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l)58

S

u

M

Leurs vivres ordinaires font du riz, du poiífon ;

d es noix de cocos,

&

des herbages. On

t~ouve

chez

euxd'aífezbons ouvriers pour la conftruébon des na–

vires pour la fonte des vaiífeaux de cuivre;

&

pour

forge~

des couteaux, des poignards

~ de~

javelines.

Les Hollandois ont pluíieurs fortereíle.s ?ans cette

lle ,

Olt

ils ont acquis une grande

auton~e

par leur

puiífance

&

leur commerce.

Ils

fe font faít refpe6ter

des roís d'Achem, de Bantam

&

de Java. lls enlevent

tout

le

poivre

du

pays , 'luí eft le plus efiimé des In–

des apres celui de Cochino

SeIon Maffcei l'ile de

Sumatra

efi la Cher[onne[e

d'or des anciens; du-moins n'efi· ce point la pre[–

qu'lle de Malaeca, car

ii

n'y a point du tout d'or dan

s

tout le pays autQllr de

~alacca,

&

l'bn trouva beau–

cóup

d'or dans

l~le

de

Sumatra

lor[que les Portugais

s'er emparerent.

,(D.

J.)

)

.

,.

SUMBI,

(Geog.- mod.)

provmce d Afnque au

royau~e

d'Angola, dafls

l'Et~iopie o,c~i~entale.

Elle

efr íituee par les

11

deg. de

lauiude mefldLOnale.

Plu–

fieurs rivieres la traverient

&

l'arroferoient fuffifam-

-ment pour la fertilifer ,íi elle étoit cultivée,

&

qu'on

détruislt les betes fauvages qui la dMolent. Ses habi-:–

tans ont les memes coutumes

&

la meme religion que

les Chiífames.

(D. J.)

- '

o

SUMES,

(Mytholog.)

les Carthaginois honoroient

Mercure fous ce nom, qui íignmoit en langue puni-

que,

le

me1!ager des dieux.

(D.

J.)

o

1\

SUMMANALIE, f. m.

(Mytholog.)

gatean de fan–

he,

fait en forme de roue. Les uns dérivent ce mot

du dieu Summane auque1 on les offroit ; d'autres de

fumen,

ou de la mamelle de la truie dont ils avoient

la forme.

-

SUMMANE, (Mytholog.)

un des dieux des en""

fers: les

Mythol~gues

ne s'accordent point fur cette

divinité. Ovide parlant des temples qu'on rebatit

en l'honneuc de ce dieu" pendant la guerre contre

Pyr.rhu~, .tém~igne

qu'on

~e

favoit pas

~ien qu~l

d1eu c'etolt. PIme le naturahfie o bferve qu on attn...;

buoit

él

Summanus,

les foudres

&

les tonnerres qUI

arrivoient pendant lá nuit , au lieu que ceux qui fe

faifoient entendre de jour étoient cenfés venir de

JMpiter.

,

_

Les anciens romains,

au

rapport de

S.

Auguftin"

avoiel)t eu plus'de vénération pour ce dieu infernal,–

que pour J\1piter meme, jtotfqu'au tems qu'on batit

le fameux temple du Capitole , qui attirant alors tous

les vceux des Romains; 6t oublier jufqu'au nom de

Summanus.

Cependant il avoit encore un temple

a

Rome du tems de Pline, aupres de celui de la Jeunef–

fe,

&

une fete qu'on célébroit le 24 Juin. On lui im-

. moloit deux moutons noirs, ornés

de

bandelettes

noires.

Macrobe prétend avec beaucoup de vraiíl'emblan.

ce, que

Summanus

n'efi q1.1'un furnom de Pluton ,

que c'efi l'abregé de

Jummus manium,

le chef

&

le

iouveraiR des manes, oule prince des dieux de l'en–

fer.

Cicéron raconte que le dieu

Summanus

avoit une

fiatue qui n'étoit

que

de terre, placée fur le faite du

temple' de Jupiter. Cette fiatlle ayant été frappée de

la foudre,

&

la tete ne s'en étant trouvée nulle part

7

les amfpices confultés répondirent que le tonnerre

l'avoit jettée dans le Tibre: elle y fut trouvée toute

entiere,

el.

l'endroit qu'ils avoient déíigné.

(D.

J.)

SUMMASENTA,

(Hifl. nat.) e'eit

le 110m que les

EfpaO'nols donnent

el.

des vents d'eit

&

de fud-efi,

qui

fe

fOl1t quelquefois fentir cuit

&

jour pendant

une femaine entiere ; ils [ont frais

&

fecs,

&

regnen,t

pendant les mois de Février , de Mars

&

d'Avril dans

la baie de Campeche, dans un efpace d'environ

120

lieues , ils foufllent fur-tout dans les baífes marées:

on dit qu'ils different également des vents de terre

&

d(;llS vents de mero

's

U

M

SUMMÁS~NT

A,

CGéog. modo

)

riviere de

l'Amé •

que [eptentnonale. Elle a fon embouchure fu

1 ..

tJ.–

de la baie de _Campeche.

