e ·o
N
· au
c~ntre,
auffi bien que ceux de l'eTiipfe, 1oais avec •
ette différence que c'efl en-dehors de la courbe.
On peuc s'iníl:ruire des principales propriétés des
ftRions coniqiUs,
dans
1'application
d~.
l'Algebre
A
la
·Géométrie,
par M.-Gtúfnée: ceux qtu voudront les
-·apprendre plus ·en détail' auront rccours
a
l'ouvrá–
~ge
de M. le marquis
d~
l'Hopital , qui
a
pour tirre ,
-~raité
analytique des fiEl•or.s comquu:
enfin o
o
trou–
Vera les propriétés des
fiElions coniqms
traitées fort
·au len<> daos l'ouvrage
in-folio
de M. de la Hire ,
-quj a
·p
0
our
~itre,
.r;aiones co_nica ín novern Libros dif
~ributre ;
ma1s les demoníl:rat1ons en font pour la plu–
-part tres-longues, & pleines d'tme fynrhefe difficile
&
embarraffée. Enfin M. de la Chapelle, de la fo–
ciété royale de Londres, vient de publier fur cette
matiere u n traité iníl:ruélif
&
affez court, approu–
vé par l'académie royale des Sciences.
Les
fiElions coniques,
en y comprenant le c<:ercle,
·compofent
tout
le fyíl:eme des lignes du fecond or–
dre ou courbes du premier genre, la ligne droite
·étant appellée
ligm
du premier ordre. Ces lignes du
fecond ordre ou combes du premier genre, font
..:elles ·dans l'équation defquelles les ind: rerminées
x ,
y ,
montent au fecond degré. Ainfi pour repréfen·
-ter en général toutes les
Jefliolls co!liques
,
il faut
-prendre une équation dans la quelle
x,y,
montent
'<!U
(econd degre ,
&
qui foit la.plus compofée qui fe
puiffe; c'efi-a-dire qui contienne, ourre les quarrés
-x
x &y y,
1°
le plan
x
y ,
2°
un terme qui renfer–
'lne
x
lineaire, 3° un terme qui contienneylineaire,
&
enfin u n terme tout confia nt. Ainli l'équation gé–
'llérale des
fiElions coniques
(era
y
y +p xy + hxx + ex + a=o.
+ 'IY
.
.Cela p0fé, voici comment on peut réduire cette
é quation
a
repréfenter quelqu'une des
fiflions coni–
,ryues
en particulier.
..
Soit
y +
pzx
+
~
={,
on aura
t { -
~
-
~
P4
9
x
+
'h
x x -
!f
+
e
x
+
a
=
o.
Equation qu'on peut
changer en celle-ci
{{+ A
x x
+
B x
+
C=o.
On verra facilement
que les nouvelles coordonnés de la courbe font {,
&
une autre ligne
u
qui eíl: en rapport donné avec
x,
deforte qu'on peut fuppofer
x= m u ;
ainfi l'équation
p our les coordonnées {,
u
,
Cera
{ {
+D u u + Fu+ G= o.
Or ,
1°
fi
D =o ,
la courbe efi une parabole:
2°
fi
D
efl négatif, la courbe efi une ellipfe;
&
elle
fera un cercle , fi
D
= -
1,
&
que l'a ngle des coor–
données
r
&
u
foit d!'oit: 3° fi
D
eíl: pofitif, la cour–
b e fera une hyperbole. Au refie il artivera quelque–
fois que la courbe (era imaginaire, lorfque la valeur
de { en
u
Cera imaginaire.
C'efi ainfi qu'on pourroit parvenir a donner un
'traité vraiment analytique
desfi flions coniques;
c'eíl:–
a-dire ou les propriérés de ces courbes feroient dé–
duites immédiatement de leur équation générale,
&
non pas comme dans l'ouvrage de M. le marquis
de l'Hopital, de leur defcriprion fur un plan. M.
l'abbé de Gua a fai t fur ce fujet de fort bonnes ré–
flexions dans
Con
ouvrage intitulé,
uj'agts dtl'analyfi
de D <fiarus
>
&
il
y
trace le plan d'un pareil trairé.
M. le marquis de I'Hopiral, apres avoir donné
dans
~';s,
rrois premiers li vres de fon ouvrage les
pro.pneres de chacune des
fiñions coniques
en parti–
culier.', a. confacré le quarrieme livre
a
expofer les
propnetes qu, leur fonr communes
il
roures: par
exemple ' que
l OU!CS
les Ordonnées
a
Un meme dia–
metre foienr coupécs en deux également par ce dia–
metre, que les tangentes aux deux exrrémirés d'une
meme ordonnée abom!lfent au m' me point du dia–
¡nerre ,
&c.
