:e
o
N
.que
l'onpeu~
forme; ;de la meme
m~niere
r
en pre–
-nant une c.ourbe qnetconque pour .Circonference de
'ia
bafe.
'La merhol:le puür 8i!ternílner1a folidite d
'nn.comoblique efi la meme que celle pour déter
miner la1olidi:té 'án
c.one
droit ;
to~lt
cone
en généra1
é~ 1~
pro–
nuit de fa bafe par le tJers de fa hauteur ' e efi-a–
·dire par le tiers de la ligne menée du fommet eer–
pendiculairement
a
la báfe. D ans les
coms
droHs'
'cette 1ig ne efi l'axe meme; dans les autres., elle efi
tlüférente de l'axe.
Mais la ·furface
él
u
tone
obligue efi beaucoup pius
tliillcile
a
trouver que celle du
cone
droir ;
ú ll
ne
peut la réduire a la
mefur~
d'un fe&eur de_cercle_,
,paree que tlans le
com
e blu;¡ue toutes les lignes
u–
r ées du fommet a la hafe' ne foRt pas éga1es.
Vqy.
'le mémoire que M. Euler a donné fur ce fu jet, dans
le tollJe
J.
des nouv. mém. de
Puersbourg.
Barrow,
Hans fes
üéliones geomurica
,
donne une méthode
ingénieufe pour tronver la 'furface d'un
cone
qui a
:pourb<ffe-une ellipfe, lorfque ce
cone
fait portion
d'un
cone
droit. V oici en deux mots fa méthode.
'Du poirn ou l'axe du
cone
droir coupe l'ellipfe , il
imagine des perpendiculaires fur les dilférens cotés
<lu
cone
~
&
comme ces perpendiculaires font éga–
l es ,
ll.
n'a pas de peine a prouver que la fo1idité
'de cont ·elliptique efi égále au produit de fa {nrface
par le tiers de !'une de ces perpendiculaires. Or cet–
t e meme Cólidité efi auffi <igale au riers de la hau–
t eUT du
cone,
muttiplié par
la
ba(e elliptique. D one
comme la perpendiculaíre ci- deírus délignée efi
a
1.r
hallteur· du
cone,
ainfi la bafe elliptique efi a la
furfa ce c.herchée.
On appelle, en Optique,
co'ne
de
rayons,
l'aírem–
olage des rayons c¡ui partent d'un point lumineux
quelcongue,
&
tombent fu r la
prune~e
ou fur la
fur–
·face d'un verre ou d'un miroir.
Voy.
RAYON.
(O)
·CoNE ,
.te'rme de Botanique;
voyez
ci-apr~s
CoNI–
FEJ;tE.
CoNÉ,
(Chimie.)
elpece de moule de fer fondu,
d ans lequel les Chimifies verfent les fubfiances mé–
i:alliques
e
appellées
régules
dans ce
e
as)' c¡u'ils fe
propofent <)e féparer de leurs fcories par l'opéra–
tion qu'ils nomment en Latín
precipitatio fi':foria .
Yoy<{
RÉGULE, PRÉC IP!TA T!ON,
&
FUSION.
Ce monle a la forme d'un
cone
renverfé;
&
c'efi
de cene forme qu'il rire fon nom
&
fon ufage. Une
fubfiance métalfique que!conque étant plus pefante
que les fcories donr on la fépare , & étant immif–
cible a
vec ces fcories, doit lorfque !'un
&
l'autre
de ces
cor.psfont en belle fome dans un meme vaif–
feau,
en
gagner le fond , des que le feu ne les agite
plus. Et la forme conique du moule dont nous par–
l ons , efi tres - propre a raír-embler le régule en une
m aífe.c¡u'o n peut facilement féparcr des fcories.
(b)
"" CONFARRÉATION,
f.
f. (
Hijf.
anc.)
céré–
nlonie
Romaine
9ui
confiíl:oit
a
fa.ire manger , en
pré(ence de
dix
temoins, d'un ponti fe, ou d'un fla–
mine diale' d'un meme pain ou
~ateau
aux perfon–
nes gue l'on marioit, & qui deilinoient leurs en fans
au fácerdoce.
'Voy <{
MARIAGE.
. La
conforréation
étoit la plus facrée des trois ma–
~leres
de conférer l e mariage , qui étoient en ufagc
dhe1. les Romains : elle éroit appellée
conforréation ,
_:• gateau fal é ,
a
forre
&
nzolá j'alfá.
Cette cérérno–
me foufirayoit une filie ;\ la puiírance paterneUe:
elle
~e
dura
qu 'un
tems. Quand un mariage con–
tra€le _par _Ia
co:z-0rriation
fe rompoit, on difoit c¡u'il
y avOJt
djjforreat<on.
On offroit auíli daos la diifar–
réation ·le gliteau
falé.
La
conforréation
&
la diJfarréation avoient cha–
cu~e
leur for":'nle
&
leur c:=érémonie. On prétend
qu onr pandolt fur les v1fumes une portioo du ga–
tea.ll.
