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S 'T

1

tits canaux-;&

que

c~s

canaux ont

cotn1'l'lunic~tion

avec les trachées dont il a été fait mention.

Mém.

pourfirvir

ti

l'hifl. des inj'eéles, par

M. de Reaumur,

tome

l .

nO.

3.

Voye{

INSECTE.

STIGMATES,

(Hifl. ane.)

fl'gnes ou caraéteres

done on marquoit ordinairement les e[claves qui

avoient été fugitifs. La marque la plus commune

étoit la lettre F , qu'on leur imprimoit au front avec

un fer chaud. On [e contentoit quelquefois de lelir

metrre un coll¡er ou un bracelet ,

[m

lequel

011

gra–

voit le nom du maitre. Quelques-ul1s ont cm qu'on

imprimoit auffi des caraé.1eres

[m

les mains, les bras

ou les épaules des nouveauX' [oldats chez les Ro–

mains ; mais cet u{age n'a pas été

génér.al,

&

1'on

n'en trouve pas des témoignages atlez précis chez

les anciens, pour affirmer que cette coutume

fl'tt

confiamment établie dans les troupes romaines.

STiGMATES

~

(Théolog.)

marques ou

in~iúons

que les payens fe fai[oieI}t ftlr la chaír en l'honneur de

quelque fauífe div:inité.

Ces

lligmates

s'imprimoient ou par un fer chaud ,

ou par' une aiguille avec laquelle on fai{oit pluúeurs

piquures, que I'on empliíroit enCuite d'une poudre

noire, violette , ou d'une autre couleur , qui s'incor–

poroít avec la chair,

&

demeuroit imprimée pen–

dant toLlte la vie. La plflpaft des femmes arabes ont

les oras

&

les joues chargés de ces [ortes

de fligma –

tes:

Lucien dans Con livre de la déeíre de Syrie , dit

que tous les (yriens porroient de ces caraéteres im–

primés les uns

[m

les mains ,

&

les atltres

[ur

le col.

MoiJe, Lévitiq.

x . xix.

verJ.

28. défend aux Itraélí–

tes de [e faire aucune figure, ni aucune

.ftigmale

(ur

le corps. L'hébreu porte ,

vous ne vous fir({ aucune

écrÍture

de poina,

c'efi-a,dire, aucune

¡tigmale

ímpri"

mée avec des pointes.

Prolem 'e Philopator ordonna qu'on

imprim~t

une

feuille de lierre, qui efi un arbre con

(a

eré

el

Bacchus

fur les juifs qui avoient quitté letlr religion pour em–

braífer celle des payens. S. lean, dans l'Apocalyp(e,

fait

alluúon a cette coutume, qnand il dit,

e. xiij.

"erf.

ID.

ér

17.

que la bete a imprimé Con caraétere

¿ans la main droite ,

&

[ur le front de ceux qui (ont

a

elle; qu'elle ne permet de vendre

OLl

d'acheter qu'a

ceux qui portent

le

car¡¡a ere de la bete ou ('on nom,

&

S: Paul, dans Con épitre aux Galates, dit qu'il porte

les

ftigmates

ele

1.

C.

[ur Con corps en parlant des coups

d e fouet qu'il a rec;us pour la prédication de l'évan–

gile.

Philon le juif,

de monarch.

l .

l .

dit qu'il y a des

hommes qui pour s'attacher au culte des idoles d'u ne

maniere plus (olemnelle

&

plus déclarée, (e font

(\.¡t

la chair avec des fers chauds, des caraaeres qlli prou–

vent leur engagement

&

leur (ervitude. Procope,

in

l/ai. xliv.

remarque l'ancien lIfage dés chrétiens, qui

fe

fui[oient [ur le poignet

&

[m

les bras des

(ligmates,

qui repré(entoient la croix ou le monogramme de

J.

C.

u(age qui fubfifie encore aujollrd 'hui parmi les

chrétiens d'Orient,

&

parmi ceux qui ont fait le

voyage de Jéru(alem. Prudence,

hymn.

x.

décrit en

ces termes la maniere dont les payens [e fai[oient des

jligmates

en l'honneur de leurs di ux.

Quid cum/acrandus a'ccipitfphragitidas?

Aeus minutas ingerunl fornaei!JUs,

His

membra pergunl urere: ulqueigniverint

Quamcumque partem eorporisflrvens nota

Jtigmaylt, hanejie eonftcratam pr(2dicant.

Calmet,

diaionn. de la Bibl.

STIGMATES,

(Théolog.)

terme que les Francifcains

Ont introduit pour exprimer les marques ou emprein–

tes des plaies de Notre Seigneur, qu'il imprima lui–

meme [ur le corps de S. Franc;ois d'AiIife.

yoici ce qu'en dit M.l'abbé Fleury, dans fon

hif.

tOlle eccl 'úaftique,

lomo

XI/l.

t.

LXXIX.

nO•

.s.

S T I

tl

'ap'tes

V:ading

~

S.

Boriaventure.

