".844
CON
'-"l!ince~
V.ent ae
la
peau'
&
qui fe continue
ji.tf–.que fur la membrane du ry.mpan , ou elle de.vient
_J>lus miRce.
. .
,
D es le com
meneemcnt du
condua
¡ufque prefqu
a
.,¡-
chemin s'
éleve.ntquantité de perits poils'
a
la
racine defquels forr le
cerumen
ou cire de l'oreille
.qui s'embarralfe dans les poils, a
fin
de mieux rom–
.pre l'impétuoliré de l'air exrérieur ,
&
d'emp(;cher
<¡u'il ne fe jerte rrop précipitamment fur
la
menibLa–
"'le du rympan.
CoNDUIT CYSTIQUE , efi un
conduit
biliaire de
la grolfeur d'nne plume d'oie' lequel environ
a
denx
p ouces de dillance de la v.éíicule du fiel, fe jointau
.conduit
hépatique ,
&
rous deux enfemble forment
le
conduit
commnn
ou
cholidoque.
Yoye{
BILE
&
~YSTIQUE.
CONDIJIT URINAIRE, dans tes femmes, efi fort
-court; il .efi tapilfé intérieurement d'·une tunique
tres-mince,
&
enfuite d'une autre
d~une
fubfiance
blanche: cette d
er.niere donne palfage
a
plufieurs
petits canaux qui
vienne.nt de certaines !acunes qu'–
'~n
y obferve.,
&
ces petits canaux déchargent une
matiere claire
&
vifqueufe, qui fert
a
enduire l'ex–
'<lrémité du
conduit urinaire. Chamberf.
(
L)
CONDUITS
A
VENT, (
Architefl.ure)
en Mti–
mens,
(ont
des foupiraux ou lieux fouterreins Otl les
vents fe confervem frais
&
froids ,
&
font com–
rnuniqués par des tubes ' tuyaux ou voutes dans
les chambres ou autres appartemens d 'une mai-
1on , pour les rafraichir dans les tems Otl il fait
trop chaud.
Ils font fort en ufage en ltalie,
O
ti on les nomme
11entidotti
;
en France on les nommc
prijims
des
'1/tnts,
ou
palais d'Eole
(
P)
CONDUITE D'EAU , (
Hydraulique)
efi une fuite
de tuyaux ponr
conduire
l'eau d'un lieu
a
un aurre '
que Vitrnve appelle
canalis fluailis.
Si les tuyaux
font de fer, on la nomme
conduite de fir;
s'ils font
de plomb ,
conduite de plonzb;
s'ils font de terre ou
-de grais cuit ,
conduite de terre ou de poterie
;
enfin
s'ils font de bois, on l'appelle
conduite de tuyau.x de
hois. Voy
e{
Tu
Y A
u. (
P)
*
CONDULTE, f. f. (
Gram.)
c'efi l'ordre que
l'on met dans fes aélions, relatif au hut que l'on
s'efi propofé. Si les aélions font conféquenres, la
condu.it<efi bonne ;
fi
elles ne font pas conféqnentes,
la condu.ite
efi mauvaife.
11
efi évidenr qu'il ne s'agit
·que d'une bonté ou d'une mechanceté virmelle ,
&
.non morale. Pour que la
conduize
foir moralement
b onn; ou mauvaife, !l faut que le .but
\oi~ ~o~
&
h onnerc, ou deshonnete ou mauva1s; d ou
d
sen–
fu ir que la
conduite
v irtuelle peur erre mauvaife
quoique le bur foit bon, & honne quoique le bur
foir mauvais.
Conduize
a encore quelqu'aurres ac–
ceptions relatives aux verbes conduire , diriger.
Cor>DUITE,
(.
f.
terme d'lwrlogerie;
il íigni6e une
tringle de fer
TE
(voy <{ lafig.
7'·
Horl.)
qui porte
a
fes deux exrrémirés des roiies
R, R .
appeilées
molet–
zes,
v~<{
MOLETTE. Les
conduizes
fervent dans les
~oífes
horloges
a
tranfmerrre le mouvemen t
a
des
difiances de l'horloge rrop grandes pour qu'on put
l e fau-e par les moyens ordinaires , comme par
-exem¡>le, pour faire mouvoir une aiguille
T,-ti
mar–
Juero1t l'heure fur un cadran , éloigné de
1
horloge
e
;[.'
0
h
1
12
toifes. En général on appelle dans une
gro e
orlog_e
condu.ites
,
la parrie qui fen
a
faire
t ourner de.s ill¡;uilles qui en fon t forr éloignées; foi r
que
ce~
condw_ec.s
foient faites comme nous venons
de le dire , fo¡r qtt'clles Le: foienr aurremeat
Lorfqu'on veut changer la direélion
d'~n
mou–
veme.nr.on en employc: de diJferentes efpeces.
Ve~r-on,
par exempl7 , changer un mouvement
honfontal en un verucal , on met fitr la
conduite
wu:
roue de champ au lieu d'une roue plaue;
CON
&
fttuant cette
conduite
verticalement on change
par-la la direélion du mouvement de
~elle
qui ct\
horifonrale dans laquelle la roue de champ engrene.
