CON
:nuer aucuncment fon extreme mobilité. 2.o. Elle em–
ipeche que les corps étrangers n'enrrent dans.l'inté–
ricur defoúl.
3°.
Elle aidepar fon poli
a
rendrein–
.{eníiblc la fritlion des .paupieres fur les panies de
l'ceilqu'cllc couvre. An.
t/.e
M.
le
Ch.
deJAu-co uRT.
"CO JONCTURE,
f.
f. (
Gram . .)
coexiftence
dans le tems <le pluíieurs faits relatifs '
a
un aut-re
'<ju'ils modilient, foir en bien, foit en mal; files faits
étoient coexiílans dans la chofe , .ce feroient des cir–
con!l:ances ·; celui qui a profondément examiné la
chofe en elle-meme feulement, en conno!tra toutes
-les circoníl:ances, rnais il
pouPra
n'en pas coñno:itre
tontes les
conjonélures ;
il
y
a .meme telle
-co!i}onélure
qu'il ell impeilible
a
un homme de deviner'
&
réci–
proquement, te! homme connoitra parfaitemenr les
.'Conjonflures
,
qui ne connoitra pas les circo.nllan–
·ces.
Voy•{ farúcle
CIRCONSTANCE,
&
le corrige;z
fur celui-ci , en ajolttant apres ces mots ,
p lus ou
moins fiicheux
,
ceux·ci,
plus ou moins agréable :
les
conjonClures
feroient, s'il étoitpermis de parlerainfi,
les circonllances du tems ,
&
les circonllances fe–
·roient les
conj on8urcs
de la chofe.
CONIQUE, adj. (
G dom.)
fe dit en général de
.tout
ce
qui arapport au
cone,
ou qui lui appartient,
ou qui en a la figure. On dit quelquefois les
co¡¡iques,
pour
ex
primer cette partie de la Géometrie des
.li•
gnes courbes , olt l'on traite des
flélions coniques.
CONIQUE , (
G éom . )fiélion conique,
ligne courDe
que denne la fetlion d'un cone par un plan,
Voy<{
CoNE
&
SEc TtoN.
Les
flélion.s coniques
font, l'ellip(e , la
par~bo
e
&
l'hyperbole , fans comptt;r le cercle
&
le triangle,
qu'on peut n1ettre au
nombre des
¡taions coniques:
en elfet le cercle ell: la fetlion d'un cone par un plan
parallele
a
la bafe du cone; & le triangle en el\ la
Ietlion par un plan qui palfe par le fommet. On lleut
en conféquence regarder le triangle comme une hy–
perbole dont l'axe tranfverfe ou premier axe ell
égal
a
zéro.
Quoique les principales propriétés des
fiaions
&oniquts
foient expliquees en particulier
a
chaque ar–
ticle de l'ellipfe, de la parabole
&
de l'hyperbole;
nous allons cependant les expofer routes en général,
&
comme fous un rneme point de vue; afin qu'en
les voyant plus rapprochóes, on puiire plus aifément
{e
les rendre familieres: ce qui eH nécelfaire pour la
haute Géometrie, 1'Allronomie, la Mécanique,
&c.
.
I.
Si le plan coupant cll parallele
a
quelque plan
qui palfe par le fommet, & qui coupe le cone; ou
ce qui revient au meme' ftle plan coupant étant pro–
longé rencontre a la fois les deux eones oppofés,
la fetlion de chaque cone s'appelle
lryperbole.
Pour
repréfenter fous un meme nom les deux courbes que
donne chaque cone, lefquelles ne font réellement
enfemble qu'une feule & meme courbe ; on les ap–
pelle
!typerboles oppofles.
2.
Si le plan coupant ell: parallele
~
quelque plan
qu.i palfe par le fommet du cone, mats fans couper
)e cone ni le toucher, la figure que donne alors cette
fetlion ell une ellipfe.
3.
Si le plan pallimt par le fommet ,
&
auquel on
fuppofe parallele, le plan de la feétion, ne fait íim–
plement que toucher le cone, le plan coupant don–
nera alors une parabole.
Mais au lieu de coníidérer les
fi8ions coniques
par
leur génération dans le cone: nous allons a la ma–
niere de Defcartes
&
des autres auteurs modernes ,
les exarniner par leur defcription fur un plan .
D eflription dt l'ellipfl.
H, 1,
(fig.
'3·
conique.)
étant deux points lixes fur un plan; íi l'on fatt paí–
{er
antour de ces deux points un lil
l H B,
que l'oit
tende par le moyen d'un crayon ou ll:ylet en
B,
en
.faifant mouvoir ce llylet autour des pomts
H
&
I
jufqu'a ce qu'on reviepne aumcme point
B,
la cour-
,Tonu
JI!,
CON
he qu'il decrira dans
ce
mouvement feta une ellipf'e.
