:CON
!les dl'oites
B H
&
B 1
aux foyers , leur fomme fera
égale au grand axe; &
1i
l'on divife par la hgne
B a
l'angle
InH
que farrt ces dcux lignes' en ?eUX_Par,–
ties égales., cette ligne
na
fera perpendtctt!atre a
l'elliple dans le point
B.
9°. Un corps décrivant l'elli,pfe
D F lC
autour du
.foyer
H
ell: dans fa plus grande dill:ance a ce foyer
H,
lorfqu'il ell: en
J(;
dans Ca p
lus petite, lorfqu'i l
.ell: en
D;
&
dans fes moyennes
di.ll:ances, lorfqu'il
.efr en
F
&
en
E.
10•.
De plus, cette moycnne dill:ance
FH& EH
.efr égale
a
la moitié du grand axe.
I
1°.
L'aire d'une ellipfe eft a celle
du cercle cir–
-confcrit
D
m
K,
comrne le petit axe
e.ll: au grand
.axe. ll en efr de meme de toutes les parties corref–
p ondantes
MIK, mi
J(
de ces memes aires. Cette
propriété Cuit de celle-ci, que chaque demi-ordon–
.née
M I
de l'ellipfe, efr
a
la demi-ordonnée
m I
du
cercle dans la raifon du petit axe au grand. Ce fe–
roit le contraire, íi on comparoit un cercle
a
une el–
lipfe circonfcrite, c'ell:-a-dire qui auroit pour petit
axe le diameue de ce cercle.
1
:>.
0 •
T ous les parallélogrammes décrits autour
des diameues conjugués des ellipfes, font égaux en–
tr'e=.Le parallélogramme
a.~
1'
J'(jig.14.)
par exem–
ple, ell: égal au parallélogramme •
~"B.
M. Euler a
étendu cette propriété
a
d
'a utres courbes.
Voy<{
ü
.prcmier volume de l'hijloire Franfoi.fe de
/.'
académie de
B ulin,
17+' ·
'3
°.
Si la ligne droite
B I
paífant par l'un des
foyers, fe meut en telle forte que !'aire qu'elle dé–
c rit foit proportionnelle au tems, le mouvemem an–
gulaire de
B Ha
utour de l'autre foyer, lorfq_ue l'e!–
lipfe ne differe pas beaucoup du cercle, ell: tort ap–
prochant d'etre uniforme ou égal. Car dans une el–
lipfe qui differe peu d'un cercle,
les
feaeurs quel–
conques
B l D, FJD,
&c. font entr'eux
a
tres-peu
pres comme les angles correfpondans
B H D. Voy<{
Jnfl.
ajlron.
¿,M.
le Monnier,
pag.
.Soó.
&
.fuiv.
D .ji;ri,ption
dt
la paraboü.
Y LK
(figure
d.
feél.
lbniq.)
ell: une équerre dont on fait mouvoir labran–
che
Y
L
le long d'une regle fixe
Y I; P F
ell: un fi!
dont une extrémité ell: attachée en
X
a
cette équer–
re, & l'autre en Fa un point fixe
F.
Si pendant le
mouvement de cette équerre on tend continuelle–
ment le
fil
par le moyen d'un fry!et
P,
qui fui ve tolt–
jours !'équerre, le fry!et décrira la courbe appellée
parabole.
La ligne
LI
efr nommée la
dinélria;
Fle foyer;
le point
T
qui di
viCe
en deux parties égales la per–
pendicu!aire
F I
a
la direarice, efr le {ommet de la
par~bole.
La droite
T F,
prolongée indéfiniment,
l'axe.
'
T oute Iigne comme
ni
parallele
a
l'axe, ell: ap–
pellée un
diam<tr<.
Les !ignes comme
H l
terminées
a
deux points
H, l
de l'ellipfe,
&
menées parallele–
ment
a
la t angente au fommet d'un diametre, Cont
les ordonnées
a
ce diamerre. Les parties
i
'1
font les
abfciífes. Le quadruple de la diftance du point
i
au
point
F,
ell: le parametre du diameue
i":
d'ou il
fuit que le quadruple de
F T
efr le parametre de l'a–
xe, <¡u'on appelle aufli le
parametr<
d<
la parabol<.
.
Propriétés dt. la paraboLe.
1°.
Les ordonnées
a
un
diametre quelconque, Cont toujours coupées en deux
part•es égales par ce diameue.
:>.• .
Les ordonnées
a
l'axe lui fon t perpendiculai–
res,
ll:'
font les feLt!es qui foient perpendiculaires
a
leu.r d1amerre; les autres íont d'autant plus obliques
que le diame1re do nt elles fon t les ordonnées efi
plus éloigné de l'axe.
'
3
°.
Le quarré d'une demi- ordonnée que!conque
'i l!
ell: éga! au reélangle
d~
l'abfciífe correíjJOndan–
re •
q ,
par le parametre dn d1ametre
in
de ces ordon-
11ées : c'efr de cette égalité qu'eft tiré le nom de la
CO N
parabole,
"""P"fJ'¡.,~,
íignifiant
égalitJ
ou
comparaifon.
