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CoN·

étl

connoiifance , ne m'ont pas paru prop·res po\t't

<11ous donner une idée jufte de la maniere de

conjuguer

des Anglois. On rend l'Angrois par un

équi~alent

Fran~ois,

qui ne donne pas I'idée ¡ulle du tour littéral

-Anglois, ce qui eft pourrant le point que c;her chent

-ceux qui veulcnt apprendre une langue érrangere;

.p ar exemple ,

ido dim,

ün rraduir je dlne;

clzou dojl

-dint,

tu dmes;

he does dine,

il dine.

i.,

marque la pre–

miere perfonne,

do,

veut

dire faire ,

&

dine,

dlner'!

il faudroit done tradui

re , je

ou

moi [aire dtner ,

tu

..fais dtmr, il

ou

tui fait

dtr.er

.

Et de

m~me

thtre is,

on rraduit au fingulier,

ily a; there,

eft un adverbe

qui veut dire

la,

&

is

eít

la troilieme perf'Onne du

fingulicr du préfent du verbe irrégulier

to

b•,

~tre

,

&

are

fert pour les trois perfonnes du pluriel ; ain!i

jf

falloit traduire

there is,

la eft,

&

dure are ,

la font,

&

obferver que nous difons en

Fran~ois ,

ily

a.

Le fens pallif s'exprime en Anglois, comme en

.Ailemand

&

en

Fran~ois ,

par le verbe fubftantif,

.avec le participe du verbe dont il s'agit,

i am loved,

je fuis aimé.

Pour fe familiarifer avec la langue Angloife , on

doit Iire fouvenr les liíles des verbes irréguliers qui

{e

trouvenr dans les grammaires,

&

regarder cha–

quemot d'nn verbe comme un mot particulier, qui

C O N

8S3

a

~in

e ligniíicatlon ptop're ;_par exemple,

i

anl

,

je

ftus;

thou art,

tu es;

lze

ir,

tl

ell: :

we are.,

nous fom–

rnes ;

y

e art'

vous

e-res;

they

are'

ils

font' &c. Je re·

garde cha cun de

ces

mots-Ia avec la fig

nificati

on par•

ticuliere,

&

non comme venant d'un

mf.me

verbe.

<Am ,

lignifiejüis,

commefon

figoifief

o/eit, ai

nfi des

autres.

Les Efpagnols Onttrois

conjugaifons,

qu'lls diftin•

guent par la terminatfon de l'infinitif. Les verbes

tlont l'infinitif eft terminé en

ar ,

font la premiere

conJugaifon :

ceux de la fecondc

le

terminen! en

er:

enfin ceux de la troilieme en

ir.

Ils on t quatre auxillaires,

Iza ver, tener,flr

&

tjlar..

Les deux premiers fervenr

a

conjuguer

les verbes ac•

tifs , les neutres

&

les réciproques:

ftr

&

~(lar

font

deftinés ponr la

conjugaijón

des verbes paffifs.

La maniere de

conjuguer

des Efpagnols, eíl plus

analogue que la notre

a

la maniere des Latins.·Leurs

verbes ne font précédés des pronoms perfonnels;

que dans les cas olt ces pronoms feroient exprimés

en Latin par la raifon de l'énergie ou de I'oppofitioo,

Cette lupprellion des pronoms vient de ce que les

terminaifons Efpagnoles font a!fez connoitre les per•

fonnes.

l.

C O N

J

U G A I

S

O N.

Il. C O N

J

U G

A

1

S

O N.

1

tlr.

CONJUGA ISO

N.

.Amar,

..... . .. ..

aimer.

Comer,

.

.

.

.

. .

.

.

.

rnanger.

Subir,

.

.

. . . . . .

monter.·

I NDICATiF PRÉSENT.

I ND ICATI F PRÉSENT.

l NDICAT!F PRÉSENT.

Singulier,

Singulier.

1

Subo,

Singttlier.

'.Amo,

. . . . . . . . . . .

j'aime.

.Amas,

.

tu aimes.

.Amat,

.

. • . . . • .

il illme.

P luriel.

Como,

.

Comes,.

Come,

.

....

je mange.

..... tu

~anges.

. . . . . . il

mange.

Pluriel.

Subes ,

Sube,

1

Pluriel.

. je monte•

tu montes ..

. il

monte.

r.Amamos '

. . . .

nous aimons.

..Amais,

.

. .. ..

vous aimez.

.Aman,

.. . ••• .

ils aiment.

Comemos,

.

~

Comeis,

.

.

Comen ,

..