On peut regarder cette-courbe comme •ne
·lliffií–
rant
e!
u cercle qu'autant c¡u'ellc a cleux centres au
heu d un, Aulli íi on 1magme que les points P -
1
(e
rapprochent, l'ellipfe fera moins éloignée
d'u~
cer–
de,
&
en deviendra un exatlement , l0rfqué ces
points
H
&
I
(e
confondront.
Suivant les dilférentes Jongueurs qué 1'-on.donne–
.ra .au
fil
BHI,
par rapp01:t a la dillance ou longucut
HI,
on formera dilférentes efpeces d'cllipfes ; & ton–
tes les fois qu'on augmenrera l'intervalle
H I,
&
la
longueur du lil
HBI,
en meme raifon, L'ellipfe ref–
tera de-la meme efpece; les limites des ditférentes
ellipfes font le cercle,
&
la li$ne droite clanslaquelie
cette courbe fe change lorlque les points
IH
&
J
font éloignés
a
leur plus grande dillance; c'ell-a-di–
.-e, Jnfqu'a la longueur entiere du fil. La dilférence
frappante qui el\ entre le cerole , qul ell•la premiere
de routes les ellipfes '·
&
la ligne droite,ou éllipfe
mlimment allongée qm ellla derniere, indique alfez
que toutes les ellipfes intermédiaires.doivent etre
autant d'efpcces d'ellipfes clilférentes les unes
des.au–
tres;
&
il feroit aifécle le démontrer rigourcufement_
D ans une ellipfe 9uelc.onque
D F KR,
( fig.
'4· }
le point
C
el\. appelle
le
centre;
les points
H
& ·
1,
Lesfoytrs
;
D K,
le
grand·axe
,
ou
L'
~~
tranfvuft
,
ou
bien encore
le principal diametre
ou
le
principal dia–
mettre cranv<rfo;
F R
le p etit
axe.
T outes les lignes
palfant par
e
font nommées
di"{mzetrcs:
les lignes ter–
minées
a
deux points de la circonférence ' & menées
-parallelementa la tangente
M
p.,
au fommet d'un dia–
metre,fontles,ordonnées
il
ae diametre. Lesparties
comme,M
~ ,
terminées entre le fommet
M
du dia–
metre,
&
les-
ordo!lnées,font
les
abfciffis.
Le diametre
mené parallelement aux ordonnées d'un diametre
>
ell fon
diametre cof!ittgué;
enlin la troi fieme propor–
tionnelle
a
un diametre quelconqtle,
&
a
fon diametre
7onjugué, ellle
parametre
de ce diamerre quelconque.
Yoy<{
CENTRE, FoYER, AxE, DrAMETRE,
&e_
Propriétés de l'ellipfl.
~
0
•
Les ordonnées d'un dia–
metre quelconque font toutes coupées en deux p -
ties égales par ce diametre,
_ 2°•.
Les ordonnées des axes ou d:ametres princi–
paux font perpendiculaires
a
ces axes. Mais les or–
données aux autres diametres leur font obliques.
Dans les ellipfes de dilférentes efpeces, plus les or–
données font obliques fur leur diamerre
i\
égale dif–
tance de l'axe, plus les axes dilferent l'un de l'autre,
Dans la
me.meellipfe plus les ordonnées íeront obli–
'Jues fur leurs diametres , plus ces diametres feront
ecartés des axes.
3°. Il
n'y
a.
que deux diametres conjugués qui
foient égaux entr'eux ;
&' ces
diametres
M G, YT
•
font tels que l'angle
F CM= FCY.
4°.
L'angle obtus
YCM,
des deux diametrcs conj u–
gués éaaux, efile plusgrand de tous les angles obtus
que fo';-ment entr'eux les diametres conjugués de la
meme ellipfe; c'ellle contraire pour l'angle aigu
YCB.
5°.
Les lignes
p.
P
&
Y
B
étant des demi- ordon–
né~s
a
un diametre quelconque
M G,
le quarré de
1-'P
ell au quarré de
YB,
comme le retlangle
M
p.
X
1-' G
ell: au retlangle
M
Y
x
Y
G.
Cette propriété ell:
démontrée par MM. de l'Hopital , Guiínée ,
&c.
6°.
Le parametre du grand axe, qui fuivant la dé–
finition précédenre doit erre la rroifieme proportion–
nel!e aux deux axes, el\ auili égal
a
l'ordonnée
M I
( fig.
'3 .
) , qui palfe par le foye r
l .
7°.
Le quarré d'une demi-ordonnée quclconque
P 1-'
a un diametre
M G
(fig.
'4· ),
ell moindre que
le produit de l'abfcill"e
MI-'
par le parametre de ce
diametre. C'ell ce qui a donné le nom
a
l'ellipfe ,
{;v,u{l~
,
ftgnifiant
difaut.
8°.
Si d'un poiN quelconque
B
( fig.
'3. )
on tire.
SSs~~
ij