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s u

P

s u

p

pbrafes

~omparatives

ou l'a jeQif eft au poGtif;

J'

comparalfon n y ea d ne pas exprimée par

1

adje

'f

e eft uniquement par la pr ' polinon : o n rrouve d'au–

tres phr;tíes ou la

~eme

pr

' p,<:(jti~n

eomparacive

11:

e~pnm,ee

, on

~lalreme~t

d,

ftg~

e par Ion r gime

neeeíralre

quolque

1

adJe lf tOlt au comparacif ou

aufuperlatif ;

do ne dan ces eas la mAme, l'adjeélif

n'a aueune fi.gnifieaLion eomparati e: j'ai d 'termi né

plus haut en quoi eonfifie pr

' c~'

mene la [¡unification

du degr ' comparatif; pOltr celle du

fuperlQtif,

nous

l'examinerons en partieulier , quand j'aurai ajout.i .

ce que j vi.ens de dire, la

{i

conde preu e que

i

ai

pTomife d'apn!s SanQlÚs,

&

qui tombe direll m nt

[ur ce degré.

.

C'

fi que

1

1

011

reneontre quantit ' de phraf. s on ce

degr& eíl employé de maniere qu'il n'efi pas poffible

d'y attaeher la moindre idée de comparaifon , ce qui

(eroít

a

paremment impo11ible, s'il étoit

natllrell~m

nt deílin ' au fens comparatif. Quand Ciceron par

exe01pIe éerit

a

fa femme Térence:

ego fum mijirior

quam.

tIl

qure es

mij'errim<l

;

Id prop útion eO: fans eon–

tredit comparative,

&

l'adjellif

miferior

qlli qua li–

fie par un rapport de fupériorit": , fup ofe néceíTai"':

remene cette comparaifon , mais (an l'exprimer' rien

ne l'exprime dans eette

phr~te

, elle n'y eíl qu'indi–

qllée ,

&

pour la .rendre feníible il faut en veOlr

¡)

I'a–

naly(e,

ego film miferior

(

prte eá

ratione

fl

undt'tnl)

quam (raúon

m) tu, qure eS

mifirrirna,

( es

rnifira) :

or iI en évident que

miflrrima

n'efi pas plus compara–

tif, Ol!

fi

l'on vetlt , pas plns reIatit dan

qUat

es

m l–

firrima,

que

miJera

n

l'eílllli m&me daos

tu

es

mifl–

ra:

aulieu du tour complexe q le Cieero n

á

donn';

el

cette propoíition , il curoit pu la décompofer d

certe maniere, ou iI ne reíle pas

1

moindre trace d'un

fens relatif :

ujuidem

tU

es

miferrima; fld

go

jiml

mifi~

rior quam

IU

vO\JS etes malheureu!e , j'en conviens

& tr s-malheureufe; cependane je le ii.lis ncore

plll~

que vous

,

Cette explication la nieme nOllS rhet

Cur

les

voies

du véritable fens de la forme qu'on a nommée

Jilper–

larive ;

c'efi une fimple extenúon du feos primitif

&

fondamemal enoneé par la forme poíitive; mais (ans

aueune comparaifon proehaine ou éloignée, direHe

ou indire e; c'eílllne expreffion plus énerpique de

la m"me idée ; ou [¡ guelque chofe efi ajoure Ill'jdée

primicive ,

e'ea

une addition

r

ellemem ind termi–

née, paree gu'elle fe fait fans comparaifon : je dirois

done volomier gue I'adjellif, ou l'adverbe ,

ea

pri

alórs daos un fen ampliacif, plutot que dan un fens

jilper/

tif

~

paree gue cene detniere dénomination ,

(uppofant, comme on la vu plus haut. une com–

paraifon de termes qui n'a poine lieu ici; ne pellt

qu'occafionner bien des err lIrs ,

&

des difcuffions

fou ent au ffi nuillbles aLLX progres de la raifon, que

I'erreu r meme.

ue ce (oie en etfet ce

{i

ns ampliatifqui carall¿–

rife

La

forme parcicu1iere dom

il

efi iei qucaion , e

cít

un

'rité aneílée par bien des preuves de ait.

l °.

La

Iangue hébraique

&

fe

diale e n'one

point admÍ5 cene orme; mais elle y

fi remplacée

par un idiotiCme

qW

pr fente uniquemem

l'c(prit

cette addicion ampliative

&

abfolue ; c'ea

la

répé–

[irion de l'adje ifm' me ou de l'adv rbe. Cen e (orte

d'h 'brcu me fe ren o nrre

fr '

quemment dan

1

cr–

úon

ulga e de

J

Ecrlture

&

il efl u ¡le d'en

é

re

pr ' 'cnu pour en (allir le ens

malum

(Jl ,

malum

cjl

jÚt

omnÍs tmptor,

(

ProV.

x x,

17.)

'e - -dlre

pe}–

[un m

t

.

Yoye-z

A~E.·

&

IOIOTlS. l E.

rep -

ti .

on

m

me

du

erbe e

n

ore un o r L>nergiquc,

que

I anal

rfe ne peu rendr que pa ce

q~'on

nom,–

me

fi

pu!

tif :

par

mp

e

fi:u!

úgOlhe

ana

-

qu~en

upio

hoc

J

-es

fou

;

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&c.

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