¡,

EI~

Í

114 ;

fa;rt~

" Franc;ols (e"retlta

{ur.le

n'I~nt

Alverne pour y pafa

»

[el' (on ca: eme de / all1t

~H:hel

; c'efi-a-dire, les

»

qual'ante )ours qllll avolt coutume de jeftne¡' de–

" puis l'aílomption de Notre'Dame ,

jurqu',lla

fi~

de

»

Septembre.... Un matín, vers la fete de ['exalta...

" tion de la [ainte Croix , qlli efi le

14

Séptembre ;

»

comme il prioit au

coté

de la montagne , il vit

lm

"

(éraphin,~yant

fix alles

a~dentes

&

lumineu[es,qui

• »

de(ceLiclolt du ham du etel d'un 'Vol th!s.rapide.

»

Quand il fllt proche , faint Ftanc;ois vit entre [es

,) ailes 'la figure d'un homme, ayant les mains

&

" les piés étendlls

&

attachés

a

une cloix. Deux ai..

»

les s'élevoient au-deífus de (a tete, deux étoient

" étendues pour voler,

&

deux couvroiem tout fol1

»

corps.•.. La vifion dif¡)aroiírant ; le

f..~int apper~

;, C;:lld {es mains

&

a

(es piés les marclues

de~

elo"us

»

comm(' illes avoit VllS

a

l'image dti cnfcifix. Ses

»

mains

&

[es piés paroiíroient percés de clous ,

}) dans le milieu, les tetes des clous fe voyoient

" au-deelans des mains

&

au-deifus des piés ,

&

leS

»

pointes repliées de l'autre coté,

&

enfoncées dans

" la chair. A

ion

coté droit paroiíloit une cicatrice

»

rouge,

comme.íi

el~e

venoit ¿'un coup de lance,

&

(oll\lent elle jettolt du (ang , dont (a tunique

&

»

(es fémorallx étoient arroles. ),

.

L'impreffi on de ces

jtigmalcs

fut conhrm¿e par plu..

úeurs miracles que rapporte le meme auteur , qui

continue ainfi

¡ "

Quelque (oin que prit Franc;ois de

" cacher fes

jligmates

, il ne put empecher que l'on

" ne vit ceux des mains

&

des piés ,quoioue de–

" puis ce

t~ms-la

il ma.rchat chatlíré ,

&

t'irtt pref–

., que touJollrs

fe~

mams touvertes. Les

fligmaus

»

fment

yU-5

par

plufi~urs

de fes confreres , alll bien

que tres dignes de foi

P¡!t·

leur (¡¡inteté, l"afrure_

" . rent depuis par (erment , pom oter tollt prérexte

" d'en douter. Quelques carclinaux lés vi rent par'

" la familiarité qll'ils avoient avec le {¡lint hom–

»

me; ils ont relevé les

j hmagtes

; dit (aint Bona"

" .venture , dans les proies , les hymnes

&

les an..

" tierines qu'ils om compo(ées en (on 'honneur:.,

&

" ont rendu témoignage acetre v éríté de vive voiij

&

par écrit. Enfin le pape Alexandre IV"prechant

" au

peupl~

, en pré{ence de pluíieurs freres

&

de

" moi-meme

C

ce fom les propt"es paroles dé [:tint"

" Bonaventure), affma que pendant la v-ie· du {aine

" il avoit vu ces

facrésjligmateS

defes propres yeux.

Il

ajoute qu'a la mort de {aint Franc;ois plus de Gin–

" quante freres les virent, & la pieu[e vierge Claire

aV,ec fes {reurs ,

&

une mllltitllde innombrable de

" úkuliers,dom plufieurs les bai[erent

&

les tóllche- '

" rent de leurs

main~

pour

pl~s

g.rande

certitud~.

" Quant a

l~

plale du cote, tila cacha fi h>ien

~

" que de (on Vlvant perfonne ne put

la-vo~r

qu1a la

" dérobée, mais apres fa mort elle parut évideIh..

menr comme les autres

>l .

,

On a infiitllé en mémoire de ce rrliracle une

f~te

appellée la

fi're des fligmateS dt /ainl Franr;ois;

aveé'

une meífe

&

un office particulier, mais qui n'efi

obli~

gatoire que pour les Franci(cains.

11

y eut auili a la-–

meme occaúon une archi confrérie ét'igée en

1594,

, par Franc;ois Pizi , chirurgien de la viIIe de Rome.

STIGMITE

,r.

f.

CHlfl. natoLitkol. )

nom

donn~

par qllelqlles naturalifies aux pierres remplies de ta"

ches ou de petits points.

STIGNITES

, f.

f.

(Hifl. nato Lithol.)

nom donné

par Pline

el

un porphyre rouge avec.: des taches noi .....

res , c'eft le meme qu'il appeUeJYenites

&

pyrropoe–

cilon

STIL

DE

GRAIN,

(Peint.)

pate jaune faite avec

une e(pece de eraie ou mame blanche , qu'on teint

par une décoétion de graines d'Avignon daos de l'eau,

jointe

a

de

l'

n ordinaire. De ce mélange, on en

forme cette pate [eche

&

torúllée

qui

s'appelle

J~¡~