15
·t
1
'in;ifon des
j~éobins
de 'ía rue fairit ¡{onoté ,
&.
Y
etr
'mort en
1639,
a
71
ans.
11 a publié un grand nombre de livres fLir fa Tliéolo–
'gie, la Philo,fop?ie
~
la
M0~ale
,:la
'Phy~qüe,
la
~0iiti
que, la
Rheton911~,
la
Med~cme,
&
1
~~?l?gle,
'l'l
'Í'eroit fuperflú d'mdlqlH!r les tltres
&
les edlttons
-d.'~u
vr'ages dont
011
ne fait allcun cas aujonrd'hui. N011!>
'n'avon~
plns befoin de l'apologie de Galilée, ni de
'pré{erv~tif
contr;
l'aulori~é ~'~ri,ít?te
. .
011
méprife
{ouveramement
1
Aílrologle ludlclalre. Enfih, on ne
'craint plus la monarchie univerfeUe du.roi
d'Efp~gne-.
Les idées de Campanella pour fonder une repubhque,
qu'il nomme allégoriquement la
cité
du Soleil
,
ne
valent pas, a 'b-eaucóup pres, l'Utho.pie de Thomas
MOrtis. Ajoutez que c'efr un écrivain plein d'ima–
'gÍnatiGITS foHes , & aont le fryle' efr reblitanf. . ,
Son
A theifmlls triumplzat/ls,
efr de tollS fes ouvra–
'ges celui qni a fait le plus de bruit, quoíqüe ce 'oit
-perdre fon tems,alljourd:hlli q.u,e de prendre la peine
¿e le lire.
On
pretencl qu en faliant femb lant de com–
battre les athées dans cet ouvrage, il 'a cherché 'a
1es f-avorifer, en leür pretant des argumens auxquels
lIs n'ont jamais penfé',
&
en yrépondailt tres-foible'–
ment; d'ol! vient qi.l'on
a
dit qu'il auroit du intituler
ron ouvrage,
Atheifnllis triomplzans,
&
peut-etre
l'eut-il fait s'il t'eút ofé.
, Eru. Sal. Cyprianns a dOI1n'é fort:au !óhg ;en latín,
la vie de Campanella ; ct'efr dans le gout des favans
(de fon
~ays,
maÍs ils s'en corrigeront bientot.(
D.
J.)
STIMULANT, adj, fe dit
en
Médecine,
d'une ef–
:p-ece de douJeur, il ügru:fie tll0rs une douleur poi–
.:gnante ou pongitive. Ce terme vient du latin
ftintu–
-Lus,
aiguillon, parce que la douleur efr comme un
aiguill(')fl qui réveille
&
ranime les mouveme'ns de
la machine en produifant 'Une lniration oú un ch'a-
touillement
défagré~ble.
'.
STIMULANS,
remedes áeres, irrita'ns,
dont l'é'nergie
~fr
tres- confidó'able. Ces remedes font en général
lous les amers , tous les fels volatils & fixes, les fels
'neutres ou androgyns, les fels votatils huileux? les
banmes, les teintúres acres , lelles t¡ue celle de fÓll–
fre, de [cories, de foíe & de régllle d'antirrtoine.
Tous .ces remedes font indiqllés dans tOllS les cás
bll l'ato'nie de nos libres eH·trop grande, & Ol.! la
'vifcohté de nos hllmeu'rS obfrrue nos vaiífeaux au
point.d'empecher leur oícillation. On peut condure
<le-la que tous les remedes atténuans font autant de
{lúnulans,
parce qll'en divifant les humeilrs & en re–
¿onnant du ,reifort aux fibres, ils rét'abliifent l'éqüi':'
iibre entre les folides
&
les fluides.
.
STINCRAR
ou
STINSIAR,
(Géog.
mOd.)
riviere
'd'Ecoife, dans la province de Carrik. Elle fort d'un
petit lae de cette provinee ,
&
fe perd dans la mero
(D.
J.) ,
.'
STINKERKE; f.
f.
(Modes~ )
mouchoir de tOlÍ;
rl'llfage dans le dernier hecle; on le bordoit de deh–
telle , de frange de foie, de filets d'or ou d'argent
~
voici l'origine de ce nomo Une bataille, fllivie de la
'viaoire, fe donna eh
1692,
pres d'un village du Raí::'
nant, hommé
Suinkerke ..
il'pita
a
nos dames d'Hlü–
:!lrer ce nom, en le faifant paifer du village
a
une
efpece de mouchoir de ton de leur invention , &
qui prit beaucoup de faveur, parce que plllíieurs
¿ames ; qlli crurent devoir cacher leur gorge,
J
lrouverent un double avantage.
(D.
J.)
STIPENDIAIRE, f.
m.
(Gram.)
qui efr allX ga::'
ges ou
a
la folde d'un autre.
STIPENDIÉ,. adj. (
Gram.)
paye, fóudoyé par
.qllelqú'un: .
STIP-
VISCR , f. m.
(IchtMolog.)
nom donné par
les Hollandois a un poiífon des lndes orientales, qui
efr de la claífe de ceux de l'Enrope , qui ont deux
nageoires de derriere, dont l'antérieurt;
eíl:
artnée de
,(rTlleX~~
'-
<
, .........
f~
-5 T
1
{ ) ...
, - ",,,,
"\
"," "
,
..
.-
¡.
'.
plquans. La
peau
du.fiip-i-ifch
eíl tachetée, & fa
díaír
efr tres - délicate: on 'le preód communément
ave~
'l'hamec;on.
(p.
