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STE

ces du zenith

~

vers le midi ou yers le nord , ou des

rleux catés depuls

Z

:

leurs centres fe trouvent en

coupant en deux la diíl:ance qui eft entre ces deux

points: car le milieu fera le centre du

para~lele.

.

POllr ce qlÚ reuarde les cercles horaHes, faltes

Ze

=

¡\

la

tangent~

de

48°.

5~' ;

on

Pe

=

a

la

fé~an­

te de

-t-S

0

)0'.

tirez par

le

pomt

e

une perpendlcll–

iaire au méridien

12Z

e

prolongé ; eníiúte íi vous

prenez

ZC

pour rayon , & que [ur la ligne

CTVOHS

portiez les tangentes de

1)'°.

30°. 4(.

&c.

d'nn &

<!'múre co té , vous aurez les centtes de chacl'ln des

cercles horaires ,

7

&

~

,

8,

4,

&e.

Remarquez. que dans toute projeaion

JléréograplLi–

_que,

tOllS

les diametres font divifés en degrés, par les

tangentes des derni-angles correfpondans ; ainíi dans

laflg.

:'!.2.

on a divifé

YQ

en degrés, aux points

15,

10 ,

45,

&.c.

en portant depuis

Y

les tangentes des

moities de

15

degr. cAe

30

degr. de

45

degr.

&e.

&

c'eíl:-Ut le fondement de la projeétion descercles ho–

raires de la fphere, fur un plan donné..

roye{

GNO–

;M0NIQUE,

&e.

Comme dans la l"rojeftion

jléréographique

tous les

ce.rcles fe projettent par des lig.nes droi,tes, ou par

d'aut.res cercles" on fe fert beaucoup de cette {orte

de ,projetTion.

Il

faut toujours imaginer dans ces for–

tes de

proie8:ions~

que l'ceil 'eft éloigoé du plan, d'une

quantité .égale an rayon du grand cerc1e

de.la

projec–

tion,

&

que la moitié de

la

fphere .projettée efr .au–

ddfous

du

papier, eh forte que fon centre fe confon–

.de avec le ceotre du grand cerde de proje8:ion.

Al(

.refte, 'Cette efpece de projeétion , malgré

tOL1~

fes

avantages , a

1I41

inconvénient, c'eft que l'on ne peut

.pas s'y fe-rvi-r d'une meme échelle pour tro.uver les

<lifrances des I.ieux.: car par 'exemple , dans

13

fig.

22.

les

point

1.5 ,

3

o .,

4.5,

G>c.

font inégalement éloi–

.gnés les Hns des antres (ur la proje8:ion; cependaot

les

points de la fphere dont ces lieux font la projec–

.fion , font -tous a

1

5

degrés les blns des élutres.

Il

en

-efr

de .méme de tons les atltres points de la projec-

-tion: car leurs difrances fe projettent.par des ares de

STE

lenr fnút jufqu'au neuvieme

m~is

; ?1ais beaucoup,

d'entr'elle~ !l~ 'pel

~vel.nt

concevo~r

, e

~ft

ce que. Pon

nomme

Jünltte.

C

eÍL

une maladJe qlll affiiae les [; _

- II!illes-, leur faifant

perdr~

l'efpoir d'avoir°des

h

'l~tlers.

Le vice des folides confi!l:e dans la conformatio

ir:é,guliere des, ,par.ties_de la gér:ération , dan

s

l'af~

fatÍlement &

1

etrOlteíie du vaglO , dans l'ob1lrllc.

tion & le

deffé~hement

des ovai.res, dans le rela–

chement

&

la fOloleífe de

l~

matnce, dn vagin , des

trompes

&

des auues partles. So,uvent il fe trouve

que le

~agi?

n'eft ,pas oLlvert,

íOl!V~ nt\

les parois

font oblIteres ,

&

1

art ne peut remedler

a

lem coa.

lition.

D'autres

fo~s

les éminences qui font COntenllei en–

tre les ailes, telles que le clitoris, les nymphes follt

íi prodigieufes , qu'elles ne permettent pas

l'i~tro_

du8:ion du membre viril dans le grand conduit de l'u.

ténts. On a vu des femmes en qui cette

ftruétllr~

bi–

farre a donné lieu a de grands defordres, en leur

facilitant un commerce illicite avec des perfon nes

du meme fexe.

Le vice des fluides confl!l:e ou dans l'exces des

fluides ou dans la petite quantité de ees fluides.

