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'508

S

T E

viUe

jOlút

¿'une entiere liberté

~

&

fe, gouverne

,par

fes pr0pres magiftrats , fous la proteéhon de Zunch,

depuis l'an

148 .

Long.

2. 6. 41'

lat:

47 ,

'; 0,

(D.

J.)

STEIN , (

Géog, mod. )

p.etlte vllle d Allemag;ne

~

dans la balfe Autriche , fur le D anube,

el

10

mllles

au-d elfus de Vienne,

&

a

20

au-delfous de Lentz.

STEINA

W

(Géog, mod.)

nom de deux

peti~es

villes d'Allemagne

e~

Siléúe; l:une,

e~

dans la pr,m–

cipauté d'Oppelen

~

fur la petlte nVlere de StelO;

l'autre dans la principanté de

W

olaw fur le bord de

l'Oder.

(D.

J.)

STEINBACH,

(Géog. mod.)

petite

vilIe

d'A~ema­

gne dans le marquifat de Bade,

a

quelques lleues

au

{~Id-oueft

de la ville de Bade.

STEINFURT,

autrement

STENFORD,

(Géog.

mod.)

petite ville ou bonrg d'Allemagne , da s le

cerele de \Vefiphalie , fui' le \Vecht ,

el.

úx lieues de

la ville de Munfier vers le conchant méridional. Ce

bomg donne fon

~om

el

un comté qui a eu autrefois

des {eigneurs particuliers.

(D.

J.)

STElNHEIM,

(Géog. mod.)

petite vilIe d'Allema–

gne dans l'archeveché de

M~yence

, fur la gauche du

Mein, pres de Selingfiad.

Long.

2.6.

3. lat .

Jo.

4.

. R

ei/ZeccÍEls

(

Reinier) , l'un des {avans hommes

d'Allemaane du xvj, fieele dans la connoilfance de

l'hifioire

~

naquit

¡\

Suinheim,

&

Y

flnit fes jours en

¡

595.

On a de lui un grand nombre d'ouvrages la–

tins fur les différens peuples de l'antiquité,

&

en par–

ticulier fuI' les Juifs, les Grecs, les Romains,

les~

familles des rois de Maeédoine, ceHes des Arfacides,

des Séleuddes , des Lagides , des rois d'Arménie

&

de Pergame , des rois de Meifénie

f

des rois de Mé–

~ie

&

de Baéhiane, des rois d'Athenes

&

de My–

cene,

&c,

On fait un cas particulier de fon

Ilijloria

Julia.

Son traité de la méthode de lire

&

d'étudier

l'hifioire,

methodus legendi hijlorias,

efi encore efii–

mé.

(D.

J.)

STEKAIMEN,

f.

m.

(Comm.)

mefme de liqui-

des.

Voye~

STEKAN.

-

STEKAN

oa

STECKAN , f. m.

(Comm.)

mefure

~e

Hollande pour les liquides, & particulierement

pOllr les huiles. Les bottes ou pipes d'huile con–

tienn~nt

depuis

20

jufqu'a

25

jiekans.

A Amfierdam

on nomme cette mefme

jiekaimen.

Le fiekaimen con–

tient

1

6

mingle~

on mingulles,

el

raifon de deux pin–

tes de Paris le mingle , ainú il efi de

32

pintes. La'

barique de Bonrdeaux rend

12

jiekens

&

demi. Le

tonneau de Bayonne, TurfuA,

&

Chaloífe ,

240

fte–

kans,

&

le poin<;on de Nantes

12.

Dic7ion. de aomm.

&

de Trév .

. STÉLAGE, f. m.

(Droit de Jeigneur.)

droit qui

fe per<;oit fm les grains en quelques endroits de

France. C'efi un droit de feigneur qu'on nomme

ailleurs

minage, haLLage,

&

mefur'tlge.

11

eonúfie ordi–

nairement en une écuellée de grains par chaque fae

qui fe vend dans une halle ou marché.

11

y a des

lieux olile

jiélage

{e leve auffiJur le fel, eomme dans

la

principauté de Boui11on.

(D.

J.)

ST~LE,

f. m.

(Antiq. grec.)

0'71:"",

nom qu'on

d~nnolt c~e~

les Grecs

a

1m

pilier auquel on expo–

fOlt un cnmmel

a

la vue du publie,

&

fous lequel

on l'enterroit enfuite pour raifon de fon crime : les

coupables ainú expofés étoient appellés

jieliue.

Pot–

ter ,

Archawl.grec.

l.

l.

c. xxv. tom.1,p./3

0 •

(D.

J.)

STELES, f. f. pI.

(Arc/út.)

les Grecs nommoient

ainú les pierres quarrées dans leur ba{e, qni confer–

voient une meme groífeur dans toute lenr longueur

d'oll font venus les colonnes attiques,

&

ils

appel~

loient

jiyles

les pierres qui étant rondes dans leur

ha{e, flnilfoient en pointes par le hant, d'oll font

venus les colonnes diminuées, & les obélifques.

. STELECHITES,

f.

f, (

Hifl. nato Litholog.

)

nom

dOI:né par quelques auteurs

a

l'ofiéocolle.

Voye{

Cel

amele.

