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STE

enfuite avec te tyro-pharingien.

Voye{

STERNO-TY–

iWIDIEN

&

TYRO-PHARINGIEN.

..

STERNUM, f.m.enAnatomie,

nom d'un os íitué

toutle long de la partie antérieure

&

m<;>yenne de.1a

poitrine.

"

.

Cet os efr compofé de trois pieces dans les adlll–

tes

~

une íllpérieure qui a la íigure d'un exagone ir–

réglllier ,

t1I;~

moyehne

d~

figure d\m quarré

oblong~

&.

une infeneure la molOS coníiderable de toutes;

elle eíl; cartilagineflfe,

&

fe nomme

carliLage x ipho'ide.

Voye{

XIPHOIDE.

.

, '

Mais dans les enfans

11

efr compofe de pluíieurs

pieces fuivant les différens ages , c'eíl-a-dire de

5 ,

de

6, 7

&

queIquefois de

8

pieces,

Deux pieces principales dtl

flernum

f",nt unies en–

femble par diarthroJe obfcllre , .de

fa~on

qll'ero les dé–

,rivant

comme

n'étant qu'une fcule piece , lcur ·fa ce

'.lntérieure externe efr iIJ.également convexe, la pof–

térieure interne efr légerement concave; le bord {u–

périeur qui a fur le miIieu une grande échancr.ure ,

qU,e les anciens ont

nomméeJollrclleue,

&

fur les

parties latérales deux cavités pour y recevoir les cla–

\'-icules; le bord

intérie.ur

a cinq petits eflfoncemens,

un mitoyen,

&

.deux a chaque

p~rtie

latérale , qut

font que1quefois confondus enfemble; on voit fur les

bords latéraux quatre petites cavités comme divi{ées

, en deux ,

&

vers la partie fupérieure une petite por–

tion du cartilage de la ,premiere vraie cote.

r

oye{

. COTE.

L'os du

jlernllm

fouffre des jeux de la nature dans

divers íujets , je n'entends pas p.ourle nombre des os

qui le compafent comJi1e ont fait quelques anatomif-'

tes, en les coníidérant'fur

des(uj~ts

de différens ages,

mais poltr

la

figure, la grandeur, la íituation de cet

os: par exemple , on a trouvé quelquefois fa pointe

extremement tournée en-dehors ou en-dedans,

&

alors ce jen de la nature doitavo'ir nui a fafanté, pro–

duit des difficultés de re{pirer

&

de fe coutber, ou

des maladies internes incurables. On trouve auffi

quelquefois

a

la partie inférieure du

flernum

un trou

qui efr plus ou moins grand.

, Un

auteur allemand aífure dans les

Jeüaa

medica

Francofurtenjia ,

avoir ob{ervé un pareil tron,

&

que

ce trou donnoit paífage aux arteres

&

aux veines

mammaires; M. Hunauld dit qu'il n'a trouvé ce trou

qu'une feule fois ; qu'il n'y paífoit rien,

&

qu 'il étoit

, l'

mpli par une forte de fubfrance Gartilagineu[e. Voi–

oi , peut-etre, continue-t-il, e qui donne occanon

a

la forma.t:ion de ce trou. Le

flemum,

dans les pre–

miers tems , efr tout cartilagineux ,

&

l'offincation y

commence en différens endroits; le nombre de ces

oi~

fifications eíl incertain, dles fe réuniífen't plLls

on

moins tard pour former trois pieces qui en[uite

[e

[ou–

dent pour n'en faire qu'une. Si donc lor{que toutes

ces différentes offificátions commencent

a

fe réunir

~

jI Y

a un endroit,

Olt

l'offincation fe trouve arretée ;

cet endroit refrera rempli de la fubílance cartilagineu–

fe qui en fe détachant, lorfqu'on fait le fquelette

~

laiífera appercevoir un trou dans l'os du

Jhrnllln ;

peut-etre encore que

les

trois pieces d'oHincation

qui [e rencontrent par lenrs bords , peuvent, en pre–

nant de l'eccroiífemept

&

de la {oJidité ,. avant que

d'etre tlOies, laiífer un vuide entr'elles. Comme on

ne dit point avoir vu un pareil tron el la parúe fupé–

rieure du

jlernllm,

c'efr vra:iífemblablement parce que

la partie [upérieure de cet os n'efr ordinairement qu'–

une {eule piece des les premiers tems ,

&

qu'elle ne

s'offine point en différens endroits , au-lieu que la

multitude différente d'ollincations fe fait a la partie

~nférieure

, ou le trou dont il s'agitfe renGontre tou–

Joms.

(D.

J.)

STERN

,

fraaure du, (maladie de

Chimrgie. )

folution e continuité de l'os

flernum

a

l'occafion de

quelqlle coup ou chute. Le

jlernum,

oomme les os

Tome

XV,

du

cdlne;

elf

[ufceptible de fraélure

&

d'

enfoncem~nt

..

