'7
S
tI
N
SUNA,
(Glog. anc.
) ville d 'Italie, Pune de celles
Otl les Aborígenes avoient eu
des
établilfemens,
&
qui {ubfifroient du tems de Denis d'Halicarnalfe,
l.
l.
c. vj.
Cet aneien hifrorien la met
a
40 frades de
Vesbola;
il
ajoute que c'étoit une belle viHe , remar·
<¡uable principalement par un ancien temple de .Mars.
Sylbllr&e croit que c'ea: la viHe
Suana.
de Ptolomée.
(D.
J.)
.
SUNCOPULLT,
f.
m.
(Hifl. nato Lilholog.)
nom
que 1'on donne dans les Indes orientales a une pierre
que 1'0n fait caIciner,
&
que 1'on donne enCuite dans
la
hevre.
SUND,
DÉTROIT DU,
(Glog. mod.)
célebre dé·
troit d'Europe , dans les états de Danemarck; il efr
entre les cotes de Schonen
&
de Séeland; c'efr la dé •
de la mer Baltique. EI{eneur, place de Danemarck,
défendue par la fortereífe de Cronemburg, ea: {ur le
bord du
Sund,
&
garde le paífage de ce détroir. De
l'antre coté, efr le chatean d'Elfinbourg, dans la pro–
vince de Shonen, qlli appartient
a
la Suede. On don–
ne
a
ce détroit
16
lieues de longueur,
&
5 dans {a
plus grande largeur; mais vis-a-vis la fortereire de
Cronenbnrg., il n'a pas au-d.ela d'une lieue de large ,
de {orte que les gros vaiífeaux n'y peuvent paífer
'lue fous le canon de la fortereife; c'ea: ce qui pro–
duit une fomme coníidérable au roi de Danemarck,
le péage qu'illeve {ur les batimens qui paífent par le
détroit, rapporte a ce prihce environ 30 mille liv.
fterling par ano Ce tribut procede d'une ancienne
convention des villes anféatiques, avec le Dane–
marck, pour l'entretien de quelques fanaux le long
de la cote. Lorfque ces. villes tomberent en déca·
,dence, cette convention devint un droit. On y voit
paífer année C0mmune deux miUes vaiífeaux , parmi
lefquels il y en a bien mille appartenant aux Hollan-
dois.
(D.
JJ
,
SUNDERBOURG,
(Geog. mod.)
ville de Dane–
marck, dans l'ile d'AI{en, {ur le petit détroit nommé
Sunderburger -Srmd,
a
2.
milles de Norodbourg,
a
3
de Lensbourg , a íix au nord de Slefwick,
&
a {ept
d'Hadersleben, ayec un chatean.
Long.
27.
43.1at.
"4..
5.2.
(D.
J.)
SUNDERHAUSEN
ou
SONDERSHAUSEN,
.<
Géog. moc!.)
petite ville d'Allemagne, dans la Thu–
t-inge , fur le Wiper, avee un chateau. Elle appar·
tient avee Arnfrad,
a
la branche des comtes de Sch–
:wartzbourg-Sondershanfen.
(D.
J.)
SUNDERLAND, (
Géog. modo
) bourg d'Angle–
terre ,. dans la province de Durham, a
l'
embouchure .
de la Were. Ce bourg qui eft coníidérable, a droit
d e marché,
&
il s'y fait entr'autres commerces , un
riche tranc de charbon de terreo Il {e trouve envi–
ronné de la mer,
&
comme {éparé de la terre, quand
la marée efr haute; de-la lui ea: venu le nom de
Sun–
Jedand. (D.
J.)
SUNDEWIT,
(Glog. mod.)
petit pays du Jutland;
qu'on met dans la principamé de Lugsbourg; il ap–
p artient aux ducs de Sle{wick
&
du Holilein Sonder–
bourg. A l'orient
&
au {eptentrion , il ea: borné par
le détroit qui {épare l'iJe d'Alfen de la terre ferme;
an midi , il a le golee de Fleusbourg ; a l'occident, il
a en panie le meme golfe
&
le territoire de Lund–
hofftharde.
(D.
J.)
SUNDI
ou
SUNDO ,
(Géogr. mod.)
province du
royaume de Congo, dans 1Ethiopie occidentale , au
midi de la riviere de Zaire. Cette province eft arro–
fée d'un grand nombre de rivieres ,
&
a dans fes
montagnes pluíieurs mines de fer ,
&
de cuivre. La
capitale qui lui donne ion nom , ea: a
flX
lieues de la
grande ca cade du Zaire.
(D.
J.)
UNDIVA,
(Géogr. mod.)
ile d'Afie, dans les
In–
de ,a 6 lieues de la terre ferme de Bengale. On lui
donne
30
lieues de tour; {on commerce conüíle
a
faire une grande quaurité de
{el,
dom tout le pays
TomtXv,
SUN
de Bengale fe fOllrnit. Les Potmgais s'empaterent de
cette ile en
1602.,
mais ils furent obli"és de l'aban–
donner l'année fuivante au roi
d'Arac~n,
qui en efr
refté le maltre.
