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CON

i'les

onffi~ns

merc11rielles,

&

des efcarrotiques pro–

pres

a

les conf11mer ; mais on les extirpe encore

nüeux' par la li¡\<lmre 011 l'incifion ,

íi

la fit11ation 011

la nature de la partie le permet. Il faut quelquefois

procurer la falivation au malade pour faciliter la

énre

&

la rendre complette.

CoNDYI:OME, eíl: au11i quelquefois fynonyme

a

<&cndyú. Voye{

CoN.DYLE.

(Y.

)

CONE,

f. m. on donne ce nom

m e éometrje,

a

un

éorps folide , dont la bafe eíl: un cercle ,

&

qui fe

t ermine par le haut en une pointe, que l'on appelle

Jomm~e.

Voye{

Pt.

tÚs

eoniq. fig.

2.

Voy'{ auJ!i

So–

LIDE,

&

TRONQUÉ.

Le

cone

peur erre engendré par le mo11vement

d'une ligne droite

K M,

qill tourne a11tourd'un point

immobile

K,

appellé

fommet

,

en rafant par fon

autre extrémité la circonférence d'un cercle

1l1N,

<¡u'on nomme fa

baft.

On appelle en général

axe

du eone,

la droite tirée

<le fon fommet au centre de fa bafe.

Quand l'axe du

eone

e:íl: perpenruculaire

a

fa bafe,

alors ce folidc prend le nom de

cone droit;

íi

cet axe

eíl: incliné ou oblique, c'eíl: un

·comfcalene:

les

eones

flalenes

ü:

divifent encore en

obtujizngles

&

acman–

gles.

Si l'axe

AB

(fig.

3· )

eíl: plus grand que le rayon

CB

de la bafe, le

eonc

eíl:

acutanglt;

s'il eíl: plus petit,

le

eone

eíl:

obtufangle ;

enfin c'eíl: un

eone reélangle ,

quand l'axe cíl: égal au rayon de la bafe.

Quelques auteurs délinilfent en général, le

cone

úne figure folide ,

dont la bafe eíl: un cercle comme

CD

, (

fig.

3.

)

&

c¡ui eíl: produite par la révo–

lution entiere du plan d'un

triangle

reélangle

e

A B,

autonr du coté perpendiculaire

A B

;

mais

cette délinition ne peut regarder que le

cone

droit,

c'eíl:-il.-rure' celui dont l'axe tombe

a

angles droits

fur fa bafe.

Alin done d'avoir une defcription du

eone,

qui

convienne également au

eone droit

&

a

l'oblique,

fuppofons un point immobile

A,

(fig.

4· )

au de–

l10rs du plan du cercle

B

DE

C;

&

foit tirée par ce

point une ligne droite

A E

,

prolongée indéliniment

<le part & d'autre , qui fe meuve tout autour de la

circonférence du cercle : les deux furfaces engen–

<lrées par ce mouv'ement, font appellées

furfaces

coniques;

&

quand on les nomme relativement !'une

a

l'autre' elles s'appellent des

furfaces 'Y<rtiealemmt

oppofies

ou

oppofées par lefommet

;

ou fimplement

<les

Jurfoces oppofées.

Voici les principales propriétés

ducone.

1°.

L'aire

ou la furface de tout

cone droit,

faifant abíl:ratl:ion

de la bafe' eíl: égale

a

un triangle' donr la bafe eíl:

la circonférence de celle du

cone,

&

la hauteur le

coté du

cone.

Voye{TRIANGLE. Ou bien, la furface

courbe d'un

cone droit

ell:

a

!'aire de fa bafe circnlaire,

comme la longueur de l'hypoténufe

A C

( fig.

3. )

du

trian~le

reélangle générateur eíl: a

CB,

bafe du

meme tnangle ' c'eíl:-a-dire' comme le coté du

cone

áu demi-diametre de la bafe.

D 'o1t il fuit que la furface d'un

cone droit

eíl:

é~ale

~un

feéleur de cercle, qui a pour rayon le cote du

cone'

&

dont !'are eíl: égal a la circonférence de la

bafe de ce folide: d'oit il eíl: aifé de conclure que

cet are eíl a 36o degrés, comme le diametre de la

h afe eíl: au double du coté du

cone.

On a done une mérhode tres-fimple de tracer une

furface ou un plah, qui enveloppe exaélement celle

d'un

cone droie

propofé. Car fur le diametre de la

bafe

A B ,

l'on n'a qu'a décrire un cercle (

Pl.

des

coniq.fig. 6.);

prolonger le diametre jufqu'en

e'

en

forte que

A C,

foir égal au coté dn

cone ;

chercher

enCuite une quatrieme proportionnelle aux trois

grandeurs 2

AC, A B ,

36od;

&

du centre

C,

avec

le rayon

CA,

décrire un are

DE,

qui ait le nombre

CON

de degrés lrouvés par la quatrieme pro¡;>Ortionnelle;

alors le feéleor

CDE,

avec le cercle

A B,

Cera une

furface propre a envelopper exaélement le

cone

pro–

pofé.

