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CON

tionné

donné en dot. Mais au!Ii le feígneur n'ell: pas

préferé en la fucceiiíon de fon emphithéote

condi–

úonni

a

ladite condition '

a

la filie mariée du

condi–

tionné ,

encere qu'il n'y eltt point d'autres enfans du

conditionni

·

&

nonobfiant que la fili e cut été mariée

d u vivant de fon pere

/!L

hors

(~

maifon, la filie

efi

toujours préférée au fe1gneur d1rell:.

(A)

CoNDITIONNÉ, (

Comm.) Voyt{_

CoNDITION

Commerce.

CONDITlONNEL, adj. (

Gram"'· )

ce qui n'efi

point abfolu; ce qui el!: fujet

a

des refuill:ions

&

des

conditions.

Les théologiens ;Uminíens foutiennent que tous

les decrets de Dieu, relatifs au falut ou a la dam–

naúon des hommes, font

conditionnels;

les Gomarif–

tes au contraire foutiennent qu'ils font abfolus,

&c.

En

Logique,

les

p ropojitions conditionnell<s

admet–

tent toutes for

res d

e contradill:ions , comme , par

exempie

,ji

ma

mu.le

tranfalpine s'ejl envotée, ma muir.

tranfalpine avoit des ail<s.

Y.

PROPOSITION.

Chamb.

CoNDITIONNEL,

(Jurifp.)

fignifie tout ce qui efi

ordonn/

ou

convenu

fous quelque condition, fo1t par

' jugement, foit par difpofition entre-vifs ou de der–

niere volonté , foit par convention ou obligation

verbale ou par écrit, fous feing privé ou devant

notaire ; a-infi on

dit

une difpojition, injliuuion

&

un

legs conditionntl,

une obligation

conditionnelle,

&c.

Poy<{

CONDIT!ON.

(A)

<;CONDITIONNER,

V.

a

a.(

Comm.)

c'efi donner

aúne marchandife toutes les

fa~ons

nécelfaires pour

ta

-rendre vénale : il a encore une autre acception ,

1>

fe prend pour certaines

fa~ons

arbirraires, qu'on

ne donne a la marchandife que quand elle efi fur le

point d'etre livrée, & que l'acheteur exige cette fa–

~on: i~

eft encore fynonyme a

affortir

dans quelques

occafiom. On dit

conditionner

la foie.

Voye:c

SotE.

• CONDOM, (

Géog. mod.)

ville de France en Gaf–

t"ogne, capirale du Condomois, fur la Gelife.

Long.

i8.

2.

lat.

44·

CONDOMOIS,

(LE)

Glog. mod.

petit pays de

France en Gafcogne, dans la Gulenne , dont Con–

dom efi fa capitale.

CONDOR.

Voye:c

CuNTUR.

CONDORE, (lsLES DE)

Géog. mod_

!les d'Afie

dans lamer des Indes, au midi du royaume de Cam–

boge; les babitans en font idoHitres.

Lat.

8 . 4•

COJ'IDOR!N,

(. m.

(Comm.)

forre de petit poids

dont les Chinois, parriculíerement ceux de Canton,

~e

fervent pour pefer & débíter l'argent dans le com–

merce

~ il

efi eílimé

tm

fou de France.

Voy<{ les Di

a.

du

Comm.

&

de Trlv.

CONDORMANT, f. m. (

Tlu!ol.)

nom de fell:es;

i!

y

en a eu deux de ce nom. Les premiers

Condormans

font du xiij. fiecle, & n'infell:erent que

1'

Allemagne.

lls

eure~t

pour chef un homme de Toléde. lis s'af–

fembloient dans un lieu pres de Cologne,

&

la ils

'ldoroient, dit-on , une image de Lucifer, & y rece–

voient fes réponfes & fes oraeles. La legende ajoute

qu'u,n ecdéfiafiique y ayant porté l'euchariílie, l'i–

dole fe brifa en mille pieces. On les appella

Condor–

Tll.ans,

paree qu'ils couchoient tous entemble, hom–

md

es' femmes , dans la meme chambre fous prétexte

<=:

cbarité.

·

~es

autres , qui s'éleverent dans le xvj. fiecle,

étOJent une branche des Anabaptifies. !ls faifoient

coucher_

d~ns

une meme chambre plufieurs perfon–

nes_ de dlfferens (excs, fous prétexte de charité évan–

gehque.

V<ry<{

les di<l.

de Moreri , de T révoux,

&

de

Clzarnl¡ets.

