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660

SUN

mode rnes,

capo Colonais ;

F

rao.;ois le

ca

olOfme ;

parce qu o n

oir pluú urs coloones do-

riques ur pi ' , qui (oat les r O:es du templ de

L–

nervc. n y oit auíli des ruines d" di6 es qui com–

po(o·ene le bourg de meme nom que le prornonroire

do:1t nOl!

p

rlerons dans I'article (ui aot.

Les colonnes du temple d Minerve font blanches,

felon

M.

de \ hel r, voyage de Grece ,

tomo /1.

p.

:1,61 .

&

fe voient de fon loio en mer. Ce temple ,

ajoute-t-il , eO: (¡tué fur la croupe .d'un haut roeher

qui s'avance_ dans la mer..

01:

VOlt. neuf' eolonnes

dariques an {ud-oueO:, & clOq vlS-a-vls.

U

refre deux

pilafrre

a

re trémité m¿ridionale , étant partie c1u

pronao , ou font gravés plufieurs noms aneiens

&

modernes.

Il

femble par les fondemens des murailles,

q ue le temple étoit renfermé dans la fortereífe , au–

d ífo

IS

de laquelle on voit d'autres fondemens de

murailles , qui {onr indubitablement ceux de la ville

d e

Sunium.

11

y a une petite baie a main droite, Oll

étoit l'aneien port qui ea aujourd'hui aban:::lonné ,

auffi-bien que la petite ile Patroélea, que la plllpart

appellent

Guidronifa.

2

o.

Suniarn ,

bourg de l'Attique, felon Strabon ,

l iv.

LX .

p ago

398.

qui le met fur le promontoire de

meme nom;

c'e~

apparemment le bourg

Sunium .,

<{Ili , au rapport d'Etienne le géographe , faifoit par–

tle de la tribu Léontide.

11

eH: bien vrai que dans le

marbre ql1i contient la lifre des bOllr

l'Attique,

Sltnium

efr mis fous la tribu Atalid

ais ce doit

avoir été l'effet du change,ment arrivé dans les tribus

de

l'

~ttjque,

au moyen de leur nombre qui fut aug–

menté de dix

a

treize.

Sunium,

dit M. Spon , filt

c.élebre pour fon beau temple de Minerve Sunia–

de ,

bati de la maniere de celui de Minerve

a

Athe–

Res ,

&

d'ordre dorique. Neptune y étoit auffi adoré

fous le titre de

Suniarator,

&

on y faifoit pendant

les fCtes panathénées des combats de galeres.

Ce bourg autrefois fort peuplé ,

&

qu'on pourroit

nomm r

viLü,

efr aujourd'hui fans habitans ;

&

l'on

l1e peut juger de fa grandeur que par fes ruines_ Le

monumerlt le plus entier qui y refre, efr le temple de

Min rve Suniade , avec dix-fept eolonnes entieres

d'un ouvrage tout femblable

a

celui

QU

temple de

Théf,'e aAthenes.

011

y voit fur un bas-relief de mar–

hre de Paros, \Ine femme ailife avec un petit enfant

qui eomme elle, leve les bras,

&

parolt regarde;

avec etfroi un homme nud qui fe préeipite du haut

d'un roeher. M. Fourmont dans Con voyage de Gre–

c e en

172.9 ,

prit les dimenfions de ce temple

~

leva

le

plan

de la ville

&

du port.

(D.

J.)

SUNNET,

f.

m.

(Hifl. mod.)

les Mahométans

?iilinguent deux efpeces de préceptes dans l'aleoran;

tls appdlent

Junnet,

ceux dont on pellt etre difpenfé

en

de eertaines oeea(¡ons ; de ce nombre [om la eir–

coneifion, les rites eccl 'fiafuques ,

&c.

On ne peut

cependant les omertre fa ns péché véniel; a-moins

qu'il n'y ellt néceffité. Quant

aux

préceptes qui fonr

d'une néeeffité indifpenfable, iis les nomment

fars ;

tel efr le pr ' eepte appeLlé

fa/avat,

c'efr-a dire la

confeffion de foi mahométane, qu'on ne pellt nl o-li–

ger (ans mettre (on falut en danger ; .tel efr auíÍi le

{~kkiat,

ou la néceffité de donner aux pauvres la ein–

quantieme partie de ion bien.

SUNNING., (

G J,og. modo

)

village d'Angleterre,

dans Berekshlre , fur le bord de la

T

amife , un peu

au-delfous de Rearung. Ce village dans les premiers

fieeles de i'Egl.ife, a été le

[L '

ge de huir éveques

a vanr que eet honneur fut transftré a Sherborn

&.

enfuite el Salí bury.

(D.

J.)

'

'

SU

IS

ou

ONNrs,

(

Hifl.

mod.)

feae des ma-

hom ' tans Ulrcs attaehés

a

la fu nDa ou fonna,

&

op–

poú's a celle des fehiais, c'efi.a-rure, des mahomé–

t

n de

Perf~.

Les

SlUlni.s

foutiennent que Mahomet em pour

s

U O

légitjme [lleceífeur Abube -ir, all

ti

1

U

pu'

fll}an,

&

nfuit

Ortul-Aü

n yeu·

di

de Mahomet.

lis

ajoutent qu' tinan 't it

1- -'

tn.

d

h

&

h

d '

.

