CON
fant
qu'cllc~
fóiénr exécntées par effigie
'S'il
y
á
pe:né
de mort, ou par l'appofirion d'u'n tablea
u
feu le•
inent
íi
c'cíl quelqu'autre peine affiiffive qui n'em–
porre pas mott naturelle.
·
Mais les
condatnnations
a
mort natnrelle ou civilé
:imoullent le teílamcnr du condamné, quoi-que
an~
térieur
a
fa
condamnation;
paree que póur teíler va–
lablement , il faut que le teílateur ait
les
droits de
tité au tems du déces.
· Les lettres de grace empechent bien l'exécuriori
de la fentence, quanr a la pein'e atlliaive, mais elles
ne détruifent pas la
condarnnation
ni la flétriífure qui
en réfulte ; il n'y a qu'un jugement portant abfolu–
rion, ou bien des lettres d'innocenration, qui effacent
enrierement la tache des
condamnations.
Lorfque les
condamnations
font pour délit militai–
te , & prononcées par le confeil de guerre , elles
n'emportentpolnt de mort civile, ni de
conlifcation~
ni metne d'infamie.
Voy<{ ci-devant
ARRET, &
ci–
opr's
CONDAMNÉ , JUGEMENT, SENTENCE,
PEr–
NE.
CONDAMNATION CONSULAIRE, eíl celle qui eíl
1
J>orrée par une fentence des confuls, & qui etnporté
la contrainte par corps.
Voy<{
CoNSULS
&
CoN"-
1TRA!NTE PAR CORPS.
- CONDAMNATJON CONTRADICTOIRE, eíl celle
qui eíl: prononcée contre un défendeur , qtú a été
oiii par lui ou par fon avocar ou procureur , ou en
:tnatíere criminelle contre un accufé préfent.
Co 'DAM ATION PAR CONTUMACE, eíl celle
qtú eíl: prononcée contre un accufé abfenr.
Voy<{
C o TUMACE.
CoNDAMNATION PAR CORPS, eíl celle qui cm–
porte la contrainte par corps , telles que celles qui
font prononcées en matiere civile contre les fermiers
des biens de campagne, lorfqu'ils s'y font foumis par
leurs baux; en matiere de íl:ellionat, pour dépens
:tnontans
a
200
livres & au-deífus, pour deues entre
marchands, & en matiere crirninelle pour les intérets
& réparations civiles.
'
CoNDAMNATION FLÉTRISSANTE, encelle qtli
imprime quelque tache au condamné, quoiqu'elle
n e lui ote pas la vie civile' & meme qu'dle n'cm–
porte pas infamie, comme
lorfqu'un homme efi
-admoneíl:é.
•
CONDAMNATION INFAMANTE, eíl cclle qui pri–
v e le condamné de l'honneur qui fait une partie de
la vie civile ; toutes les
condamnations
a
peine a:lllic–
live font infamantes.
V oye{
INFAMIE.
CONDAMNATION
ad omnia citra rrtortem
~
c'ell:
1orfque quelqu'un eíl condamné au foiiet,
a
@tre mat–
"qtté & aux galeres.
· CoNDAMNATION PÉCUNlAIRE , eíl: cellequior–
tlonne de payer quelque fomme d'argent , comme
une amende, une anm&ne, des intérNs civils , tle's
tlommages
&
intérets, des réparations civiles '
~e
terme eíl: principalement ufité en matiere crimirt'eHb
J>ottr clill:inguer ces forres de
condamnations
de cc!Ues
qui
rendenr
a
peine affiiaive.
: CoNDAMNATI ON A PEINE AFFLICTIVE.
Voy<{
"'PEINE" AFFJ.ICT!Vli.
-
CONDAMNATION SOLIDA! RE, eíl celle cjui
S'e–
xécute folidairement contre pluíie111:s condamnés ',
comme pour dette contraaée folidairémenr , ou
)lour dépens en mariere criminelle.
e»)
.
n
-
CONDAMNÉ , particip. (
furijprud.
)
eíl: celtli
'tftú
a fubí fon jugement, foit en matiere cfvile ou en
-~natiere
criminelle.
-
Le
c-ondarnhé
a
rttort naturelle on tivll'e eíl:' déchú
·des e,lrc!rs dvils auílitbt que fon jugement lui
e~
-prórr6n¿l!,parce que cette prononciarion eíl: le cc!ln–
inencerlient de l'exécution,
&
qn'<l l'in!Htnt le
cóli–
'
Jalnhi
eíl remis entre les mains de l'exé uteur de fa
haute -juílicc.
'
'
To'l." III,
C O N
B3 s
Mais
~·a
y a appel de la íl:nrertce
t'état du
cono.
damné
demeure en fufpens jnfqu'a:, juaement -de
!'appel,
&
m&me jufqti'a ce que le
¡u~emeht
'!ui
mtervient fur l'appel fui ait été. prononcé.
. Si le
condamné
meurt avant la prononciation du
¡ugemenr, il meurt
inlegrijlatlts.