4Q·
Le parametre de la parabole c'cll:-a-dire le
parameue de l'axe' efr égal
a
l'ord~nnée
a
l'axe
Jaquel!e paífe par le toyer
F
& fe termine de par;
& d'autre
a
la parabole.
'
)
0
-
La diftance
P F
d'un point qu
e!conque
P
de la
parabo!e au foyer
F,
ell: égale
a
la
di.ll:ance
P L
dtt
m~me
point
a
la direéhice
L 1:
cette propriété fuit
évtdemment de la defcription de la courbe.
6°. Lorfque l'abfcilfe ell: égale au parametre
la
demi-ordonnée ell: aufli de la mcme longuettr.
'
7°. Les quarrés de deux ordonnées au ml!.ne dia–
metre ' qui répondent a deux différens poims de la
parabole' font entre eux dans la meme proportion
que les deux abfciífes de ces ordonnées.
8•.
L'angle
hin
entre la tangente ;,
t
au point
que!conque
¡'
&
le diametre
in
au meme point' ell:
tolljou.rségal
a
!'ang!e
ti
F,
que cette tangente fait
avec la ligne
i
Ftirée au foyer. Ainfi, íi
H
i
l
repré–
fente la furface d'un miroir, expofée aux rayons de
lumiere de maniere qu'ils viennent paral!e!ement .\
l'axe , ils feront tous refléchis au p int
F ,
olt ils br!J–
leront par leur réunion: c'ell: ce qui fait qu'on a
nommé ce point le
.foyer. f/oye{
MIROIR ARDENT.
9°. La parabole eft une eourbe qui s'étend
a
l'in–
fini
a
droite &
a
gauche de fon axe.
J0°.
La parabo!e
il
mefure qu'elle s'éloigne du
fommet , a une direélion plus approchanre du paral–
lelifme
it
l'axe , & n'y arrive jamais qu'apres un
co
s
infini.
11 °.
Si deux paraboles ont le meme axe & le me–
me fommet' leurs ordonnécs a l'axc répondant aux
memes abfciífes' feront tolljours entr'elles en raifon
Cous-doublée de lems parametres, ainfi que les aires
terminées par ces ordonnées.
12°.
La valeur d'un efpacc que!conque
i
q
H,
ren–
fermé entre un are de parabole, le diametre
i
q
au
point
i,
& l'ordonnée
H
q
au point
H,
eft toujours le
doub!e de l'efpace
i
h H
renfermé entre le meme are
i
H,
la tan<>ente
i
h,
& le para!le!e
hHa
i
9;
ou ce
·qui
revien~
au meme, l'efpace
i
H
q
ell: toujours les
deux tiers du parallé!ogramme circonfcrit.
1
3•.
Si
d'un point que!conque
H
de la parabole,on
mene une tangente
H
m
a cette courbe, la partie
i
m
comprife entre le point oit cette tangente rencontre
un diametre que!conque &
le
point
i
fommet de
ce
diarneue' eft toCtjours éga!e
a
l'abfciífe
j
'l,
q~i
ré–
pond ;) l'ordonnéeqH de ce diametre pour le p01ntH.
14°.
T omes les paraboles font Cemblables entre
elles & de la meme efpece, ainíi que les cerdes.
1 )
0
•
Si on fa ir paíler tm diametre par le cóncours
de deux tangentes quelconques , ce diametre
di
vi
Ce–
ra _en deux parties égales la
lig~e ~ui
joint les
deu~
pomts de 'conraél: cette propnéte ell: commune
a
toures
lesfiaion:r
coniques.
D ifcription del'li.yperboü.
La regle
I B T
(fig.
16'.)
efr attachée au point fixe
I ,
autour duque! elle a la
liberté de tourner. A !'extrérnité
T
de cetre regle ell
attaché un fil
H B T
dont la longueur ell: moindre
que
IT ;
l'autre bour'de ce fil ell: attach_é
a
un autre
poinr fixe
H ,
dont la difrance au premter
1
ell: plus
grande que la différence qui efr entre le fil & la re–
gle
IT,
& plus perite que la longueur de cette re–
gle. Cela pofé,
fi
pendant que la regle
I T
tourne
autour du point
I on
tend
continu~llement
le
lil
par
le moyen d'un frylet qui fui ve toíi¡ours cene regle'
ce frylet décrira la courbe appellée
liyp.rbolt.
.
Les points
H &1Cont
appellés
les.f~m.Lepotnt
C
qui divife en deu.x parties égales l'intervalle
1 H
~ll:
le centre. Le point
D
qui eft celui ou combe le potnt
B
lorfque la regle
1 T
tombe fur la ligne
l H,
efi le
fo:nmet de l'hyperbole. La droite
D K
double de
D C,
efi l'axe tranfverfe, la figure
S K L
~gaJe
&
~em
blab!e
a
BDT,
que l'on décriroit de la meme maruere