A-t-on un

cone

droit tronCjl,lé, dont on voudroit

.avoir le dévelopement? que l'on porte le coté de ce

eone

de

A

en

F;

que l'on décrive un are

GH

aveé

le rayon

F;

& que l'on cherche enfillte une qua–

trieme proportionnelle

a

36od, au nombre de

de~rés

de !'are

eH,

& au raybn

CF;

alinde détemuner

par ce moyen le diametre dn cercle

I F,

&

l'on.aura

une figure plane, dont on pourra envelopper le

eone

tronqué.

Car

CD B A E,

enveloppera le

cone

entier;

CG

F I H

enveloppera le

cone

retranché; il faut.donc

que

D BEH 1

e

foit propre

a

enveloppe.r le

coae

uooqd.

'

2°. Les

eones

de meme bafe

&

de meme hauteur

font égaux en folidité.

Voy<{

PYRAMIDL

1

Or il eíl: démontré que tour pnfme triangnlairé

pet!Cetre divifé en trois pyramides éga[es;

&

qu'ainfi

une pyramide triangnlaire eíl: la troifieme partie d'un

prifme de meme bafe

&

de meme hauteur.

Puis done que tout corps mulrangulaire ou pofy–

gone, pent étre réfolu en folides triangu1aires ;

qu~

toute pyramide eíl: le tiers d'un prifme de meme bafe

&

de meme hauteur; qu'un

cone

peut etre con!iaeré

comme une pyramide

infinitan[Julaire,

c'eíl:-a-dire

d'un nombre inlini de cotés ; & le cylindre

co

mm~

un prifme inlinitangulaire, il eíl: évident qu'un

co.ne

eíl: le tiers d'nn cylindre de meme bafe

&

de meme

hautenr.

L'on a done une mérhode tres-fimple pour mefu:.

rer la furface & la folidité d'un

cone

:

par exem–

ple pour avoir la folidité d'un

eone,

il n'y a qu'a u:ou–

ver celle d'un !l"ifme ou d'un cylindre de méme ba,

fe

&

de meme hantenr que le

eone

(

Voye{

PRISME

&

CYLINDRE); apres quoí l'on en prendra le tiers,

qui fera la foliruté du

eone

ou de la pyramide. Si la

iolidité d'un cylindre eíl: 6os 592960 piés cubes , on

trouvera que ce1le du conevaut2ot864320 piés cu–

bes.

Quant aux furfaces, on a ce1le d'un

cone

droit en

multipliant la moitié de la circonférence de la bafe

par le coté de ce

eone'

&

ajoutant a ce prodillt !'ai–

re de la bafe.

Si l'on vent avoir la furface

&

la folidité d'un

eonc

droit tronqué

A BCD

(fig.

7·);

fa !tauteur

eH

&

les diametres des bafes

A B, CD,

étant donnés, on

déterminerad'abord leurs circonférences: enfuiteon

ajoutera au quarré de la haureur

CHie

quarré de la

différence

AH

des rayons;

&

extrayant la racine

quarrée de cette fomme, on aura le coté

AC

du

cone

tronqué: on multipliera enfuire la demi-fomme des

circonférences par le coté

A C,

&

cette multiplica–

tion donnera la furface du

cone

tronqué.

Pour en avoir la foliruté , o n fera d'abord cette

proportion ; la différence

AH

des rayons eíl: a la

hauteur

C H

du

eone

tronqué, comme le plus grand

rayon

A F

eíl: ala hauteur

FE

du

cone

enrier: cette

hauteur éranr rrouvée, on en fouíl:rayera ce1le du

cone

tronqué'

&

l'on aura la hautem

E

e

du

COJI~

fupérieur. Que l'on

dét~rmine

préfentemeor la foli–

dité du

eone

CE D

&

celle du

eone

A E B,

&

que;

l'on ote la premiere de la feconde , il refiera la fo-

lidité du

cone

tronqué

A C D B.

,

Sur les feélions du

eone, voyez

CONIQUE; fu.r

le rapport des

eones

&

des cylindres,

Yoye{

CYLI -

DRE ;

&

fnr les centres de gravité

&

d'ofci11ation

du

cone, voy•{

CE TRE.

Le nom de

cone

fe donne encore

a

d'autres

foli~

des qu'a ceux dont les furfaces fonr produites par le;

mouvement d'une ligne autour de la circonférenc.e

d'un

'erde;

il

s'

rend

a

toutes

les

efpeces de

corps