CON
•. C_ONFECTEUR ,
co~fiélor,
(Hijl. anc.)
forte
el¿
g1ad1ateur chez les anc1ens Romains, qu'on loiioit
P? t¡r fe battre dans l'amphithéatre
~ontre
les b ' tes
fero ces.
Voye{
GLADIATEUR.
l,es
conftélwrs
s"appelloient ainfi
a
conjiclmdis
'bejlils,
a caufe qu'ils ma!racroient
&
~oient
les
be–
tes. Les Grecs les appelloiem
'"""Pa./3•"•' ,
c'efi-a-dire
téméraire;, düumine;
d'oit les Larins ont emprunté
les noms de
parabolani
&
de
parabolarii.
Les Chré–
ti ens étoiem quelquefois condamnés
a
ces forres de
combats
Voy•{ le diél. de Triv.
&
Cluunbers.
(G)
. CONFECTION,
f.
f.
(Pharm.)
Q>n a donné en
Pharmacie le nom de
~onftélion
a
cerraines compo–
fitions officinales qui font du genre des éleauaires •
dont elles ne different ni par leur conlifiance, ni pa r
1e manue1 de leur préparation. Voy<{EL!iCTUAIRE.
On trouve dans les difpenfaires un aífez urand
nomore d'éle&uaires décrits fous le nom de
c~nftc
tion.,
qui prefque tous font fiomachiques
&
cor–
diaux ; ce qui feroit croire que c'étoit principale–
ment
a
ceux de cette efpece qu'on donnoit originai–
rement ce nom.
Il
s'en trouve cependant auíli, mais
rres-peu' c¡ui font narcotiques : il y en a meme un
qui efi purgatif.
D e toutes les
conftélions
décrites dans la phanna.:
copée univerfelle de Lémery ( environ
30 ),
il n'y
en a que trois qui foient aujourd'hui en ufage parmi
nous ; favoir la
conft8ion h.yacinthe
&
¡Ilkerme,
qui
fom toures deux réputées cordiales
&
fiomachi–
ques ,
&
la
conftflion ltam<e
qui efi purgative. Nou5
allons donner la compof,tion de ces trois prépara-.
tions.
Confiélion d'hyacinehe réformée de
Lémery:
it·
des
hyacinrhes préparees , une once
&
demie; du corail
rouge préparé, de la rerre ligillée, du fama! citrin •
de. chacun une once; de la rapure de corne de cerf;
fix
uros ;
de !'os de cceur de cerf, de la racine de tor–
me~tille
, de fraxinelle , des feuilles de di€lam de
Crete , du faflran , de la myrrhe, des rofes rouges,
des {emences d'ofeille, de citron, de pourpier, de
chacun n·ois
uros;
des yeux d'écrevilfes préparés,
quatre
fcmpt~es;
des écorces extérieures de citron,
d'orange aigre, de chaque quatre fcrupules; du mufc
&
de l'ambre - uris, de chacun
dix
grains; du firop
de kermes u.;'e once; du lirop d'ceillet, trois liv.
N. B.
que la livre dont fe fert Lémery n'efi que de
douze onces.
Si jamais les Medecins
galén~lles
firen,r une, prépa-'
ration monfimeufe, on peut d1re que
~
a éte la
'on–
fiélion hyacinthe
:
tous les éloges qu'on lui a
donn~s ,
&
q_u'on luí donne encore tous les ¡ours, ne font
~·en.
en fa faveur;
&
malgré les
co~refrio!"s
,qu'on a
~a•
tes
a
la defcription que nous av01ent t:u«e le_s anc•ens ,
on peut a!ITrrer hardiment que cet
el~&ua1re
ne pcut
pas avoir de grande vertu, fur-tout a la dofe
~u
on–
le donne ordinairement: il fuflit pour s'en conva111cre
de jetter les yeux fur la
~ature
despoudres,
&
li•r la
quantité
&
la qualité qm fert ¡'¡les mcorporer..
La poudre efi compofée de végétaux,
a
qm on a
accordé une vertu alhingeme , rels que la tormen–
rille
les rofes rouues ou cordiales, tels font la ra–
cine 'de fraxinelle: le (anta! citrin, le faffra?, les
feuilles de di€lam
le myrrhe; ou enfin
vermJ~-ñe•
e
car o n attribue ;uffi cette propriété a la
confiuon
lty acinche)
comme les femences de citron, de pout
pier d'of;ille: les autres poudres font réputées
3
. •
forb~ntes
· & quelques-une!O le font en effet, favo.trf
.
'
d'é
·rr
1
orne de cer
le corail & les yeux
creVlUCS, a
e
d
&
!'os du cceur du meme animal' font du genre e5
remedes qu.'on appelle
incrajfans.
d
¡
.
.II
y a une aurre efpece d'ingrédiens ont. es ver·
tus médicinales ' je croi' ne font
pas
trop h•.ec.
cor
mtes; je veux dire les terres
~rgiUeufes,
qUI
ont
C::
bol d'Arméuie
&
la
te.-re
íigillée.