S
p.
·e o
N
ture · une piece de terre
eíl:
p artagée en phúieurs
porti'ons, ce
qui
étoit en b'ois ?u vigne eíl:. mis e_n
terre,
aut co a;
c'eíl: pourqum on ne fauroLt.avmr
t rop d'atte
n
il
bien expliquer tout ce qm peut
défigner les
confins.
Il eíl: meme bon de marquer les anciens
&
nou–
veaux
confins,
c'eíl:-a-dire d'expliquer que l'héritage
rient a un
te! ,
qui cfroit au tieu d'un tel.
n
y a des
rerriers ou l'on rappelle ainfi les
confins
de !'un
a
l'autre, en remontant jufqu'au titre le plus ancien.
Pour mieux reconnoitre les
confins ,
il faut les
orienter, c'eíl:-a-dire les défigner chacun par afpefr
du foleil; par exemple, en parlant d'un héritage ou
territoire, on dira :
tenant d'unepart, du cóté d'
orie.nt,
au ckemin qui conduit de tellieu
a
tel autre; d'un bouc,
du cóté du midi,
ti
la riviere; d'autre part, drt cOté d'oc–
cident:,
a
P
ierre V.alard, au lieu de
S
imon Hugonet
,
qui étoit au üeu de Jean
;
d'autre hout
~
du eO
ti
du j f.p–
tentrion;,
ti
la terre de Nicolas R ache, qui étoitci.deyant
en bois.
L'ufage de marquer les
confins
dans les terriers
n'a commencéque vers l'an
1300,
& en d'autres en–
droits vers l'an
1450.
L'ordonnance de 1667,
tit.
j x.
art.
3.
veut que
c eux qui forment quelque demande pour des cenfi–
ves ou pour la propriété de quelc¡ue héritage, rente
fonciere, charge réelle, ou hypotheque, déclarent,
a
peine de nullité' par le premier exploit' le bourg,
village ou hameau , le terroir ou la contrée, OtLI'hé–
ritage cíl: fitué; fa confiíl:ance, fes n.ouyeaux tenans
& aboutiífans' du coté du feptentrion' midi' orient,
occldent ,
&c.
en forre que le défendeur ne puiífe
ignorer pour 9uel héritage il eíl: affigné.
Dans les declarations o u reconnoiífances, aveux
& dénombremens' contrats de vente' baux
a
rente'
échanges' baux a ferme' & au tres aétes concernant
la propriété ou poífeffion d'un héritage ou territoire,
il eíl: également important d'en bien défigner les
confins,
pour en aífurer l'étendue.
(A)
CONFIRE, v. a
a. (
Confifiur.)
c'eíl: donner a un
fruit' a une plante ' ou a une herbe ' une forte
d~
préparation en l'infufant dans du fuere , íirop, eau–
de-vie, ou vinaigre_, pour leur donner un gofLt &
agréable, ou pour les conferver plus long - t ems.
Y
oye{
CoNFIT,
&
CoNFITURE.
CONFIRE,
terme de Clzamoifiur, Pelleterie,
&c.
c' eíl: donner une certaine préparation aux peaux de
mouton , d'agneau, de Lievre,
&c.
dans une euve
appellée
confit,
ayec du
fe!,
de l'eau,
d~!
la farine,
&c.
Ainfi l'on dit,
il fout confire ces peaux,
c'e!l:-a–
dire, il faut les mettre dans le
confit
avee les ingré–
diens neceífaires pour les préparer.
~'"'!Y•{
CHA–
MOISEUR.
CONFIRMATION,
f.
f. (
ThioLog.)
facreJ11ent
de la Ioi nouvelle, qui outre la grace faniliiiante
confere
a
l'homme baprifé des graces fpéciales pour
confeífer courageufeme nt la foi de Jefus-Chriíl:; c'eíl:
la définition qu'en donnent quelques théologiens
catholiques.
lis font divifés fur ce qui coníl:itue la matiere ef–
fentielle de ce fa cremem; les uns veulent que ce
[oit
la_ feule impofitio n des mains, & que l'onaion du
~a''!t chn~me
ne fóit que matiere accidentelle ou
lntegrante ; c'eíl: le fentiment du P. Sirmond & de
M . de
Sainte-Beu~e.
Les autres comme Grégoire de
Vai,:nce fo?tiennent gue les apótres employoient
& llmp<;>fit•on des mams & I'onaion du faint chre–
~e
; ma•s guc l'onaion eíl: devenue par l'ufage ma–
tLer_<l eífent.Lelle,
&
l'impofition des mains matiere
accLdentelle :. d'autres réuniífent en quelque forre
ces det?'
fepn,men~,
en foutenant que l'impoútion
des mams _&
1
onétJO_n du fai nt chreme fo nt é ale–
mene mauere eífentLelle. Enfin un quatrieme fen ti–
mcm vcut que Jefus-Chrill ait in!l:itu ' !'une & J'au-
CON
tte comme matiere' en lai!fant
a
l'églife
a
ufcrfclon
fa fag.eífe de l'une ou de l'autrc. De ces fentimcns
le trOJfieme ell: le plus généralement fui
vi.