J.)
.
'
'.
. '. STIPUI!ATION , f.
f.
jlip'uuuio,
(Crám.
6-
Jl¡~~
'jirudence,)
efr une forme particuliere, par laquellé
0':
fait pro?1<?'ttre
él
celui qtii s'óblige de dónner ou
'falre qüelque chófe. ,
"
.
'
, 'Les jürifconfultes 'tirént l'étymOlogíe de 'ce
mo~
aü
latin
flipulum
,
qui el11a rneme chofe
queJirmum:
de
jlip,ulurn
~:)l1C fai~fl¡pultuioñ,
parceqlle c'cít la
fli'.:
p'u.lauon
qll'l a·ttermít les coilvéntions , & leur donne
de la 'force. . .
...... \
D'autres font venir
flipu¿¿tiion
de
fli'¡;s,
qui
figni~'
ti.e une
fie~e
.de
mo~noie,~
parce 9ue .les
flipll~af.¡on~
ne fe falfo.le.n,t guere qu
a
[:)rop'os de quelques fom.,.,
mes pecumalres. ,
'"
.
.
I6d~óre
fait :d'ériver
'ce
rilot 'de
Jlipit~a
,
qui,íignifie
un
bnn de padle
"
parce que, felon hu, les anciens
~
qml'nd ils fe faífoietit quelqúe prómeífe, tenoient
ehacun par un 'bout un brin de p'áille .qu'ils rom–
p'oient en denx .parties , afin 'qu'en les rapprochant
cela (erv1t de preuve de h:urs promeífe's.
.
M<;tis ce'! auteur efr'le fenl qúí faife
men~ion
de
'~ette'
c'érémonie,
&
il n'efr pas c'e'rtain 'que les
flipula,tions
n'euírent lieu que dans les promeife's pécliniaires
~
comme Fefrus & VarrÓn le prétendent ; il eít plus
probabl.e
"q,,~leJlip~la:io
efr
ve~u
de
flipulum,
: . , ,
La
fltp'ttlauon
etolt alors un aífemblage de termes
copfacrés. Pour former cette maniere d'obligation
~'
on l'-appelloit íouvent
ililerrogatio,
parce que le
fri-.
pulant, c'eít-a-'dire celui au ptofit de qui 1'0n s'obli–
'geoit, interrogeoit l'aütre :
MceVi,fpondesne dare de–
cem;
&
.Mcevius
~
qui étQit le promettant, répondoit
/pondeo
;
olt bien, 5'il 's'agiífoit .de faire quelque
chofe, l'un di{oil,
facies ne
;
&c~
l'autre répondoit,1
f izciam
~fide
jubes ,fidejubeo;
&
ainíi des autres con:',
ventions·.
""
Ces
.flipulations
étoieIií: de pluíieurs
rorte~
, ies
'll1'eS
conventionnelles , d'autres judicielles
~
'c\.'au':'
tres prétoriennes, d'autres tommunes; maís ces diC–
tihaions ne font plus d'aucune utilité parrni nous
~
ceux qui
voudr~)l1t
s'en ihítru.lre plus
a
fónd , peu':'
vent confulter Gtegorius 'I'olo[anus ,
fiy'.
XXIJ(1.
chap./.
.
."
.
Dans
toúÚ~s
ce'Sjtipula.lio1fs
';
il
fal10it inférróge,r
&
répondre foi-meme : t'eít de-la qll"on tr<i)Uve dans
les
loi~
ceúe rnaxime ;
attl~r~
nemoJ!ipulari poiefl.
MalS ce's formules
captleu~es
finent fuppriinées
par l'empereur.Léon; .& dan,s notre üfage , on n'en–
ten~
autre chofe par le terme de
ftipulatioñ;
que leS
claufls
&
éonditions
que 1'0n exige
~e
ce1üi qüi s'o':'
blige envers un aütre ;
&
cómme on pellt áujour–
d'hui s'obliger pour autrui,
a
plus forte raifori peut.:
on friptller quelque chofe au .profit
d'ai.1trui~,
Voye{
au
digejle le tit. l.liv', XLV. le liv. VII1. du coJe, tito
XXXl/lII.
&
aux
inflit.liv.
lIl.
tito VI.
&
les
mot$
ACCORD, CONTRAT, CONVENTION,
CLAUSE~'
OBLJGATION, PACTE.
CA)
STIPULER,
(Scienc. étymol.)
on rait qtle
jlijntler;
en latin
flipllla'ri
,
fignifie
éontraCler
;
ce mot vient de
flipula,
(¡ui veu! dire ,une
paille.,
paree qu'ancienne–
ment ies premieres
flipulations
hlrent faites entre les
bergers pour des terres, & qu'alors' celli qUi
ftipu–
lo~t
.'
qui contra8:oit , tehoit en fa main une paille;
jli:pulam
,
qui repréfentoit les fonds de terre qu'il
vouloit prendre OÜ ehgager.
(D.
J.)
STIPULES, f.
f.
pI.
(B
o~an.)
ce font detíx petites
feuilles pointues ; qui te trouvent
¡\
la naiífance
de
plilheurs efpetes de plantes.
C
D.
!')
" ...
STIQUE, f, m.
(CritiqfJ.e Jacree
&
profane.
)
ért
gt'ec
urí:~:.o';
ce mot qu'il importe d'expl,iquer, vellt
dire la meme chofe que le mOt latlo
v:;:(us;'
L'~n ~
l'autre d,e .ces
d:ux
t~rmes ~ap; ~;,~r o:~l~~:gmfio~t
-
~