C'eft ainíi que les regles immodérées , les pertes

oontinuelles, les fleurs blanc,hes cominuelles en

épuifant les humeurs , relachent & humeétent

{¡'[ort

les parois de l'utérus , qu.e la liqueur féminale

&

l'embryon venu de l'ovaire ne peuvent y re1ler ni

y etre retenu: de-la vient que les femmes fujettes

.a ces incommodités, on ne conc;oiveot point; ou

íi

elles font aífez heureufes ponf concevoir, elles font

fujettes

a

de fréqnens avortemens. Ces fortes de

fernmes étant toujours mouillées , les partiesfolides

des organes n'ont point aífez de reífort pour échauf.

fer les principes de l'embryon; la férofité qui les

inonde

&

leur humidité étouffent les principes ac–

tifs de la {emence qui auroient pu faas cette

fa·

Gheufe circonftance fe développer,

&

porter dans

l'cellf cet

efor.it

vivifiant néceíraire pour former

0\1.

développer

1

1

'embryon.

différens cercIes, & dans lefquels les degl'és font re–

préfentés par Jes .divifions inégáles. Ainíi dans une

mapemoode qui o'eft pas

a

l'hori[on d.e Paris, il faut

bien fe garder de fe fervir d'une écaelle p.otl'r trouv:er '

la difta,¡¡¡ce de Pa'ris aux différentes villes ·de l'Euro–

pe ;

?11

ne peut fe fervir d'\toe échelle pour mefmer

ces dlftances, que dans les mappem0ndes ,dont Paris

. oc.cupe le centre, c'eft-a·dire dans :celles dont la

'projeétion e'ft fur l'horifon de Paris; encore faudra-

I

t-il fe fervir d'une échelle dont les div.ifions

foi~nt

inégales, comme le (ont celles'de la ligne

YQ,

fig.

22.

&

c~tte

écheUe ne pourra donner que les difrances de

Pans

a

toutes les autres villes,

&

non pas la diftan–

ce de

ces,autre~

villes entre elles. (

O)

La fanie ou plutat les écoulemens purulens des

fleurs blanches lymphatiques, d' une gonorrhée vi–

rulente, produifent les memes effets,

&

dupofent

l'ntérus aux ulcérations

&

a

l'hydro.pifie. Dailleurs

tous ces vices des humeurs ci-deífus énoncés empé–

I

cheroient l'utérus de fe fer,mer',

&

de garder le pré–

eieux dépot dont fes parois ont été arrofés.

Souvent les vices des folides fe combinent avec

.sTÉ~E~M.ETRI~,

f.

~

(Glom.)

e.ft

une partie ,

de la Geometne , 'qm enfe¡gne la maOlere de .mefu–

rer les corps folides, c'eft-a;.dire, de trouvcr la foli–

dit~

ou le contenu des corps; comme des globes , des

cyllOdres , des cubes, des vafes, des vaiífeaux,

&c.

r~y.e{

SOLIDE

&

SOLIDIT.É.

Ce

mOl

eft formé du grec

q-rép~o~

folide,

&

p.t1po,

meJure. Voye{-en

la méthode fous les

anie/es

des

différens corps, camme GLOBE , CYUNDR>E, SPHE–

RE,

&c.

Voye{

auffi JAUGE.

Chambers.

('.E)

S!,EREONTIUM, (G¿og.

anc.)

ville de la Ger–

mame , felon Ptolomée ,

l.

JI.

c. xj.

Ql1elques fa–

vans veuleot que ce foít aujourd'hui Caífe!.

(D.

J.)

STÉRÉOTOMIE, f. f.

(Géom.)

eft la meme chofe

que

eo.upe despierres. f/oye{

COUPE DES PIERRES.

STERILITÉ , f. f.

(Malad.)

maladie appartenante

a~l

fe,xe. Elle.dépend d:

pluíi~urs

e.aufes que 1'0n peut

r~dlllre

au VIce des foh

, a cehu des fluides

&

a

un

:VIce combiné de ces d

premiers.

La plupart des femmes

con~oivent,

&

portent

ceux des fluides. C'efr

el

cette caufe que

1'0n

peut

rapporter la fuppreffion des regles, les

p~les

con–

leurs , ou la chlorofe, qui font tontes des caufes &

des íignes de

jlérilité.

.

Or eette fuppreffion dépend également

d~

Vlce

des folides comme de celui <les fluides:

~a

rOldeur-,

la féchereífe, l'aridité de l'utérus -, la ,trop grande

tenfion de fes :fibres, font des caufes fr.équennes de

la

diminution, de la fuppreffion des r..e.gles; comme

auffi le fang trop épais, trop acre, trop

abo~d~nt

produit encore les memes -eífe!s. C'eft l'ordtnalre

,que les filles en .qui la menfiruation efr pé.nible,

n:

con<;oi~ent

que difficilement;

&

que celles en qm

les regles coulent librement

&

régulierement, fon.t

plus heureufes dans la conception, daos

~a

geíta–

,tion comme dans l'accouchement. C'eft atníi que

l'illuftre Fernel procura a -la Fraoce uo

~aupbin,

confeillaot au roi d'approcher de la reine pen;

.dant l'éruption facile des regles: ce

f~nt

auíIi la

les vues des grands praticiens de nos

JOll

rs .

fr.

Mais outre ces caufes la chaleur de l'utérus e

quelquefois fi grande, qU'elle détruit

&

{Uff~ql~e

tous les principes les plus ailifs de la liqueur feml–

nale : d'ailleurs cela arrivera encore plus

furem~nt,

fi

,ett~

liqueur fe trouve trop froide , refpeébve-

ment