.

r

t

r

u prop

ete , . omm

~n

g

,01

pr

f

nd;

\l

I

tr01S autres etOlent auíli .

t

rt

1

ir

d' 1\

tr' - grands eapitain s,

&

qu'il

Ont

pi

t.u

10,í par la fore

7

des

arm~

que par e

11

de'

ra~/

C efr .pOurq.UOl dans la { .e .de

unnú

il

a'

It •

p erml~

d

~ICpute.r

de

1

religIOn, mais jeulementde

la mamtemr le Clmet rre

a

la main.

L

bia·

S.chifre traitent .le

SII?nis

d

h .

r tique

, quali6 _

tlon que eeux-Cl ne menagent pa clavan

l'

r

gard d

chifres. T a ern.

Voyag¿ de P

rfl.

~UNTGA\V

ou

SU .

DG

,

(G 'og. m

.)

n

laun moderne

untgowlt! ,

ou

IIgittnji

PoJ"l/

p'

d'Allemagne en Al1a e.

11

eO: bOJn ' au

(0

t ntno

s

par la haute AICace ;

a

~'~rient

par

l ~

R.hin, - par

1:

cantOn de Salle; au mldl par la pnnClpauté de

o–

rentru,

&

par la Franche-Comt ' ;

&

a

l'oec·dent

par

les états du dtlc de Lorraine.

~e

.paxs eíl:

d~

territoi,re

d~

anciens

Rauraqu ,

qUl fa¡folent partle des equa01en. Enfuite le

lnl–

gaw

lit pé!rtie du royaume d'Auíl:rafie ,

&

pui

du

royaume de Bourgogne; d'oll il

p¡¡{l'a

entre lesm

lns

de l'empereur Conrard le faliquc.

Le

U?/~I1.W

avoit alors pOLlr capitale Mulhau{en , glli tOlllm–

médiatement foumife

¡}

l'empire; eependant le com–

te de Plirt, appellé de nos jours

p<lr

les

Frao~oi

coma

de

Frerrette ,

en poífédoit une bonne partie.

Les Fran<;0is fe rendirent maltres de ee

pays

dans

le dernier fiecle,

&

il fut cédé

a

la eomonoe de Fran–

ce en toute fouveraineté par le traité de Munfier,

l'an

1648.

Le

Suntgaw

comprend aujourd'hui

les

bailliages de Frerrette, Laufer, A1tkirc, Tham,

&

V éfort; fes lieux principallX font Frerrette, Béfon,

&

Huningue. (

D.

J. )

SUOLA, (

Géog. modo

)

bourg de Crece, daos la

Livadie , fur le golfe de Lépante

~

au midi du mool

Parna([e ,

&

a

íix lieues des ruines de Delphes. Ceíl

l'ancienne Antieyra, fuivant les interpretes de Pto–

lomée. (

D.

J. )

SUOVÉTAURILIES , f. f. pl.

(Amiq.

romo

)fuo–

vetaurilia,

olll'on irnmoloit un verrat, un hélier,

&

un taureau, comme le prollve le' mor

m~me

/u-o ..,–

tauritia

~

qui efr compofé de

Jus

,

ovis, taurus;

lemOl

ove

efr pris icí 'p0ur un bélier; ear c'eft le

m~le

de

l'efpece qui n'etoit point eoupé, qu'on

offr~:)\t

dans

cette cérémonie; d'ol! vient qu'on l'appellolt au!re–

mentJolitori/ia,

c'efr-a-dire, felon Sextus

P~mpeiUs,

¡Olida,

mot qui (¡gnifie que les animaux

ét~lent

en–

tiers ,

&

qu'ils n'avoient perdu aucune parue de leUI

corps.

.

Les (aerifiees du bélier du verrat,

&

du

taureau,

étpient les plus grands,

&.

les plus coníi.dérables

¡UII

1'0n faifoit a Mars. Ce faerifice fe faiCOlt pour la u·

frration du peuplc , apres le dénombremenl du cen–

feur, pOLlr l'expiation des champs, des foneis de rerre,

des armées des villes

&

de pluúeurs

autre~

chofes,

"

'Ji

&

pOllr les fanainer , ou les i:xpier ,

ou

les

pun

er,

Ji

a~tirer

la proteCrion des rueux

par

cet alíe

de

re -

glOn.

&

. Les

fuovetaurilia

fe difringuoient en

gran~

ea

P

etits

~

dans les petits l'on immoloit

de

Jeunes

,

n veau -

animaux, un jeune verrat, un agneau , u.

~

dans les grands, on facrílioit des animaux

parf~r~

qul

avoieot toure leur taille, comme le

verrat,l~

.1

er

"

ti ·íi·

&írea ce

le taureau. Avant le facri6ce, 00

al

0It,. •

iífoit

animaux troís foís le .

to.ur

de

~ c~o~e

qu

~

s'a;

foÍl

de purilier. Que la V1wme qUl dOlt etreo _ert.

',.;1..

promenée trois fois autour des champs ,

dit

u&-'e·

, .

.

.

1' 1

nu'er cororo

Le verrat eroa tOUJours lmmo e e pre

,

oií'~

l'animal qui nuit le plus aux {emences

&

aUX

ro

fons;

&

fuceeaivement le b 'lier

&

letau~eau.

fa.

Les

[uO'Yétauri/i. s

étoí ot chez. les

Ro~

un ,