On reconnolt la fra.aure

a

l'inégalité des pieces olfen..

(es ,

~

qnelquefols

a

.la crépitation qu'on entend en

compnmartt alternatlVement

les

pieces féparées,

L

'enfonc~ment ~e

cq¡moit par la dépreffion; la dou-

1eur, la dlfficuJre de refpire r, la toux ,

&

.quelque.

fois le crachement de fang [ont les fymptomes de la

fraaur~

&

de l'enfoncement. Le crachement efr plu–

tot l'efret de la commotlon que de la fraélure. Am–

broi[e Paré rapporte qu'il a été envoyé en

1563

par

le feu roi de

N

avarre pOlir panfer un gentilhomme de

la

chambn~

'. bleífé devant Melun d'un coup de mouf.

quet au mlhen du

flernum

,

fur fa cuiralfe : iI tomba

par terre comme mor-t, jettant grande quantité de

fang par la bOliche,

&

il en cracha de fuite pendant

l'efpace de u'ois mois. Le

flernum

étoir enfoncé. Pour

en faire la

r~duaion

on nt cOllcher le,bleífé

íi.lr

le dos;

ayant un ca'rreau entre les épaules,

&

les os furent

rétablis dans leur état naturel par la preffion latérale

des cotes. On appliqua des compreífes trempées daos

une liquenr vulnéraire fpiritu eufe,

&

un bandage qui

ne doit pas etre trop [erré,

'a

fin de ne pas gener la ref–

piration. Les

faigné~s

[ont dans cette fraéture d'un

grand fecours

pal.lT

calmer les accidens'

&

poúr les

prévenir.

Le

fle:7lllln

efr un os fpol1 O'ieux (ujet

a

~tre

aItéré

par la carie. On peut tenter

e.lr

cet os les opérations

convenables pour enlever la carie; tel que le trépano

11

y a fur la poffibilité de la réuffite de cette defrruc–

tion des parties viciées, deux obfervations tres-im–

portantes, rune dans Galien ,

&

l'autre détl1s Har–

vey

~

au u'aité

de

generatione

anim*álium,

oll 1'on voit

que le

fl~rnu'1i

a éré détru'Ít en partie ,

&

que

les

ma.

lades ont furvécu. Dans l'un

.&

dans l'autre cas on

touchoit le creur ,

&

1

'on fentoit fes mouvemens dans

le

v~de

qu'avoit laiifé la déperdition de

fubfranc~

du

flernum.

( Y)

STERN{jTATION, f.

f.

(Phyjiol. )

en greC7TT.ctp-

' p.¿~,

en 1atm

flernutatio,

'JIoye{

ÉTERNUMENT, qui

<:fr le terme le

plu~

en ufage; nous n'ajouterons id

que peu de remarques

{ur

ce curieux phénomene de

notre organifation.

Tout lemonde fút que c'efr un mouvement con–

vulGf, au moyen duquel tair étant PQuífé violem·

ment par toutes les cavités (les narines, balaie

&

em–

porte ave.<: bruit la mucofité qu'il trouve fur ron paf-

fage.

. ,

Pour entendre cet.effet, il faut fe rappelIer

10.

iju?il y a un rameau de nerfde la cinquieme paire qui

fe rend

él.

la membran¡ pituitaire du nez.

2 9 •

Quand

ce nerfvient

p

etre irrité, l'intercoltal , le vague,

&

par conféc¡uent les nerfs

d~s

müfcles

qui

{i

rvent

a

la

refpiration , doivent [entir cette irritation,

&

for–

cer les mufcIes

a

entrer en contraélíon.

3

o.

Comme

les nerfs du

n~

font fort feníibles , ils prodllife nt de

grands mouvemens daRs les neFfs qui vont aux muf-'

eles infpirateurs; c'eÍ'i: ce qui fait que le thorax

fe

di–

late tout·a-coup extraordinairement. 4°. Cene dila·

tatÍon [uhite pourroit etre fuivie d'un reíferrement

lent, íi les mufeles q11i fervent a l'expiratión n'a–

voient pas des nerfs qui fuífent irrités , de Ineme que

ceux des mufcles infpirateurs: ct>mme ces mufcles

infpirateurs font plus forts que les mu{cles expira–

teurs , leur aétion a d'abord prévalll, mais durant le

tems qu'ils agiifent , la réíiílance' augmente ;

&

les

nerE! des mufcles expirateurs étant toujours irrités ,

y caufent une contraétion qui l'emporre enfin (ur les

mufcles in{pirateurs.

5°.

La violence avec

l~quelle

les mufcIes expirateurs fe contraétent, compnme ex·

traordinaT¡;.ement les poumons , en forte que

l'aj~

ei

obliSé de Jortir avec force. 6°. Par la communlca-'

fion des nerfs, les mufcIes qui concourent

.a

élever

la racine de la langue , entrent. en contraétlOn : par

ce moyen l'air ne pouyant [ortll' par la

b~~che ,

efl:

.

.Ttt

lJ