(

G)

COND~!EU,

(Géog.

mod.)

perite vi!le de France

~~~

LyonnOJs , pres du Rhone, remarquable par fes

)'tnS ;

Long. 22. 28.

lat.

.,..S.

:>.8.

CONDR!LLE,

f.

f.

(Hijl. nat. bot,) chondrilla¡

CON

genre de

plan~e

dont la fleur efr un _bouquet

a

demi,.

fleurons

p~ntes ~hacun

fur un embnon , & fouteous

par un callee

q~1

eílun tuyau cylindrique. Lorfque

la fleur efi

~atf~e, ch~que

embryon devicnt une

(e,.

menee garme d une

a1¡~rerte.

Tournefort,

injli.J. rei

herb. Voye{_

PLANTE.

(.•2

'

CONDROZ, (LE)

éog. mod.

petit pays d'AIIe.:

m_agne , au cercle de W cílphalie , daos le pays

d~

L1eae, dont Huy eílla capitale.

CO!'/DUCTEUR?

f._

m ..

( Gramm.).

c.elui

quien

con~~llt

un autre,

qlll

llll fert de guide de peur qu'il

ne s egare. Ce terme fe prend au Ítm¡¡le &

a

u figuré •

Voyt{ les articlesfuivans.

"

. CONDUCTEUR, (

P/zyfiq. )

depuis quelque tems fe

dit au!Ii , en parlant d'expériences d'élefrricité d'un.

corps ifolé , c'efi-a-dire fot1tenu fur des cordo'ns de

foie, fur du verre,

&c.

confideré comme communi–

quant 011 tranfmettant aun ou a plufieurs corps

la

vertu élefrrique qu'il

re~oit

d'un autre; ainfi une

c~r­

de mouil!C:e, une chalne, un fil d'archal,

&

en _géné–

ral tout corps élell:rifable par communication

(voy<{

ÉLECTR!CITÉ), regarde comme chargé de tranf–

mettre cene vertu d'un corps

a

un ou

a

plufieurs a

u–

tres, efi dit un

condufleu.r.

D 'apres cene définition on pourroit conclure que

dans un fyfieme de corps élefuifés ¡¡ar 11n globe, 11n

tube, &c.

on devroit appeller la plupart de ces corps

condu8eu.rs,

puifq11'ils font prefque to11s dans le cas

d

e fe tranfmenre lucceiiívement l'élell:ricité; cepen–

dant ce feroit contre l'11fage, qui ne leur donne ce

nom

gu'autan~

gu'ils font envifagés , ainfi que nous

venons de le d1re, comme chargés de cette fonllion–

D es que cene confidér:nion cetfe, ils le perdent,

&

rentrent dans la clalfe des corps élell:riques ordi-

mires.

·

On appelle encore

condu8eur

ou plutot

le condU.:

8eur,

un corps ifolé , éleélrifa ble par communica–

tion, q11i

re~oit

la vertu élefrrique immédiatemenf

d'11n globe ou d'un tu be pour fai re différentes expé–

riences ' quoique follvent il ne ferve nllllement

a

tranfmettre cette vertu

a

aucun corps: mais comme

on l'emploie auiií a cet ufage, auqúel cas il devíent

le premier de tous les

condu8eurs,

les autres corps

c¡uelconques éleéhifés ne l'étant que par la vertu

elell:rique qu'il le11r communique, on luí a donné

le nom de cette fonll:ion en l'appellant íimplemenE

le

condu8eur,

comme r.our dire

le premier de tous.

Voye{ les l'lanclzes de t 'E leélricitl, Planches plzyfiq-

Avant de rien dire de particulier fi1r ces deux dif,

férens

condu8mrs'

il eíl a-propos de rapporter quel–

ques fai ts au moyen defquels nous ferons en érat de

déterminer plus pr.kifément tour ce qu'il faut obfer·

ver

il.

leur égard.

Ces fa its peuvent fe réduire aux trois fuivans:

l'eau, lesmétaux&quelgues &tres animés; commeun

homme par exemple, font les feules fubllances con·

nues qui tranfmettent l'éleéhicité en entier,_v.

ÉLE~TRICITÉ ; les autres la tranfmeuanr plus 1mparfat-,

tement & plus difficilemenr,

&

en arretant d'autan\

plus

~¡'elles

font plus élell:rifables par frottement,

voye{

ÉLECTRI CITÉ:

:>.

0

dans un corps élcElrique ,

les pointes, les angles,

&

en général

tou,re~

l;s par–

ties faillan tes fur fa furfuce, dont les exrremJtes foos

aigues, fonr aurant

?'ilfue~

ainíi que

~ou~

l'a

appri~

M.

Franklin, par ou fe di/Iipe le flmde elell:':lque •

& les aigrettes de feu que 1:on vo!t

il.

c;s J?arues

;ze

font formées que par ce flmde qm en -"rt; car

1

é–

lefuicité a cela de remarguable, qu'elle ¡.>alfe &

(~

fait jour

a

travers les pointes

&

les angles des corps,

comme le font les fluides

a

rravers les ouvertures

des vafes dans lefquels ils font rerenus. Ainfi de mil-–

me qu'un réfervoir dans lequel

(e

décharqe une four–

ce qui coule roujours également , paronra plus ou

moins plein

felon

~·'il

aura

des

feotes

ou des

uous

'

plus

t