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STE

du fcrotum , qui efr eompofée d'une fubfranee graífe

qui s:y efr amalfée,

&

qui reífemble

a

du [uif.

I'oye{

.STEAToME.

(Y)

I

STEATOME, [. m. (

Medec.)

rT7E«7WP.«,

de

11'T!<l.p,

fuif;

efpece de tumeur enkifrée ,

&

qu;, efr formée

dans les parties molles par une matiere [emblable

a

du [nif.

Les

jléatames

viennent de la graiife qui ne pouvant

pas [ortir des cellules adipeufes , forme des tumeurs ,

&

Y

dégenere en une efpece de [uif; on trOl1ve dans

-ces tumeurs une membrane qui.s'épaiffit,

&

qui peut

etre féparée de toutes les parties voiíines. On ne fau–

roit douter que cette.membrane, ou ce fae, n'ait été

dans fon origine une cellule adipeufe. La méthode

curative de cet accident efr la meme que celle de l'a–

thérom.e

&

dn melieeris.

(D. J.)

, STEC, f. m.

aujeu du romeJ!uq,

ea

une marque

qne l'on efface pour celui qlli fait la derniere levée.

raye"

ROMESTECQ.

STECKBOREN,ouSTECKBUREN,ouSTECK–

~ORU

,

(Géog. modo

)

petite vílle de Suilfe dans le

Thollrgaw, a1:1 bord du lac de Confranee,

a

dellx

tieues all-delfus de l'endroit Ol! ce lae fe dégorgc dans

le Rhein.

(D.

J.)

STEEN,

f.

m.

(po)ds.

)

le mot

jléen

ou

fléin,

íi!Yni–

~e

pierre:

e'eil: une forte de poids plus ou moíns furt,

fuivant

~es

lieux Ol! il efr en u(age. AAnvers la pierre

efr de huit livre!i, qlli en font fept de Paris

&

d'Amf–

terdam. A Hambourg la pierre eft de dix livres;

a

Dantzick

&

a

Reve1 il y a la petite

&

la groife pier–

re pour pefer les marchandifes plus

OH

moins fines.

Leur

jléin

de vingt-quatre livres fait

a

Paris vingt-une

livres cinq onces cinq gros. A Konisberg la pierre efr

de quarante livres, qUl en font trente-deux de París.

(D_J.

)

STEENBERGUE, (

Géog~

mod.)

petite ville des

Pays-Bas au Brabant hollandois , dans la partie fep–

~entrionale

du marqllifat de Berg - op -

zoom.

Cette

ville efr tres-bien fortifiée ,

&

elle fait avec les pol–

¿eers des environs une {eigneurie qu i appartient

él

la

rnaifon de

N

alfau-Orange ; mais les Etats généraux en

font fcuverains,

&

Y

levent les memes impots que

<lansles auires pays de la généralité. La régence efr

compofée d'un drolfard, d'un bourguemefrre

&

de

fix échevins, avec un fecrétaire.

Long. :1.I .

jo.

lato

jI.

3

ó.

(D ,

J. )

STEENKERCK,

ou

STEINCKERCK,

(Geog.

modo

)

les Franc;ois écrivent

Stinquerque

en eitropiant

l'ortographe de ce mot; viHage des Pays-bas dans le

Hainaut,

el

deux lieues

&

demie de Halle,

&

a

une

d'Enghien , fur les confins du Brabant. Ce village efr

célebre par le fameux combat du

3

Aout 1692, le

plus fanglant de toute la guerre de ce tems-la.

'M.

le

rnaréchal de Luxembourg ne fut que l'armée ennemie

s'approchoit, que quand la brigade de Bourbonnois

venoít d'etre entamée.

11

eut le bonheur de réparer

cette furprife , en

for~ant,

apres deux attaques inuti–

les, le prince d'Orange

el

repalfer les défilés par lef–

quels iI étoit venu.

(D.

J. )

STEENWICK , (

Géog. modo

)

petite ville des

Pays-Bas, dans la province d'Over-Iífel, vers les

con6ns de la Frife, fur la riviere d'Aa. Ses forti6ca–

tioos font bonnes

&

régulieres. Elle étoit autrefois

fous l'éveché de Deventer. Le Prince Maurice de

Naífau la prit fur les Efpagnols en 1592 ,

&

elle efr

refrée depuis fous la dominarion des Etats généraux.

Long.

23.

3 8.

lat.

5.2.4.9 .

Cettepetite ville efr

la

patrie

d'Oléarius.

(Adam ),

qui s'efr acquis de la réputatioo par la relarion du

voyage qn'il fit en Perfe, en Mofcovie

&

en Tartarie,

en qualité de fecrétaire de l'ambaífade du duc de

H?l~ein.

M. de \Vicquefort a traduit en

fran~ois

cette

re/atmn,

&

1'a faite imprimer a Paris en 1656, en

!le/IX

voL.

in-4°.