CO N
f:e's anciens avoicnr confidéré d'abord les
ftélioll.l
comques
dans le cone ol1 elles font nées;
&
la mcil–
leure maniere de traiter ces combes fcroit pcur- ·tre
de
le~ env~fager
d'abord dans le cone,
d'y
cher hc.r
leur equat1on,
&
de les tranfporter enlnitc fur le
plan pour
t~ouver
plus facilcmenr par le moyen de
cette équauon leurs aurres propriétés ; c'dl e que
M. de la Chapelle s'efi propofé de faire dans l'ou–
vrage dont nous avons parlé.
Quelques auteurs , non contcns de démontrcr les
propriétés des
fiflions coniqms
fur le plan ont
11 •
core cherché le moyen de démontrer ce>
pr~prit!rt!s
en conlidérant les
ftilions co11iques
dans le
~one
m :
me. AinC.
M.
le marquis de l'Hopiral
a
conlacrc! le
fixieme livre de fon ouvrage
a
taire voir commcnr
on
:etrouv~
dans le
folid~
les memes propriétés des
fiñ•ons comqt,.s
démontrees fur le plan: ti a rcmpli
cer objer avec beaucoup de clarté
&
de fimpli iré.
D ans cet article nous avons envilagé les
ftéLo11s
coniques
de la maniere qui demande le moins
d
ap–
pret, mais qui n'efi pem-erre pas la plus naturelle:
la méthode que nous avons fui
vi
e convenoir mieux
a un ouvrage rel que celui-ci;
&
celle que not¡s pro–
pofons conviendroit mieux aun ouvrage en forme
Ú1r les
[<flions coniques. Voy•{
fu
arriclu
CouttDE,
-LI EU,
Co
STRUCTI ON,
6·c.
Pour démonrrer les propriérés des
fiaions coniques
dans le cone, il efi bon de prouver d'abord que tome
fiflion conique
efi une courbe
el
u fecond ordre , c'efi–
a-clire oh les inconnues ne forment pas une équa–
tion plus haute que le fecond degr.!.
cla fe peut
•
prouver tn!s-aifément par
l'
A\gebre, en imaginant
un cercle qui ferve de hafe
a
ce conc, en faifant les
ordonnées de la
fiilion
CO!Jiqru
parallcles
a
celles
c\U
cercle ,
&
en formant des
rriangle~
femblables qui
ayent pour fommer commun celui du cone,
&
pour
bafes les ordonnées paralleles ,
&c.
Nous ne faifons
qu'indiquer la mérhode: les leéleurs intelligens la
trouveront fa ns peine;
&
les autres peuvenr avoir
recours
a
la théorie des
otnbres
dans
l'ouvra~e
de
M. l'abbé de Gua , c¡ui a pour
ritre ,ufagtsdc l'analy–
fi de D efiarus,
&c.
Cela bien démontré , il efi '\tiftble que la feflion
d'un cone par un plan qui le traverfe entieremcnt ,
ne peut erre qu 'une ellipfe ou un ccrcle
i
c.arcerte
feélion renrre en elle-meme,
&
ne fa urott
erre par
conféquent ni hyperbole ni parabole; de.
p~us,
{oA
équation ne monte qu'au fecond degre, amí1 el/ene
peur erre que cercle ou ellipfe. Mai.s on n'a pas rrop
bien démontré danS que! cas Ja feé\100 en
Un
cercle
ou une ellipfe.
1°.
Elle efi un cercle, lorfqu'elle efi parallelc
iL
la bafe du cone.
2°.
Elle efi encore un cercle, lorfqu'elle forme
une feaion fous-contraire,
&
lorfqu'elle en de plus
perpendiculaire au rriangle paffant par l'axc du co–
ne'
&
perpcndiculaire lui-.meme
a
la bafe; cela en
démontré dans plufieurs livres.
Y oy<{
Sovs-CON–
TRAIRE.
.
,
3 o. 11 eíl: aifé de conclure de la
démo~nrauon
u·
on donne d'oPdinairc de cene propoC.uon,
&
qu on
peur voir, fi J'on veut, dans le
traiti desfif!ions co–
niqucs
de M. de la Chapelle, que route
~ea1on.
per–
pendiculaire au rriangle par l'axe,
&
q~t
ne fatt .pas
une feé\ion fous-conrraire , efi une ellipfe. Ma15
fi
la feé\ion n'efi pas perpendiculaire
A
ce rriangle '·
•!
devienr un peu plus difficile de le démontrcr. Votcl
commenr iJ faut s'y prendre.
En premier lieu,
ft
dans cetre hyperbole
laftaíon
conique
paffe par une aurre hgne
qu~
celle que t? r?'e
la Ceaion fous-contraire avec le mangle par
1
axe ,
il efi aifé de voir que le produit des tcgmcns de deux
lignes rirées dans le plan de fa courbe ne fcra paJ
égal de part
&
d' urre;
&
qu'atnfi la courb n'e