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s u

p

crifice

a

Mars ;

mais chez les Crecs ce facrifice s'of–

fro ir

¡'¡

d'autres dielLx : dans Homere

a

Neptllne,

&

dans Paufan¡as

a

Efculape.

(D.

J.)

SUPANNE,

( Marine.)

qllelques marins enten–

d ent par ce mor, etre en panne.

Voye{

PANNE.

SUPARA , (

Geogr. anc.

)

ville de

1

'lnde, en-dec;:a

du Gange , fur le golfe Barigazené , felon Ptolomée,

l. V lI.

c.

j.

qui la donne allx Ariaces.

e

D.

J.)

SUPER, v'. n.

(Marine.)

on dit qn'llne voie d'ean

a

fup¿,

10rfqu'il

y

efr entré quelque chofe' qui en a

bouché l'ouverture.

SUPER.tEQUANI,

e

Géog. aTic.

)

peuples d'Ita–

lie, placés dans la quatrieme région par Pline,

l.

J

Il.

c. xij.

qui les met dans le pays des Peligni. La ville

eH nommée

Supuequllm

par Frontin,

p. /7° .

&

co–

lonia juperfequana

par Balblls. HoW:en dir que c'efr

alljourd'hlli

Cajld-Vecc/úo fubequo

,

pn~s

de la riviere

de Pe[cara.

(D.

J.)

SUPERATION,

í:

f.

(AJiron.)

différence dumou–

v ement d'une planete comparée a une autre OH a

elle-meme en deux points d.tférens de fon orbite.

SUPERBE, adj .

e

Gram.)

s'il fe dit d'un homme,

il eH: {ynonyme

a

vain , fier, orgueiLteux;

un, vain–

quellr

júperbe :

d'une chofe , il en marque l'ec'lat, la

grandeur , la magni6cence; un ornement

fuperhe ,

tJn/up~,bi?-

édi6ce, une

entréefuperbe,

un vetement

j upefh

,

SUPERBE,

f.

f.

(Hifl. nato Bot.) methonica,

genre

de pla nte dont la fleur efr en lis, compofée de fix

fellilles rangées autour du meme centre. Le pifril

devient un fruit ovale, divifé dans fa longueur en

, trois loges

q~Ji

renferment

d~s

femences aífez ron–

des.

11

faut aJouter aux caraéteres de ce genre , la ra–

cine charnue ta'iilée en éguiere,

&

les feuilles ter–

minées par une main. TOllrneforr,

m¿rn. de l'acad.

royo des Sci. ano /7° 6 . Voye{

PLANTE.

. SUPERBE,

en Ana/omie,

nom de l'un

~es

quatre

mufcles droits de l'reil, ¡lppellé auffi le

reüveur. f/oye{

<lE1L

&

DROIT.

'

SUPERCESSIONS, f. f.

pI.

e

Jurifprud.)

arrets

du confeil d 'état qui déchargent les comptables.

SUPERFÉTATION,

f.

f.

e

Phy.fiologie.)

en grec

~7i1Xl'líú/~,

comme qui diroit

1urconception,

lorique

la mere concevroit en divers te'ms divers fretus d'in–

égale groffeur

,&

qui naitroieht les llns apres les au-

t·res.

"

Quoique les

Cecrets

des my1teres de la génération

foient couverts d'un voile impénetrable , eependant

l'expérience

&

la théorie fe réuniírent a faire r egar–

der la

fuperfltation

comme impoffible, ou du - moins

1i

djfficile

a

imaginer, que les meillel!rs phyficiens

en nient généralement l'exifrence.

11

paroit, ainíi

que l'a ditHippocrate, qll'apres la conception le cou

ele la matrice

fe

reíferre ,

&

que fon orifice fe ferme

d e maniere a ne pouvoir plus laiífer rien entrer. En–

fuite la femence ne peut plus aller de la matrice allX

ovaires par les trompes

~

dont l'embouchure da'ns le

fond de la matrice efr alors fermée par le placenta du

fretlls naiífant; ou , fi l'on vent, un reuf fécondé ne

peut plus entrer dans la

matri~e

par une trompe ainfi

bouchée ; cardans ces premiers tems

~a

matrice ét-ant

encare fort petite

&

fOTt

étroite , le fond en efr aifé–

ment ceup ' par le placenta, toujours d'autanr plus

grand

a

proponion que

le

fretus

eH

plus petit : enfi

le frerus accru, abaiífe par fon poids le fond de

marr'ce, ql1i ne répond plus a ¡'orí6ce interne,

&

par ccof'quent la femence entreroit vainement dans

la matrice, elle oe peut plus preodre la route des

trompes qui fe font tFOp abaiílees a ec le fon d au–

<}l.lel .elles iont attachées.

MJm.

de

L'acad. ann. /7°3 .

( D.

J.)

U

PE

R F1C I

f.,

f.

f.

en G¿ométrte

~

efl:

la

m~me

chofe que fllrfa ce: ainfi too dir la

fuperficie

d'un cer–

ele , d'un triaAgle, pour dire

fa

furfa~e

OH fon aire.

Yo)'

-

AIRE

&

SURFACE.

