S T
E
Ihent
~
l'étát pré[ent de l'utérus ,
Íl
les embra{fel.
mens d'un épOllX [ont froids, languiifans; on fi
l'épou[e ne [ympathi[e
&
ne - correfpond qüe froi–
demel,1t aux embraifemens de Con époux, [oit par
la conílitution
/roide
&
inailil'e
de Con tempéra–
ment , [oit par le peu d'inclination ou d'amitié
qu'elle [e fent pour' lui.
\
. Enfin l'expénence fournit d'autres caü[es qui con–
firment ces premieres : nous vayons touS les jours
des femmes qui con<;:oive1'\t avec un fecond rfiari,
&
quí, en ont des enfans, tandis qu'elles n'avoient
pu en avoir du premier. Nous voyons de meme
des maris avoir des enfans en-[econdes noces, qui
n'ont pu en avoir du premier lit. Ces cas ne font
point rares; ils tendent a pfOuver le rapport qui
¿oit etre entre les humeurs des deux époux, de–
rneme qu'entre les organes
deíliné~
a
l'ouvrage de
la
génération.
'
_ \Toila les cau[es de la
flérilité
qui peuvent avoir
lieu du coté de la femme : il en eíl: d'autres qui at–
taquent les hommes, dont la froideur, la langueur
dans les embraifemens vient des memes cau[es du
vice des folides, de leur muc,iJaüon , ou du peu
d'ac~
tivité des humeurs {éminales. La cau!(! la plus com–
mune eíl le libertinage, l'habitude des plaifirs qui a
épuifé les {ecours de la fanté
&
les marques de la
virilité. Car la vraie caufe prochaine de la concep–
tion eíll'immiffion de la liqueur {éminale vi"ifiante
,dans l'utérns pour y déve10pper les rudimens de
l'embryon contenu dans l'ovaire.
Traitemens.
Si l'on nous demande les remedes
,néceifaires pour détruire ces caufes,
&
donner
a
tant de familles cette douce confolation qui {erre
&
affermit les nreuds des alliances, qui entretient
la concorde
&
l'union dans la fociété conjugale
~
nous répondrol1s que la plupart des caufes énon–
cées ci-deílllS {ont fans remedes,
&
que ron voit
r aremenr le;; médecins réuílit' dans l'adminiíhation
des remedes pour une telle fin. -
- La difficulté vient de l'embarras oh l;on
efi
de
tonnoirre les viees réels que 1'on doit combattre;
On'voit bien les vices des rolides dans l'un
&
l'autre
fexe, 'lui dépendent de la conformation extrin–
feque
~
mais on ne voit pas de meme ceux qui
dépendent du
vic~
interne des fibres, de la féche–
r eífe, de la ro¡deur; ou des flllides, {oit qu'ils pé–
ehent par exd:s; {oit
qu'il~
{ojent en trop petite
<¡uantité. L'exceS des, liquides,
&
leur médiocrité
peuvent provenir de cau1t!s également capables de
produire l'un
&
l'autre : d'ailleurs les différences des
tempéramens
&
des affeétions mettent encore un ob–
ilade invinciblc
a
la connoiífance s e la caufe
&
du
remede.
Nous
a,u~ns
cependant donner quelques points
de vue generaux. " .
Dans la tenfion
&
la {échereífe trop grandes, on
doit relacher par les remedes émolliens , humeétans
&
adouciífans, par un régime délayant, tempérant
&
rafraichiífant : cette indication générale a lieu
dans les deux fexes.
Les eaux légerement acidules, les limoriades ai.:.
grelettes; les cordiaux acides
&
dOllX, les viandes
de jeunes animaux , lellrs bouillons, {ont donc ici
fpécialement indiqués : les émllllions, les bains d'eau
froide ou légerement tiéde , les friétions dOltees fur
le!: parties avee les hulles , les infüfions
OÜ
décoc–
tions émollientes, les demi-bains, les embrocaIÍons
font tres-bien indiqués dans ce caso
Dans la foupleífe, l'humidité
&
le reHk hement
des parties, on doit emplayer les remedes aíl:rin–
gens
&
toniques : tels (ont les injeétions, les peífai–
l-es, les bains; le's demi-bains , les f0mentations ,
&
~utres
remedes wompofés
~u-
préparés de médica-
I
lO(Tle Xr.,
nfeh's
aftringens,
fort~fians
&
toniques.
)r0tet
~:s:.
TRINGENS & 'T 'oNIQUES.
