportS

,

que lorfque l'on fe fert des fi·

gures des animaux ;

&

lorfque ce font des anges ou

des figures humaines) on doít les appeller

tenfl.ns

..

(D.J.)

SUPPORT ANT ,

tume de BlaJon,

il fe dit de

la

fafce, lorfqu'elle femble fomenir ou fupporter quel.

qu'animal qui e!t peint au chef de l'écu, quoiqu'il ne

porte que fur le champ ,

&

qui met de la dilférence

avec la chargée, qui fe dit lorfqu'il y a des piecei

qui pofent effeétivement fur elle; on le dit au1Ii

des jumelles d'une bande d'un croiífant.

Ménejlrier.

(D.

J.)

.

SUPPORTÉ,

terme de BlaJon,

ce mot fe dit des

plus hauts quartiers d'un écu clivifé en plufieurs quar–

tiers , qui femblent etre

Jupportés

&

fOlltenus par

ceux d'en-bas. On appelle auffi

chefJuppóué

OU

fou–

tenn, lorfqu'il eft de deux émaux,

&

que l'émail

de la parrie fupérieure en occupe les deux tiers.

En

ces

cas, il eft en

effetfupporté

par l'autre émail qui

eft au-deífous.

Ménejlrier. (D. J.)

SUPPOSER , v. aét.

(Gramm.

&-

Jurifprud.)

fignifie quelquefois admettre une chofe pour un mo.

ment

&

.par forme d'hypothHe: quelqllefois

Jup.

pofor

figmfie mettre par fraude une chofe au lieu d'u–

ne autre, comme

fuppoflr

un nom , un teftament,

un enfant.

Voye{

SUPPo lTION.

(A)

SUPPOSITIF ,

V.

adj.

(Gram.)

le frans:ois,

l'i–

tallen, l'efpagnol, l'allemand, ont admis dans leur

conjugaifon un mode particulier , qui eft inconnu aux

H

' breux, aux Crecs ,

&

aux Latins:

je/erois j'all.

rois f /lit

,

j'aurois eu fail ,je deTIroís faire.

'

e mode eft perfonnel , paree qu'il res:oit

dans

chacun de fes terns les inflexions

&

les terminaifons

perfonnelles

&

numériques , qui fervent

a

earaétéri–

fer par la eoneordance, l'application aétueUe du ver–

be ,

a

tel fujet déterminé :

je [erois , tu firois

,

iLfi–

roie

;

nous ftrions, vous [erie{, iis firoitnt.

e mode eíl: direét, parce qll'il peut con!tituer par

lui-mAme la propoíinon principale , ou l'expreffion

imm 'diate de la penfée :

je Liroís 'Yolomiers eu ou–

vrage.

Enon

,c !t un mode mixte, parce qu'il ajoute

a

l'id ' e fondamentale du

v

rbe ,

¡'id '

e accidentelle

d h pothe{e

&

defuppojition:

il n" nonce pas I'exif–

rence d'une maniere

ah

olue , ce n'eft que

d

pen–

damment d'une

fuppofition

particuliere :

j e liroís

vO–

Lontius

eL

ou.vrage

Ji

je ¡'al/oís.

Parce que ce mode

dire

quelques-unsde no

grammairiens en ont regardé les tems comme appar–

tenant au mode indicar' .

~.

Reftaut en admet deux

la n de

¡

indica ' ;

I

un

qu

JI

appeUe

conáiuonru.¡

prifem,

omm

je

fir

is

i

1

autre qu'il

nomme

crln-