Selon celui qu'9n embraífe fur la matiere de ce
f~crement,
on en prend un fur fa forme , c'efi-iL–
~hre
'· fur
l'oraif~n
ou la priere qui accompagne l'im–
poÚtLOn_des mams ou l'onaion du faint
chr~me.
Parm1 les Grecs & dans tout l'orient on donne
ce facrement immédiatement apres le
bap;~me
· mais
dans l'églife d'occident , on le r éferve jufqu'a
~e
que
les enfans ayent atteint l
'il.gede raifon.
quoiqu'on trouve des preuves tres-fortes de fon
ex1íl:ence dans les
aélesdes apótres, chap.viij.Yerf. ,
4 _
&
fuiY.
~
chap. xix. ver[._
.5.
~
de fa pratique ou ad–
m~m!l:~at
:J.ondans
Tertul~en,ltv. du_~a_ptéme,
ckap. vi_j.
de_la
rifurr~élLOn
de La cha_tr, chap. YUJ.
dans faint Cy–
pnen ' .
epur.
~3 .
a Jub
_a.en'&
epift.
7Ó.
a
Janvier;
dans famt Jerome,
D •alog. comre les Luciflritns
&
dans fain,t-!\uguíl:in,
liv.
X!':
de La Trinit. chop.x;,.i;
les Luthenens & les Calvm1!l:es n'ont pas laiífé que
de le retrancber du nombre des facremens.
r~ paro~t¡;>artoute
l'antiquité, que les éveques ont
tOUJOurs ete en droit de conférer le facrement de
confirmation;
faint Cyprien & la plftpart des peres
marquem tres - diíl:inétemenr la rradirion & l'ufage
de la
confirmation,
par l'impofition des prélats de l'é–
glife depuis les apótres jufqu'a eux. M. Fleury,
&
la
plupart des théologiens modernes établ.iífent comme
un car¡!étere ditl:inaif entre les fonétions des prerres
ot~
des
d~acres
, &
.c~lles
des évllques, que les pre–
mLers puiífent
admmi.íl:rer le bapr/!me , au lieu qu'il
n'appartient qu'aux éveques de conférer
la
confir–
mation
en qualité de fucceífeurs des aporres.
Il etl: cenain que parmi les Grecs, le pretre-qui
donne le
bapt~me
confere auffi la
confirmarion;
&
Luc Holíl:enius aífure que cet ufage eíl: fi ancien dans
l'égli[e orientale, que le pouvoir
deconfirmereíl:de–
venu comme ordinaire aux pretres qui l'ont res:ü
des éveques. D éla pour ne pas condamner la pra–
tique de cette églife, les tbéologiens pcnfent que
l'ev~que
eíl: le miniíl:re
ordinaire de la confirmation,
&
que les prí!tres peuvent la donner, & l'ont fou–
vent donnée comme mini!tres extraordinaires,
&
par délégation. La
confirmation
eíl: un des trois fa–
cremens qui impriment caraétere.
Yoy<{
CARAC..
TERE.
On
donnoit autrefois la
confirmarion
aux fl!tes fo–
lemnelles de Paques & de la Pentecóre ,
&
aux ap–
proches de la perfécution. Le concile de Roüen
preferir que cehú c¡ui donne la
confirmation,
& ce_ux
qui la res;oivent' foient a jeLtn. Sur les cérémomes
qui appartiennent a l'adminiíl:atien de ce facrem.enr,
on peut voir les anciens rituels &
les
théologtens
qui en ont traüé. (
G.
)
CoNFIRMAT!ON, (
belles Leures)
en Rhétorique_,
eíl: la troi.fiéme partie d'un difcours, felon la divL–
fion des anciens, dans laquelle l'orateur doit prou–
ver par loix , raifons, autorité ou autres moyens ,
la vérité des faits ou des propelitions gu_'il a avan–
cés, foir dans la narrarion
[oit
dans fa dLv1fion. C'elt
ce que nous appellons
preu11eS
&
moyens. Voy<{
Drs couRs
&
ÜRAISON.
La
confirmation
etl: direél:e ou índireéte : la pre–
miere renferme ce que l'orateur a ":vaneé , pour
fortifier fa caufe ou développer fon fuJet : la (econ–
d_e qu'on
appel~e autremen~
co_nfotation
ou
~lfota
tton,
eíl: la replique aux obJeélions de la parroe ad–
verfe.
Yoye{
CONFUTATION
&
RtFVTATtON". _On
comprend quelquefois ces deux parries
(ous
le utre
général de
contention.
ette partie e íl: comme !'ame de l'oraifon; c'ell:
fur elle qu'eíl: fondée la principale force des
ar.gu–
mens; c'e!l: pourquoi Arillore l_'appelle
"''.m
,.fo/<1,
ce q1ú fait ímpreíiion fw J'efpnr de5 auditews,
llc