Le meme ouvrage a été réimprimé

Tome XV.

en 1726 , en

deux

vol. in-fll.

avec beaucoup de car–

tes

&

de figures copiées fur ceJIes de l'édition alle–

mande, deffinées par Oléarius lui-meme. Oléarius

de retour daos fa patrie, doona un abrégé des chro–

nigues de HoHl:ein, imprimé a.Schle wick en 166

3_

Pafu.danus(

Bernard) autrementnommé

Vanden–

Broek ,

étoit compatriote d'Oléarius,

&

a publié en-:

tr'autres ouvrages de favantes remarques fur les

voyages de Linfchoten.

(D.

1.)

STEGANOGRAPHIE , f. m.

(Líaérat.)

efl: l'art

de

l'

écriture fecrette, ou d'écrire etlchifres , de ma–

niere que l'écriture ne puilfe etre lue que par le cor–

refpondant.

roye"

CHIFRE.

JEneas le taB:icien inventa iI y a plus de

2000

ans, au rapport de Polybe, vingt fa<;ons différentes

d'éc re de maniere que perfonnne n'y pouvoit rien

comprendre s'il n'étoit dans le fecret.

Mais a-.préfentil efr bien difficile de rien écrire de

cette maniere qui ne puilfe etre déchiffré,

&

dont on

ne trouve le {ecret. Le dolfreur Wallis, cet excel–

lent mathématicien, a beaucoup contribué

el

l'art

de déchiffrer.

roye"

DÉCHIFFRER.

La

jléganograplzie,

qui efr alfurément un art fort

innocent, n'a pas lailfé que de paifer dans des íiecles

peu éclairés , pour une invention diabolique. Tri–

theme, abbé de Spanheim, ayant entrepris de le

faire revivre,

&

compofé

a

ce deifein pluíieurs on–

vrages , un mathématicien, fans doute ignorant,

nommé

Boville,

ne comprenant rien

a

certains noms

extraordinaires que T ritheme n'avoit employés que

pqur marquer

fa

méthode , publia que l'ouvrage

étoit pIein de myíleres diaboliques. Polfevin l'a co...

pié;

&

prévt:nu de ces imputations, l'éleB:eur pala–

tÍn Frédéric

Il.

fit brúler l'original de la

fléganogra–

phie

de Tritheme qu'il a

voit

dans {a

bibliotheque.Ce

pendant lorfgu'on a été.revenu de cespréjugés,divers

auteurs ont donné des traités de

ftéganograplzie,

tels

qÍte le Caramuel, Gafpar Schot , jéfui1:e allemand,

W

olfang Ernefr Eidel, autre [avant allemand,

&

entr'autres un auc de Lunébourg , qui fit imprimer

en 1624 un trai té fur cette matiere , intit\.11é

crypto-'

graplzía,

c'efr-a-dire

é, riture cae/de;

c'eíl auffi ce que

íignifie

jléganograplzie,

qui efr un mot formé dl! grec

(J'7f,/ctVO'

,

caclzé,

&

de

'1'pct~n

,

écrÍture.

On trouve plu–

íieurs exemples

&

manieres de

jléganograplzie

dans

les

récréations matlzématiques

d'Ozanam.

STEGE,

ou

STEKE,

(Géog. l11;od.

)

petite ville

de Dannemarck, fur ia cote feptentrionale de I'ile

de Mone, dont elle efr la capital

e ,

avec un chilteau

Ol! l'on tient garnifon.

STEGEBORG,

(Géog. mod.)

petite ville de

Sue~

de dans l'Oílrogothie , íl!r le cote de la mer Balti–

que, a trois lieues a l'orient de Suderkoping, avec

un petit port comn1ode.

(D.

J.)

STEGNOSE , f. f.

(Médec.)

efr une obfrruétion de.

toute tranfpiration animale , fur-tour de celle qui fe

fait par les pores.

Voye"

TRANSPIRATION.

Ilíignifie aufu

conJlipation, condenfalíon.

Ce mot

a

rapport aux fregnotiques qui [ont deílinés

a

boucher,

fermer, ou relferrer.

STEGNOTIQUE,adj.

en Méde.cine,

remede pro·

pre a fermer ou

el

bOllcher l'orifice des vailfeaux ou '

émunB:oires quand iIs font relc1chés , étendu , dé–

chirés,

&c. Voye"

STYPTIQUE

&

ASTRINGENT.

Ce mot efr formé du grec

11'7~/,c.¡

,

impedio, conf–

tipo,

j'empeche , je relferre.

Telles font les feuiUes de grenadiers., les rores

rouges, les feuilles de plantin, les rac1l1es de tor–

mentille ,

&,.

Les

flegnotiques

font propres pour les

hémorrhoides

&

atitres flux de fango

l/oye"

ASTRIN·

GENS, STYPTlQUES.

.

STEIN ,

(G¿og. modo

)

vilIe

~e

Suilfe,

~ans

le e,an–

tOI-1 de Zurich fur la rive drolte du Rhem,

a

1en–

droit Ol! ce fl;uve fort du lac de .Confrance. Cettlt

S

i

s. ij