{\Idrovande a dOIUlé le nQm de

jlete,hite

aux

e.ntrochlt~s.

.

STE

STELLA TfRRA!.,

(Hifl. nat.)

quelques

au~

tems ont donne ce nom au tale.

Voye{

l'

arto

TALe

STELLA , (

Géog. ,,:od.

)

~ille d'~fpagne,

au

roya~me de Navarre, capltale d une merindade avec un

chateau pour fa défenfe. Elle efi útuée fur ie chemin

de Bifeaye

a

Pampelune, dans une plaine agréable

au bord de la riviere Ega.

(D.

J.)

,

~

T E

L

L,~' (Gé~g.

modo

)

m~ntagne

de POrtugal;

pres de

COlm~re

; c efi,un,e chame de montagnes qui

tourne de COlmbre

a

1

onent, entre les rivieres de

Mo~dego

&

de Zezere.

A?~iennement

elle étoit ap–

pellee

Hermenus

ou

HermlnlUS,

&

elle efi différente

d'une autre montagne

Herminius,

qui efi dans la

province d'Alentéjo

a

l'orient, jufques dans le voifi.

nage de Corilhana.

(D.

J.)

STELLA,

la

, (

Geog. mod.)

riviere d'Italie daos

l'état de Venife, au Friou!. Elle prend fa fourc'e pres

de Coloredo ,

&

fe jette par deux embouchures daos

le lac de Venife : c'efi le

telamentum minus

des an–

ciens , {elon Léanclér.

(D,

J.)

STELLARIS LAP1S, (Hijl, nato Lithol.)

110m

donné par ql1elgues auteurs

a

la pierre que nous ap–

peUons

ajiroúe.

Voyez

cet article.

STELLATE, PLAINE DE, (

Géog. anc.) Stellatis

ager

ou

campus,

plaine ou campagne d'Italie, dansla.

Campanie. Tite - Live,

l.

IX.

C.

x¡¿'Y.

parle des in–

curúons que les Samnites firenr dans eette campa–

gne.

Il

en donne en quelqlle forte la útuation lor{–

qll'il dit,

Liy.

XXII.

chapo xiij.

qn'Annibal s'étant

clétourné de fon chemin,

&

ayant traverfé les ter–

ritoires d'Alifa, de Calatia, & de Cales, defcendit

dans la

plaine de SteLLate,

qu'il trouva renfermée de

montagnes

&

de fleuves.

-

Ciceron parle de cette plaine dans fa premiere

harangue,

clz.j. de lege agraria,

&

dans fa feeonde

harangue,

ch. xxxj.

il dit que la

plainF de SteiLate

fut

bnie au territoire de la Campanie,

&

que dans la

difiribution qni en futfaite

~

on adjngea dome arpens

él

chaque homme.

Selon Suétone,

in Cafare, ch. xx.

la campagne

de

SteÍlate

avoit été autrefois eonfacrée, ou peut - etre

{eulenient confervée par les aneiens Romains,

&

fut

divifée conjointement avee la Campanie

a

environ

vingt mille 'citoyens romains, qui avoient troís en–

fans on davantage.

(D.

J.)

STELLATINE, TRIBU,

(Antiq. rom.)

la

tribu -

SteL~atine

étoit une des quatre qui furent établies en–

femble, l'an de Rome

337,

&

dont voici les noms:

SteLlatine, Sabatine, Tormentine,

&

Amienjis

ou

Nar–

nienjis:

feIon M. Boivin, le véritabie nom de cette

derniere efi

Anienjis;

j'y confens, l'objet qu'il im–

porte de connoitre, c'efi l'efprit du gouvernement

de Rome, dans l'établiífement des tribus. Les cen–

{eurs, touS les cinq ans, diíl:ribuoient le peuple dans

fes diverfes tribus, de maniere que les tribuns & les

ambitieux ne puífent pas fe rendre maitres des fUf–

frages,

&

qu.e le peuple meme ne pllt pas abufer de

fon pONvoir.

(D.

J. )

STELLINGUES~

f. m. pI.

(Hifl.faxone.)

c'efi le

nom que fe donnerent les Saxons,

a

qui Loth,aire,

flls de Louis-Ie-Débonnaire, aeeorda la permlÍuon

de pr?feífer le paganifme, que

Char1e~agne

avoit

oblige leuTs peres d'abandonner. Lothalre fe trou–

vant enveloppé de grandes affaires

a

caufe des guer.

re.s qu'il avoit contre fes freres, Lonis

&

Char1es-I

~C

hau.ve requit les Saxons fes fujets de le [ecounr

de troup'es

&

d'argent ,

&

pour les y

di{po{e~

illeur

.aecorda la liberté de fuivre telle religion qU'lls von–

droient. Alors la plúpart des Saxons

retourn~rent

él

leur ancien paganifme,

&

fe nommerent

StefLu:z.gues,

en conféqnence de la permiíIion de Lothaue.

Stel–

ling

en aneien faxon , fignifie

régLen:e,nt,

fyJleme,

hy,–

po~MJe,

arrangement;

telle eill'ongme du

n~m, b~{arre qu'ils prÍl:ent,

de

StellinGues.,

comme

ql\l

dU'Olt