Qu";nd on vem dans un meme plan cbanger la di–
reélJOn d'J.m mouvemenr, tantor on fait engrener
deux mollenes enfe.mble , de
fa~on
que: leurs axcs
o~
condui.tes
falfenr enrr'eux un angle droir,
&
qu'ils
f01enr dans ce
m~me
plan.
f/oy<{ fig. 7:1..
tamot
lorfque l'angle que l'on veut que ces
conduires
faf–
fent enrr'elles efi trop obms, comme dans la
fig.
73 .
Pour. er,¡¡ployer ce dernier moyen on fe fert d'une
machm!I'M
HE,
dont les mouvemens fom tembla–
hles
a
ceux de la laml.'e de Cardan,
~'efi-a-dire,
que
le cercle ou glohe
G
le meut
(ur
les p1Vots
PP
,tandis
-q_ue la queue de la
condu.ite
Q
peut aul!i f
e mouvoir
crrculairemenr autou'r du centre du cercle
C.llell
bon
de remarquer que lorfque i'angle formé au centre
e
par les deux queues
M
&
Q
ell de
4~
degrés, on un
peu au-delfous, on ne pem guere fe fervir de cette
machine. Enfin c'efi
a
l'adrelfe de J'horloger
a
ima–
_giner des moyens funples de changer la direllion
des mouvemens, qui doivent fe faire toujours avec
le moins de frottement
&
le moins de jcu qu'il eft
pollible. Dans l'horloge des Miffions érrangeres
~ui
a été faite fous les yeux de mon pere, les
condu.rus
onr en place de molettes d'nn cóté un perir coudc
C,fig.
74,
& de l'aurre un coude pareil
D,
daos
lequel il y a un rrou potrr recevoir l'extrémité
E
du
conde
e;
par ce moyen on fupprime non-feulc·
ment les jeux
&
les frottemens de Jeurs demures,
mais encore beaucoup d'ouvrage.
Voye{
HORLOGE,
MOLETTE,
&c.
(
T).
CONDUR, (
Giog. mod.
)
perite vi!le d'Af1e ,
dans la prefqu'ille de l'Jnde en des:a du Gange, a
u
royaume de Bifuagar.
CONDYLE, f. m.
terme d'Anatomie,
c'efi le nom
que les anatomifies donnent
a
une perite éminence
ronde ,
a
l'exrrémité de quelques os.
Yoye{
Os.
T elle efi celle de la machoire inférieure , qui efi
re~ue
fur l'apophyfe tranfverfe de l'os des tempes.
Voye{
Os TEMPORAL.
Quand cetre éminence efi large, on la nomme
dte.
V oye{
TíhE.
Chambers.
(
T . )
• CONDYLEATIS, (
Mythol. )
furnom de Dia–
ne, adorée
a
Condyleis en Arcadie. Ce
furn~m
fut
chan9é dans la flliteen
celui~'Apanchemen
9"'
.veur
dire
etranglie,
parceque de ¡eunes ¡¡ens
lw
m•ren~
par palfe-tems ttne corde
~u
cou ;
lfl'~v_erenc~
qu1
les fit lapider par les Caphiens,
&
puaiUon qm. dé·
plut
a
la déelfe qui fit avorter roures les Caphien–
nes,
a
qui l'oracle confeilla
d~ ren~re
les honneurs
fimebres aux jeune¡ gens ,
&
d appa1fer leurs manes.
CONDYLOIDE, adj.
en
Anatomie
fe dit des apo–
phyfes,
gui
fe nommenr
condyles. Voy<{
CoNDY•
LE.
(L.)
CONDYLOIDIEN, adj.
en
Anatomie,
Ce
dit
des
parties relatives
a
des éminences appellées
contiylts,
V~•{
CoNDYLES.
Les trou.s condylo_úl_iens ,
7..
del'occipital. 1 V .
OCCl-
LesfoJfescondyloídtennes, S
~
PJTAL.
( LdoNDYLOME, f. m.
ttrm< de Chirurgie
1
eft ':"e
excroi1fance
qui
vient quelquefois
a
la
rum~e
•n–
terne de l'anus,
&
aux mufcles de cette paroe, oa
au col de la marrice.
Ce mot vient du grec ..
crJIJ/>.or ,
article
ouj~inturt,
paree
<Jl!'
ordinairement le
con_d;:lome
a des ndes ou
plis fembJables
a
ceux des JOlntUres.
.
Le
eondylome
par fucceffion de
remsd~ent
char–
nu ,
&
poulfe quelquefoís une efpece de uge en-do–
hors:
&
alors on l'appeUe.ficu.s. Y'!}"<{
F1cr;s.
Les
condylomtS
fonr (ouvenr des fymptomes de
maux vénériens ,
&
dégenerent en chancres
li
on
les néglige. On employe efficacemenr
i
lcur
~