Si
par l'évenement de l'appella fentence eíl cort–
ñrmée, en ce cas la mort civile a un effet rétroaaif
au jour de la prononciation de 1a fentence.
Anciennement les
condamnés
a
mort étoientprivés
de tous les facremens
;
mais depuis
1
3
6o on leur
offre le facrement de pérutence.
Ceux qtú font exécutés
a
mort font ordinaire–
rement privés des honneurs de la fépulntre.
A l'égard de ceux qui font
condamnés
par conttt•
mace
a
mort naturelle ou civile, ils n'encourerit
la mort civile que du jour que le jugement eíl: exi!–
cuté contr'eux par effigie, au endu que ne pouvant
pas leur ptononcer le jugement de contumace, il nt
'commence
a
etre exécuté que par l'appoJition de
leur effigle.
V.:ryet
ci-devant
CoNDAMNATION.
(A)
CONDAPOLI, (
Géog. '!lod. )
ville fotte d'Aíie
dans la preft¡u'Ue de l'lnde,
en-de~a
du Gange , au ·
rbyaume de Golconde.
·-
CONDAVERA, (
Géog. mod. )
ville d'Afie dans
la prefqu 'lle de !'Inde , au royaume
~e
Canáte , fur
la cóte de Malabar.
CONDÉ, (
Giog. mod. )
perite ville ttes-forte de
1'rance aLtx Pays-bas dans le Hainaut, pres du con–
fluent de la Háme& de I'Efcaur.
Long.z ,
d.
d
1
:33"·
lat. .5o
d.
z6
1 •
.5.5
11 •
CoNDÉ:', (
{¡'iog. mod. )
perite ville de France en
Normandie; dans le Beffin fur le Nereau.
Lang.
10•
.58.
lat. 41!. .5o .
'
CONDE(VAI ', (
Géog. mod. )
ville forre d'Afié
dans les Indes
d~ns
l'lndofian, ah royaume de D e–
·dtn fur la rivieré de Mangera , aux frontieres dtl
r óyanme 'de Golconde.
1
1
CONDENS:ATEUR;f. m. (
P!tyjiq. )
eíl- le nom
-que quelqtreS' attteuts donnent a ·une matltine qui
fert a conden(er de l'air dans un e(pace donne. On
peur
y
faire renir
trois ,
qrt~tre,
cinc¡, &
m~m~
dix
'fdis a'utánt-d'air; qu'il en tient dans un pareil
e{
pace
hors de la ,machine.
Voy•{
CoNDENSATION.
11
y
a difle rens moyens de condenfer l'air-; on en
-peut voir'plulleurs aux
art.
ARQUEBUSE
A
VENT,
F
o NTAI •E;-
&t.
E'rr généraf les moyens de conden–
fer l'air fonr l'inverfe des rn..oyéns de le ranólier.
Voulez-vous condenfer l'ait dans un globe
creu~,
!aires--y entrer de l'air avec un pifion , &
adap!~
a
l'ouverture intéricure du trot¡ fait au globé,t¡ne í'du–
pape qlli permette
a
l'air d'entrer,
&
qui l'empt:che
de fortir. C'eíl-..infi qu'on cóndcnfe l'ajr dans
uh
ballon , par exemple. On póurroit auffi par une
bfle–
r ation contraire
a
celle dont on fe fe
rt pour farélier
l'air dans le
~edpient
de la m'a<;hine
pneuml.tiqt.re,
condeníl:r
['a
ir daosce
me
me ré'c:ipien
t ; c'eíl: cec¡ü'c>hverra avec un
¡:l~u
d'attentít>p; mals
li
fa
't
:pour
-cette opération· qtlé
!.e .r~ci¡nen
foit bien lútté
c~n
tre la· platine & qu 1l att aifez•de forée pour rellf–
ter
a
la preiíí'on
ihtéri~ure'
di! l'air cohderú'é { lres–
capable de le bri'fJr 'par fon'elfort.
Yoye{
MACHÜÍE
PNE UMA:TlQUE:
_(0)
,
'
.
.
: CONDENSATIO
, f.
f. (
Phyjique. )
a lEibn par
laquelle un c1>rps eíl: rendu
J?lus
denfe , plus· cóni–
paa & plus }ourif.
Y.
:I)ENSITÉ &CdMPRESSidÑ.
- La
cor;denfation
coníiíle a rapprocher les·pal'ties
~'un
corps le,s
1
unes. des autres,
&¿.~
aug":'enter lcttr
conraa
, 11ft
con'tralre de lar nffailión
qt~~les
ée!trte
!tOs u es de auties, dim\nue leilr cónraét & par
c8aféque1Í.t 1eu.r cohéfion, & 'reml les cor¡ls
plu~ J~fli!rs &
pltt~·
tñous .
V~>
y•{
RAKÉ'FAéTibN.
e
·ut.Jt<
\Y
()lfius & quelques autre'S
atlt'elrr5
re'íl:ralgHI:!ntFU.·
lag
e
du·mOt
toJiJ!Iifation
a la fl:Ule alhon du tto)d-;'ap–
N N
n n n
ij