OIi

la trouve

a

l'e~

adColte

d M '

1

r

,

o

l[

u

ac

es.

aree~,

<?nqu

~n

entre

¡\

Port-Royal. Elle

eft

pe,t1te

,ma~s

neanmoms aífez grande pour dormer e •

tree aux plrogues.

(D.

J.)

n

SUMMUS

L,A~U,~ .o~ S~Ml!'fO

LACO,

CClo .

anG.

).

comme decnt lltlOeraire d Antonin; bo

ur

!

d'It~he

dans le pays des

Eu~ani

.. L'itinéraire

d~n~

tOO1n la place fur la ronte Bl'lgantla

a

Milan en

l

1 L'

&

'11

'

pre-

nant par e ,ac , 'anus., 1 a marque entre Murus

&

Comum, a vingt milles de la premiere de ces

1

ces,

&

a

quinze mil!es de ,la

~econde.

Cette

boutg~d~

conferve encore aUJourd hll1 fon ancien nom un p

t

co;r?mpu ,

~ar o~

,l'appell,e

Sanzmolecfl.

Maidi

e~~

a ete autrefOls tres-confiderable, elle a perdu tout

fon aneien lnitre , peir la chute d'une montaane voi.

fine, qui l'a

t~llement

ru.inée qu'a peine en°voit_on

quelques vefilges

él

íix

mllle~

de Chiavenne.

Ci

lieu

avoi-t pris fon 110m de fa íituation fur la rive de la par.

tie feptentrionale du lac Larius,

a

laquelle on don–

noit~nci,ennem~nt le,n?~

de

Lacu;

Jummu5,

par op.

poíitlOn a la partle mendlOnale qu on appelloitLacus

inferior.

(D.

J.)

SUMMUS PENINUS

Ollo

SUMMl1M

PEN!.

NUM, (Géog. anc.)

lieu des Alpes pénines , mar–

qué

dans l'itinéraire d'Antonin fur

la

route de Mi.

lan

a

Mayence, en prenant par les Alpes pénines.

Ce lieu le trouve entre

JiJugufla Pratoria

&

Oaodu–

rum

,

a

vingt-cinq milles de chacune de

ces

places.

JI

avoit été airríi nommé

el.

caufe de fa fituation fur le

haLlt de la montagne ' 1011 l'on adoroit anciennement

le

dieu Pennius dont parle Tite-Live ,

liJ',

XXI. ch.

xxxy

ii¡

~

&

dOQt il efi fait mention dans une ancien

J

ne infcription rapportée par Gudius,pag'

.54.

nO,

6',

Lucius Lucullus"

Deo Pennio

Optimo ;

Maximo;'

Domum dedito

Cette montagne s'appeUe a..préfent fe

C,anJ

.s.

Betnard.

(D.

J.)

SUMMYS-PYREN./EUS, (Clog.anc.)lieu

que'

l'itinéra!ire d'Antonin place fur une

des

routes de la

Gaule en-Efpagne , íavoir fur

~elle

de

Narbon~e ~

T

erragsme. Ce lien efi marque entre

da

CentU:lOnes

&

Juneiria,

a

feize milles du premier de ces heux,

&

a

quinze milles

du

fecond.

H

avoit pris ron nom

de fa íituation au fommet des Pyrénées,

&

auX

con:

60S

de la Gaule

&

de l'Efp'agne. Ce liet!

ea

appelle

aujourd'hui

Port

par les Frans:ors,

&

!tterto

par les

Efpagnols ;

&

ii fait encore la fép'at'a:rolOn

du

Lam-

pourdan avec

le

Rouffilfon.

(D.

J.)

d

SUMPTUM,

f.

m.

(Gram. Jurífprud)

terme,

e

chancellerie romaine, qui íignifie une

,op~e col'all~~née,

que les maitres du regifire des fupphques Qeh...

vrent d'une íignature inférée dans

let1r~

regJ1lres,

alt,

has de laquelle ils mettent de leur

malnfomptum eX'

regiflroJupplicationllm apojlolicarum, collationatufT!

re'

me n ...

ej

uJdem regijlri magiflrum.

V

oyez le

tralle

d~

l'ufage

&

pratique de cour de Rome

,

par Callel,

tom'

J.p.

39·

(A)

'1

SUN

A , (

Religion

mahométane~)

nom du

rec~I:J

des traditions qui concernent la religion maho m

d

eta–

ne . éefi leur thalmud' mais les exemplaires e ce

,

,

paree

thalmud fom fort différens les uns des autres , d'

que la tradition efi toujours différente, felon les d

1-

vers pays. Auffi ceHes des Perfes mufulmans, e5

Arabes , des Africains, des nabitans de la

Meefiq~e,font oppofées les unes aux autres. Cette

opp~

1tJ0,n

a produit les diverfes feétes de la re-ligion J!la ome;

tane

&

a introduit toutes les variations

qlll

reg nen

dans'les explications de ralcoran.

(D.

J.)