(E)

s

U P

66t

SUPERFI(i;/

E

~

e

JurifPrud. )

011 entend dans cette

matíere par

j uperficie

,

ce qlli fe coníl:ruit, édifie . OIJ.

plante [ur le fol, comme une maifon oú un mOlllin,

des arbres. La maxime en Droit efr que

,juperficies

folo

cedit,c'e1t-a-dir.e que celui qui a le fol a le

deífus~

&

que le batiment confrruit fur un f0nd appattient

all propriétaire du fond, fallf

a

ten;r compte

a

celui

qui a batí de ce dont le fond ,a été amé'iioré par la

con1truaion du Mitiment.

Voye{ aux lnJlitules, l. 11.

tito

/.

§' 30'

&juill.

eA)

SUPERFICIE,

e

Hydralll.)

on ne dit

pointfurface

en

parlant de I'étendue d'ealt d'un baffin,

maisfuperficie,

ainfi les eaux de

/lip~rficie

font ceHes qui roulent

&

qui fe perdent

a

mefllre qu'elles viennent dans un

baffin, ce qu'on appelle encore,

décharg~

defuperJicie.

(K)

SUPERFICIEL, adj.

(Gram.)

il fe dit des chofes

&

des perfonnes. Un

h0mme fuperficiel

e!l: celui qui

n'a effieuré des connoiífances que la fup erllcie , qui

n'a rien apprjs

a

fond oUn

ouvragefuperficiel

e!l: cellli

qui a le défaut de l'homme

fuperfi;;iel.

Plus il y

a

d'hommes

fup erficiels

dans une contrée, plus, tout

étant égal d'ailleurs, il y aura d'hommes profonds,

car il n'y a qu'un feul moyen de fe difringuer des au–

tres, c'efr de favoi'r mieux qu'eux .

SUPERFlN,

f.

m.

ternzede Manufélllre,

ce mot fe die

pour exprimerfuperlativement la 6ndfe d'une éroffe. '

AinJi un drap, un camelot,

&c.fuperfin,

eíl: celui qui

e!l: le plus fin,de tous ceux que l'on puiífe fdbriquer,

Oll

qui a été manufaéturé avec de la laine, de la foie,

ou atltre mariere extremement 6ne.

e

D.

J. )

SUPERFIN,

tume de Tireur d'or,

c'efr du fil d'or

ou d'argent trait, tant 6n que faux, qui apres avoir

paífé par une in{inité de perruis ou trous de filiere,

toujours en diminuant de groífeur , eíl: enfin parvenu

a

n'etre pas plus gros qu'un cheveu ; foít que ce 61

ait été battu , écaché ou mis en lame, Oll qu'on l'ait

enfuite 61é fur la foie ou fur le 61 de chanvre ou de

lin , on ¡le laiífe pas toujours de lui donner le nom

de

fuperfin,

enCorte que 1'on dit indífféremment de

l'or

&

de l'argent

rraitfupe/fill ,

de l'or OLl de l'argent

battu, écaché, ou en lame

fuperfin

~

du 61 d'or ou

d'argent

fup erfin.

S~Yary.

e

D.

J.)

SUPERFLU, adj.

&

fubfr.

( Gram. )

ce qui efr de

trop : un

m otjuperjlu,

une

démarchejuperjlue.

L e fuperjlu,

c'eit-a-dire tout ce qu'on poífede au–

dela des befoins de fon état: Ion

a

dit que c'étoit

le

patrimoine des pauvres.

En muíique , un intervalle

efrjuperjlu,

lorfqu'étant

rapporté

a

la gamme

d'ut

en majeur, ou

a

la gamme

de

re

en mineur , \.:et intervalle eíl: plus grand qu'il

ne l'efr dans ces deux gamme¡;.

D efuperflu,

en morale, on a

fa itfllperfluité.,

C'efr

par la

fllperjluúé

en tout genre, que les grands fe pi–

guent de mériter leur opulence : quelque riche qu'un

homme puiífe erre, on lui pardonnera le d 'gout de

la

fupe rjluité

7

s'il fait accorder a la bienfaifance tout

ce qu'il

fupprim~ra

de fon faíl:e.

SUPERHUMERAL,

eHifl.facrée.)

ce mot fignille

ce qui fe met fur les épautes; 'c'e1t le terme latín de

la vulgate pour déíigner l'éphod, ornement facerdo–

tal chez les Juifs.

Voye{

ÉPHOD.

e

D.

J.)

SUPÉRIEUR, f. m.

(Gram.

&

Jurifprud. )

efr celui

qui efr élevé au-deffus des alltreS, comme le

fupé–

rieur

d\U1e comlUunauté.

Voye{

CON'GRÉGATION ,

COMMUNAUTÉ, COUVE T, Mo ASTERE,ORDRE.

Les cours

jupérieures

font les memes qu'on appelle

coursjouveraims. VoyC{

COOR, CONSI1.1L. Juge

j"upé–

rieur ,

e!l: celui devant lequel fe releve l'appe! du

juge inférieur.

f/oye{

ApPEL , JUGE, JURISDICTION,

RESSORT.

(A)

.

SUPÉRIEURS',

caraél¿res, tume d?mpTlmeur,

on. ap–

pelle

carat1ues fuptrilurs,

de petltes lettres

qUI

fe

menent au-deílilS de la ligne courante , ce qui fert"