(D.
J.)
.
SUNDSWALD,
(G¿ogr. modo
) vill'e de Sllede,
capitale de la Médelpadie , a l'emboucnure d'une
grande riviere, dans .le golfe de Bothnie, avec un
bon pon. C'efrune ville nouvelJement batie qui prof·
pere,
&
dont les habitans s'occupent en panie
a
la
fabrique des armes.
(D.
J.)
SUNIADE,
(MythoL.)
Minel've avoit un templ\':
au haut du promontoire de Sunium, qui étoit a l'en·
trée de l'Attique,
&
qu'on appelle aujourd'hui le
cap
CoLonne ,
parce qu'il refte encore de ce temple de
Minerve dix-neufcolonnes qui [ont de bollt; Miner·
ve fut appeHée de-la
Suniade. (D.
J)
SUNIQUES,
LES, (
Glogr. anc.) Sunicl,
pe\.lples
de la Gerrnanie , en dec;:a du Rhein.
~a
plltpart des
géographes conviennent, que ces peuples dont le
flom commence
a-
n'etre ..connu que depuis le tems
d'Augufre, fai{oient partie des Suéves , qni furent
transferés au dec;:a dn Rhein,
&
qu'ils habitoient
en~
tre les Ubiens
&
les Tungres. M. Spener,
notit. gem.
L.
PI.
C.
v.
fe joínt au fentiment commun,
&
dit que
les
Sueves
dont les
Sunici
faifoient partie, étoient
'ceux auxquels on avoit donné le nom de
Catti.
Aujourd'h LÍ,quelques géographes prétendent
trou~
'Ver dans 1
ms de quelql1es lieux, habités autre·
fois par les
nici.,
l'origine du nom de ce peuple ;
mais il
f~roit
encore plus naturel de dire, qut ce font
les
Sunici
qui ont donné leur noro a ces lieux. Quoi .
qu'il en foit , la demeure de ces peuples en dec;:a du
Rhein efr fixée par Tacite, qui dit que Civilis, apres
avoir fait alliance avec les habitans de Cologne, ré·
folut de gagner les cités voifines, ou de réduire par
les armes, celles qui s'oppo{eroient
a
fon deífein:
que comme il s'étoit emparé du pays des
Sunici
,
&
avoit partagé toute leur jeuneífe en diverfes cohor–
tes; Claudius Labéon s'étoit mis a la tete de quel–
ques ·troupes qu'il avoit levées a la hate chez les Bé–
thafiens, les Tungres
&
les Nerviens,
&
avoit en....
trepris de lui réfifter, s'aifurant {ur l'avantage du po[–
te , ayant commencé de s'emparer du pont de la
Meufe.
On peut conjeél:urer de ce récit,
&
de'la connoi[–
[ance qu'on a de la demeure des atltres peuples, que
les
Sunici
habitoient
ent.reles Ubiens
&
les Tungres;
que la Meu{e du coté de l'occident féparoit les Tun–
gres
&
les Ménapiens des
Sunici,
comme du coté de
l'orient; la Roer féparoit ces derniers des Ubiens
&
des Gugerni: ces memes Gugerni
&
les Ménapii.
borooient au nord les
Sunici. (D.
J.)
SUNIUM, (Géog. anc.)
l°.
promontoire
de
}'At–
tique; c'efr celui Olt aboutiífent les cotes orientales
&
méridionales de cette contrée. Strabon,
Tite-Li~
ve , Ptolomée
&
divers autres auteurs anciens par-,
lent de ce promontoire. Stace dit :
Linquitur eois longefpecuLabile proris
Sunion.
Ce promontoire efr appellé par Vitruve,
/iv.Ir.
ch. vi}. Sunium PaLladis
, lans doúte, a cauCe du tem–
ple qu'on y avoit bati
a
l'honneur de Pallas. Par
la
meme raifon ,
il
eft nommé
PalLadis promonLOrium
dans Homere
&
dans Ariftophane.
Pau{anias,
liv. l. ch.j.
le décrit ainfi. Dans cette
partie du
continent.dela Grece, qui regarde les Cy–
dades
&
la mer Egée , s'éleve a l'entrée de l'Attique,
le promontoire
Sunium.
Au bas efr u?e rade,
~
au
haut un temple dédié
a
Minerve Sumade.
I~
aJoute
que quand on a paffé le
promo~toire
Surz.lum,
O?
voit un peu plus loin la montagne de Launum, OU,
les Atbéniens avoientautrefois des mines d'argent.
Le promontoire
Sunium
efr nommé par les
Gre,~
p
00
o
ij