Les fomentations avec ie's infllhon's de
pláiúd
ar'omatiqlles, telleS que l'armoife, la
matric~ire
; la
millefeuil'le , la tarineíie., la fauge , la cataire , leS
mentes) les marrubes, les abfyrithes ,
&
'autres d'e
meme veNu, {ont fon recommandées. ,
,
Les opiats faits de plantes aphrodiílaqties ; de
leur {uc , des gommes aromatiques , les teintures
de
myrrhe, d'aloes , de eaíloréum, les différens élixirs;
la teinture J'ambre, de mu{c, employ és eó fomen:
tation, en injeétion ; ces ftlbftances meme employées
en linimens, .ont quelquefois réüíIi; on doit com-
mencer par leur uíage intérieur. '
" "
Les emménagogues ú:mt les remede's indiqüés dans
le cas de {uppreflion de regles; mais il faLlt , aV;1nt
toute chofe, bien conúdérer les caufes , fans quoí
on ne feroít qu'irriter le maL En général, ces re:
medes doivent erre donnés
1
ng-tems
&
par inter:
valle.
roye{
E MMÉNAGOG UES:
.
STERLING,
f.
m.
( Monn: de cÓmpted'Angl.)
nom
ae
la monnoie idéale
&
de compte d'Angleterre ;
quelques-uns croyent que ce mot vient de la ville
Sterling
en Ecoífe , Olt ils prétendent qu'on battbit
anciennement de la monnoie tres-pure, avec fórt
peu d'alliage D'autres di{ent avec bien plus d'appa–
rence, que ce nom dérive du mot faxon
Jiére ,
qui
fignifie
regle ;
ainfi, felon ce fentimenr , une mon!.
noie
Jierting,
n'de autre chofe qu'une monnóie faite
felon la regle prefcrite.
Enfin , Camden eftime que le mot
fierlihg
eíl mo:
derne,
&
qu'il a été v railremblablement pris de cer–
tains ouvriers flamands, qlli íous le regne de Jean': \
Santerre , fllrent attirés dans la grande - Bretagrle
pour
y
ráfiner l'argent;
El
qlfoi ils réllffiífoient bien
miellx que les Anglois. Camme on appelloit commu:
nément .les gens de ce pays-la
EflerLings ,
a
caufe
de
leur fituation
areír
de l' Angleterre, il efi arrivé que
la monnoie qu'ils firent , fut nommée
ejicrLing
,
&
par
abréviation
jferLing,
¡;¡'eíl;a-dire; faite par les
Ejfú–
lings
ou Flamands ,
&
par con{équent plus pure qué
eeHe qu'on avoit battne jufqu'alors.
.
Quoi qu'il en {oit, les négocians anglóis tiennent
leurs comptes par livres
jlerLing,
shillings,
&
far–
things, en mettant la livre idéale
jlerling
pour vingt
shiliings , le shilling pour douze foIs ,
&
le fol l:lour
quatre farthings.
(D. J.)
.,
STERLlNG, (
Géog. modo
)province d'E¿oífe, daiis
la {econde ptdqll'ile de ce royaUIÍlC, au midi duo
Tay. Cette province eíl bornée
a
l'orient
par
l'
A'..;
von , qui la fépare de la Lorhiahe,
&
par le FortH';
qui la
ft~pare
de la Fife.
Au
nord elle a la provinée
de Menteith ;
a
l'occideht, celle de L 'nox ,
&,
ClU
midi celle de Cluydesdale. Elle s'étend en longuelir
du nord-oueíl au fud-eíl; l'efpace de vingt milles ,
&
fa largeur n'eíl que de dOllze milles. Mais fi cette
province eíl: petite, elle eíll'une des plus,fertiles de
l'Ecoífe; on
y
compte environ vingt parodfes; les
rivieres qlli l'arrofent {onr le Carron, le
Kelw-
n; le
Coutyr, le Bannok ,
&
le Forth.
En paífant de
la
Lothiane dans cette province,
Or1
t oií les reíles de la muraille es Romains,
gui
s'e–
tendoit a-travers les provÍnces de
Stctling
&
d~
Lé–
nox , jufqu'a IGlpatrick; {lIr la Cluyd, dans
un
e(–
paee de trente a trente-cinq miHes_ Les vallées, d,e la
province de
Stefúng
{oht entrecollpées de p:ames;
les montagnes du midi
&
-de l'ollefl: ,
eritretleh_ne~
de gros troupeallx de betes
el
cor?es; les habltan'S
brillent du Dois du charbon de plerre , ou une
e{~
pece de toútb-e: {uNant les
liel~x .
(
D.
,l.
)
,
STERLI NG,
( G¿og_mod)
vdle de } Ecoífe
mer~.:
dionale , ca rit'ale de la provl11ce de
mem~
nom,
_f~r
la pente d'tU1 tdcher , donf le
F~mh mOlüll~
le pie,
&
qu'otr pafte
{ur
un
pdht
de
prerre,
a
12
l1eues atl;
T,
t