Ce n'eft pas ici le lieu de fui vre toute la

conjugai–

{on,

ce détail ne convient qu'aux grammaires parti–

culieres; je n'ai voulu que donner ici une idée du

gérue de chacune des langues dont je parle par rap–

port

a

la

con¡ugaifon.

Les Italiens, dont tous les mots, fi l'on en exccp–

te qnelques prépolirions ou monofy llabes , finiífent

par une voyelle, n'ont que trois

conjugaifons

comme

les Efpagnols. La premiere eíl en

are,

la feconde en

ére

long ou en

tre

bref,

&

la troifieme en

ire.

On doit avoir des liftes particulieres de toutes les

terminaifons de chaque

conjugaifon

réguliere , ran–

gées par modes , tems , nombres

&

perfonnes , en

{orre

qu'en mettant les lettres radicales devane les

t erminaif.ons , on

conjugue

facilement tout verberé–

gulicr. On a enCuite des Iiftes pour les irréguliers ,

fur quoi on peut confulter la méthode ltalienne de

Yeneroni, in 4°. r688.

A

l'égard du

Fran~ois,

il faut d'abord obferver

que rous nos verbes

[ont

terminés

a

l'infinitif ou en

er,

ou en

ir

ou en

oir,

ou en

re,

aínfi ce feul mot tech–

nique

er-ir-oir-re ,

énonce p¡tr chacune de ces fylla–

bes chacune de nos quarre

conjugnifons

générales.

Ces

quatreconjugaijónsgenérales

font enfuite fubdi–

vifées en d'autres

a

caufe des voyelles, ou des diph–

tongues, ou des confonnes qui précedent la termi–

naifon générale; par exemplc,

er

ell une terminaifou

générale, mais fi

er

efi

précédé du fon mouill.! foi–

ble, comme dans

mvo-yer, ennu-yer,

ce fon apporte

quelques différences dans la

conjugaifon;

il en ell de

m~me

dans

re,

ces deux lettres font quelquefois pré–

cédées de confonnes ,

con1me

dans

vaincre , rendre ,

baure,

&c.

Je crois que plutot que de fatiguer l'efprit & la

mémoire de regles , il vaut mieux donner un para–

Tome

Ill.

nous mangeons.

. vous mangez.

. . ils mangent.

Subimos,

. .

.

.

nous montons.

Suhis ,

..... .

vous montez.

Suben,

•• .

. , ,

ils montent.

digme de ehacune de ces quatre

con¡'ugaifons

généra•

les,

&

mettre enfui te au-deífus une Iille alphabetique

des verbes que l'ufage a exceptés de la regle.

Je crois aulli que l'on peut s'épargner la peine de

fe fatiguer apri:s les obfervations que les Grammai–

tiens ont faires fur les formations des tems; la feule

infpeélion du paradigme donne lieu

a

chacun de faire

fes remarques fi1r ce point.

D 'aillenrs les Grammairiens ne s'accordent point

fur ces formations. Les uns commencent par l'infi–

nitif: iJ y en a qui tiren! les formations de la pre–

miere perfonne du préfentde l'indicatif: d'autres de

la feconde,

&c.

l'eífentiel eft de bien connoirre la–

fignification, l'ufage & le fervice d'un mot. Amufe?.–

vous enfuite tant qu'il vous plaira a obferver les

rapports de filiation ou de paternité que ce mot peut

avoir avec d'autres. Nous croyons pouvoir nous

difpenfer ici de ce détail , que l'on trouvera dans

les grammaires

Fran~oifes.

(F)

CONJUGAI SON,

en A natomie ,

s'entend d'une

pai~

re de nerfs ou de deux nerfs, ayant la

m~me

origine

&

{ervant

á,

la meme opération de fe ntiment Ou de

mouvement, n'y ayant prefqu'aucun nerf qui n'ait

Con

femblable.

Yoye{

NERF.

Les anciens Medecins ne connoiífoient que fept

paires ou

conjugaijons

de nerfs; les modernes en onc

découvert quarante.

Yoye{

NERF.

Clzambers.

(L)

CO JUGUÉ , adj. D ans les feélions conic¡ues on

appelle diametres

conjuguJs ,

ceux qui font recipro–

quement paralleles

leurs tangentes au fommet.

Y.

DIAMETRE, SECTION CONIQU E.

Axe

conjugui,

eil le nom que plulieurs

a~lteurs

dnnnent au plus petit de> diamerres ou au pettt axe

d'uoe cllipfe.

Yoyt{

ELLIPSE.

11 eíl démontré

1° ,

que dans une ellipfe le guarré de

T T t t t